Leur justice travaille à Rennes
Procès des chômeurs et précaires :
jugement le 1er février
Dans la salle d’audience, l’un des prévenus nie avoir jeté des boulettes de peintures sur les policiers. Le policier présent, lui, maintient ses accusations. Les trois autres prévenus reconnaissent, eux, avoir donné des coups sur les forces de l’ordre. «Mais pour qu’ils arrêtent de matraquer», insistent-ils. L’avocate de deux prévenus, Me Le Verger, martèle son propos : «La charge policière était totalement disproportionnée.»
Le procureur a requis une peine de six mois de prison dont trois mois ferme à l’encontre du principal prévenu ; puis des peines allant de deux mois de prison dont un ferme à un travail d’intérêt général pour les trois autres prévenus. Le tribunal rendra son jugement le 1er février.
Manifestation du 5 décembre :
prison ferme requise contre un jeune homme
Les quatre jeunes, dont certains sont connus pour appartenir à la mouvance d’extrême gauche rennaise, étaient accusés de violences envers les forces de l’ordre lors de ladite manifestation. Le procureur a requis des peines allant de 250 € d’amende à six mois de prison dont trois avec sursis. Le jugement est mis en délibéré au 1er février 14h.
Prison requise contre un manifestant lanceur d’œufs
Quatre jeunes, tous déjà connus pour leurs participations régulières aux rassemblements violents avaient été interpellés. Ils comparaissaient ce soir devant le tribunal correctionnel de Rennes, soutenus par une quarantaine de personnes présentes dans la salle d’audience, et près de 80 manifestants massés devant le tribunal où ils n’avaient pas été autorisés à pénétrer.
Le procureur a requis une peine de six mois de prison dont une partie assortie du sursis à l’encontre de l’un des prévenus, déjà condamné pour des faits similaires. Il a requis des peines avec sursis pour deux autres, et une amende pour le quatrième.
Un service d’ordre mis en place pour éviter tout débordement, devant le tribunal mais aussi à l’hôtel de ville où les «chômeurs et précaires» ont pris l’habitude d’aller perturber les séances de conseil municipal.
Le jugement sera rendu le 1er février.
Lancer d’œuf à l’hydrocarbure sur un policier :
trois mois ferme requis
Le parquet a requis deux mois de prison avec sursis pour deux des quatre prévenus qui comparaissaient lundi aussi pour violences volontaires sur des policiers, et 250 euros d’amende pour le quatrième, prévenu de rébellion. Le jugement sera rendu le 1er février.
Le 5 décembre, lors d’un face à face tendu avec des CRS des manifestants avaient lancé plusieurs œufs remplis de ce qui était apparu sur le coup comme étant de la peinture noire. D’après les analyses dévoilées à l’audience, l’œuf, atteignant le policier au visage, devenu en conséquence «une arme par destination», était rempli d’hydrocarbure.
Antoine, 22 ans, prévenu de «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique» ayant entraîné une incapacité de travail de trois jours, a affirmé lundi n’avoir «rien lancé», se disant «ciblé» par la police.
Il a déjà été condamné il y a quelques mois pour dégradations de biens publics à l’université Rennes II.
Lors de l’audience, où une centaine de personnes sont venues soutenir les prévenus, deux témoins ont relaté une charge policière «très violente», menée longtemps après les jets d’œufs. Ils ont eux-mêmes déposé plainte pour violences.
L’un d’entre eux a raconté avoir été frappé à la tête. Certificats médicaux à l’appui, il dit avoir «un centimètre du cervelet détruit» et être contraint de suivre un traitement à vie en raison des coups.
Des militants du NPA, anarchistes, de Solidaires et du Mouvement national des chômeurs et précaires, avaient participé le 5 décembre à cette marche «contre le chômage, les précarités et les licenciements», qui avait réuni entre 300 et 400 personnes.
Manifestation de soutien aux militants prévenus de violences contre la police
Environ 200 personnes ont défilé ce samedi après-midi dans le centre ville de Rennes pour soutenir les quatre militants interpellées lors de la manifestation des chômeurs et précaires du 5 décembre, prévenus de violences contre des policiers. Le cortège bruyant et festif était rassemblé sous de nombreuses bannières syndicales et associatives.
