Manif anticarcérale à Toulouse samedi 21 novembre
Manifestation anticarcérale : le spectre de Poitiers
Les images ont marqué. Le 10 octobre dernier, un groupe de trois-cents militants «d’ultragauche» a saccagé le centre-ville de Poitiers, s’en prenant aux vitrines de banques, d’assurances et de médias locaux.
Ces violents débordements se sont produits pendant la manifestation d’un collectif «anti-carcéral», demandant «la fin de toutes les prisons». Or, un groupe similaire appelle les Toulousains à se réunir demain, à 14 heures, devant l’ancienne prison Saint-Michel.
Le cortège devrait ensuite rejoindre le centre de détention de Muret aux alentours de 17 heures, pour «soutenir les personnes incarcérées». Difficile donc, au vu d’un contexte tout à fait semblable, de ne pas faire le rapprochement avec les incidents du mois dernier.
«Un dispositif policier adapté»
Et preuve que les craintes d’affrontements sont bien réelles, la préfecture a prévu un déploiement policier particulier pour encadrer cette manifestation. «Nous avons connaissance de ce rassemblement, même s’il n’est pas déclaré. Nous veillerons donc, par la mise en place d’un dispositif adapté, à ce qu’il ne se produise aucun débordement du même type qu’à Poitiers», assure le chargé de communication du commissariat central de la Ville rose. Du côté des organisateurs, pas question de s’exprimer publiquement sur le sujet. Seuls quelques futurs participants tiennent à affirmer les intentions pacifiques de la mobilisation.
«Le point de ralliement en centre ville [l’ancienne prison Saint-Michel, NDLR] n’a pas été choisi pour tout casser, mais parce que c’est un lieu emblématique que tout le monde connaît. Si les forces de police ne provoquent pas, il n’y aura aucun problème », explique l’un d’entre eux.
Un groupe de militants de l’«ultragauche» appelle à un rassemblement, demain, devant la prison Saint-Michel.
Les images ont marqué. Le 10 octobre dernier, un groupe de trois-cents militants «d’ultragauche» a saccagé le centre-ville de Poitiers, s’en prenant aux vitrines de banques, d’assurances et de médias locaux.
Ces violents débordements se sont produits pendant la manifestation d’un collectif «anti-carcéral», demandant «la fin de toutes les prisons». Or, un groupe similaire appelle les Toulousains à se réunir demain, à 14 heures, devant l’ancienne prison Saint-Michel.
Le cortège devrait ensuite rejoindre le centre de détention de Muret aux alentours de 17 heures, pour «soutenir les personnes incarcérées». Difficile donc, au vu d’un contexte tout à fait semblable, de ne pas faire le rapprochement avec les incidents du mois dernier.
«Un dispositif policier adapté»
Et preuve que les craintes d’affrontements sont bien réelles, la préfecture a prévu un déploiement policier particulier pour encadrer cette manifestation. «Nous avons connaissance de ce rassemblement, même s’il n’est pas déclaré. Nous veillerons donc, par la mise en place d’un dispositif adapté, à ce qu’il ne se produise aucun débordement du même type qu’à Poitiers», assure le chargé de communication du commissariat central de la Ville rose. Du côté des organisateurs, pas question de s’exprimer publiquement sur le sujet. Seuls quelques futurs participants tiennent à affirmer les intentions pacifiques de la mobilisation.
«Le point de ralliement en centre ville [l’ancienne prison Saint-Michel, NDLR] n’a pas été choisi pour tout casser, mais parce que c’est un lieu emblématique que tout le monde connaît. Si les forces de police ne provoquent pas, il n’y aura aucun problème », explique l’un d’entre eux.
Leur presse (Hugo Clément,
La Dépêche du Midi), 20 novembre 2009.