Lycéens rémois contre la répression policière
Communiqué sur les violences policières ayant suivi la venue de Fillon à Reims.
À l’appel de lycéens mobilisés de Reims contre la venue de F. Fillon, L. Chatel et V. Pécresse au lycée Roosevelt pour gratifier les «cordées de la réussite» et la réforme du Lycée, près de 300 personnes ont répondu présentes.
Organisés en cortège pacifique, les lycéens se sont vus chargés par les CRS sans la moindre sommation. Dans la panique qui a suivi cette charge violente, une milice de barbouzes en costumes avec armes à feu apparentes en ont profité pour appréhender violemment (coups de poings, coups de pieds, coups de ceintures et coups de matraques et intimidation envers les personnes essayant d’aider les interpellés et blessés) des manifestants.
Notamment, quatre lycéens ont fini à l’hôpital, dont un emmené à l’écart de la manifestation par la police qui lui a fracturé les deux genoux.
La police de Sarkozy a toujours été violente, cependant cette fois-ci, les méthodes utilisées ont été particulièrement intolérables par leur démesure, qui plus est sur des lycéens dont la plupart sont mineurs.
Nous condamnons fermement cette répression ayant pour seul but de faire taire toutes les oppositions aux réformes réactionnaires de Sarkozy et son gouvernement. Nous exigeons la relaxe immédiate des interpellés et les sanctions les plus fermes possible envers les forces de l’ordre.
Nous appelons dès maintenant l’ensemble des lycéens et personnels de l’Éducation à se mobiliser contre la réforme du Lycée et la répression policière.
Manifestation mardi 24 novembre à 10 heures
Maison des syndicats à Reims
Des lycéens mobilisés de Reims
Indymedia Nantes, 20 novembre 2009.
Prison avec sursis pour trois étudiants manifestants
Ils ont été interpellés jeudi lors de la manifestation à l’occasion de la venue de François Fillon à Reims.
Le tribunal correctionnel de Reims jugeait cet après midi quatre étudiants interpellés lors des échauffourées entre forces de l’ordre et jeunes jeudi lors de la visite du Premier ministre au lycée Roosevelt à Reims. Trois d’entre eux ont été condamnés à des peines de trois à quatre mois de prison avec sursis pour «faits de violences sur agents de de la force publique». Cinq mineurs ont par ailleurs été présentés au juge pour enfants.
Leur presse (France 3 LCA), 20 novembre.