À l’issue de la manifestation une centaine de personnes appartenant au collectif des chômeurs et précaires a investi le Centre d’information à l’urbanisme, rue le Bastard, afin d’y tenir une assemblée générale du mouvement. Les militants ont été évacués du centre vers 19h30 par une trentaine de policiers. Tout s’est déroulé dans le calme.
Un nouveau rassemblement est prévu, lundi, une demi-heure avant le début du procès des quatre militants, vers 15h30.
La police évacue un bâtiment occupé par les chômeurs
La police est intervenue, ce soir vers 19 heures, pour évacuer le centre d’information urbaine, géré par Rennes Métropole. Le bâtiment était occupé depuis 17h30 par le mouvement des chômeurs et précaires, frustrés de n’avoir pas obtenu d’autres salles de la mairie de Rennes après la manifestation. Selon la police, l’évacuation s’est effectuée sans heurts. Le sol du centre, situé rue Le Bastard, en plein centre-ville, a été tagué.
jugement le 1er février
Les quatre jeunes interpellés lors de la manifestation du 5 décembre, à Rennes, pour violences et rébellion, ont comparu cet après-midi devant le tribunal correctionnel. Près de 80 personnes sont venues les soutenir, seule la moitié pouvant toutefois assister au procès.
Dans la salle d’audience, l’un des prévenus nie avoir jeté des boulettes de peintures sur les policiers. Le policier présent, lui, maintient ses accusations. Les trois autres prévenus reconnaissent, eux, avoir donné des coups sur les forces de l’ordre. «Mais pour qu’ils arrêtent de matraquer», insistent-ils. L’avocate de deux prévenus, Me Le Verger, martèle son propos : «La charge policière était totalement disproportionnée.»
Le procureur a requis une peine de six mois de prison dont trois mois ferme à l’encontre du principal prévenu ; puis des peines allant de deux mois de prison dont un ferme à un travail d’intérêt général pour les trois autres prévenus. Le tribunal rendra son jugement le 1er février.
Leur presse (Ouest-France), 18 janvier 2010.
Manifestation du 5 décembre :
prison ferme requise contre un jeune homme
Le procès a bien failli ne pas démarrer. Ce lundi après-midi, les prévenus interpellés suite à la manifestation contre le chômage et la précarité, le 5 décembre dernier, ont comparu devant le tribunal de Rennes. Mais à l’heure où l’audience aurait dû commencer, aucune salle n’était libre. Il a donc fallu «déplacer» un autre procès afin de faire démarrer celui-ci … à 16h30 au lieu de 15h30.
Les quatre jeunes, dont certains sont connus pour appartenir à la mouvance d’extrême gauche rennaise, étaient accusés de violences envers les forces de l’ordre lors de ladite manifestation. Le procureur a requis des peines allant de 250 € d’amende à six mois de prison dont trois avec sursis. Le jugement est mis en délibéré au 1er février 14h.
Leur presse (Le Mensuel de Rennes), 18 janvier.
Prison requise contre un manifestant lanceur d’œufs
Lors d’une manifestation des «chômeurs et précaires» le 5 décembre à Rennes, les policiers chargés du maintien de l’ordre avaient été la cible de projectiles irritants pour les yeux : des œufs, à l’intérieur desquels un mélange de solvant et de suie avaient été injectés.
Quatre jeunes, tous déjà connus pour leurs participations régulières aux rassemblements violents avaient été interpellés. Ils comparaissaient ce soir devant le tribunal correctionnel de Rennes, soutenus par une quarantaine de personnes présentes dans la salle d’audience, et près de 80 manifestants massés devant le tribunal où ils n’avaient pas été autorisés à pénétrer.
Le procureur a requis une peine de six mois de prison dont une partie assortie du sursis à l’encontre de l’un des prévenus, déjà condamné pour des faits similaires. Il a requis des peines avec sursis pour deux autres, et une amende pour le quatrième.
Un service d’ordre mis en place pour éviter tout débordement, devant le tribunal mais aussi à l’hôtel de ville où les «chômeurs et précaires» ont pris l’habitude d’aller perturber les séances de conseil municipal.
Le jugement sera rendu le 1er février.
Leur presse (Le Télégramme), 18 janvier.
Lancer d’œuf à l’hydrocarbure sur un policier :
trois mois ferme requis
Le parquet de Rennes a requis trois mois de prison ferme à l’encontre d’un jeune de 22 ans soupçonné d’avoir jeté un œuf rempli d’hydrocarbure au visage d’un policier lors d’une manifestation contre le chômage, organisée le 5 décembre à Rennes en marge d’une techno-parade.
Le parquet a requis deux mois de prison avec sursis pour deux des quatre prévenus qui comparaissaient lundi aussi pour violences volontaires sur des policiers, et 250 euros d’amende pour le quatrième, prévenu de rébellion. Le jugement sera rendu le 1er février.
Le 5 décembre, lors d’un face à face tendu avec des CRS des manifestants avaient lancé plusieurs œufs remplis de ce qui était apparu sur le coup comme étant de la peinture noire. D’après les analyses dévoilées à l’audience, l’œuf, atteignant le policier au visage, devenu en conséquence «une arme par destination», était rempli d’hydrocarbure.
Antoine, 22 ans, prévenu de «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique» ayant entraîné une incapacité de travail de trois jours, a affirmé lundi n’avoir «rien lancé», se disant «ciblé» par la police.
Il a déjà été condamné il y a quelques mois pour dégradations de biens publics à l’université Rennes II.
Lors de l’audience, où une centaine de personnes sont venues soutenir les prévenus, deux témoins ont relaté une charge policière «très violente», menée longtemps après les jets d’œufs. Ils ont eux-mêmes déposé plainte pour violences.
L’un d’entre eux a raconté avoir été frappé à la tête. Certificats médicaux à l’appui, il dit avoir «un centimètre du cervelet détruit» et être contraint de suivre un traitement à vie en raison des coups.
Des militants du NPA, anarchistes, de Solidaires et du Mouvement national des chômeurs et précaires, avaient participé le 5 décembre à cette marche «contre le chômage, les précarités et les licenciements», qui avait réuni entre 300 et 400 personnes.
Leur presse (AFP), 18 janvier.
Manifestation de soutien aux militants prévenus de violences contre la police
Ce samedi, 200 personnes ont manifesté leur soutien aux militants prévenus de violences policières et renvoyés devant le tribunal correctionnel lundi. Ils ont été délogés du centre d’information à l’urbanisme, qu’ils occupaient en fin d’après-midi.
Environ 200 personnes ont défilé ce samedi après-midi dans le centre ville de Rennes pour soutenir les quatre militants interpellées lors de la manifestation des chômeurs et précaires du 5 décembre, prévenus de violences contre des policiers. Le cortège bruyant et festif était rassemblé sous de nombreuses bannières syndicales et associatives.
À l’issue de la manifestation une centaine de personnes appartenant au collectif des chômeurs et précaires a investi le Centre d’information à l’urbanisme, rue le Bastard, afin d’y tenir une assemblée générale du mouvement. Les militants ont été évacués du centre vers 19h30 par une trentaine de policiers. Tout s’est déroulé dans le calme.
Un nouveau rassemblement est prévu, lundi, une demi-heure avant le début du procès des quatre militants, vers 15h30.
Leur presse (Le Mensuel de Rennes), 16 janvier.
La police évacue un bâtiment occupé par les chômeurs
La police est intervenue, ce soir vers 19 heures, pour évacuer le centre d’information urbaine, géré par Rennes Métropole. Le bâtiment était occupé depuis 17h30 par le mouvement des chômeurs et précaires, frustrés de n’avoir pas obtenu d’autres salles de la mairie de Rennes après la manifestation. Selon la police, l’évacuation s’est effectuée sans heurts. Le sol du centre, situé rue Le Bastard, en plein centre-ville, a été tagué.
Leur presse (Ouest-France), 16 janvier.