Les premières réponses à l'opération de répression du 4 mai à Florence

Publié le par la Rédaction

 

 

Le jour du coup de filet qui a conduit à l’arrestation de 22 camarades, parmi lesquels 5 sont encore en résidence surveillée, les camarades de Florence se sont déjà réunis à 9 heures devant les bureaux de la police scientifique, improvisant un rassemblement.

 

Plus tard, vers 18 heures, les camarades ont appelé à un rassemblement devant la préfecture, et les 250 personnes présentes ont improvisé une manifestation accompagnée d’une distribution massive de tracts pour expliquer les événements qui venaient d’avoir lieu.

 

Au début du rassemblement, on a pu assister à une provocation exagérée de la part de quelques membres de la Ligue du Nord sortis des bureaux adjacents du Conseil régional. Les camarades y répondent volontiers, étant donnée l’ambiance de la journée, et les chassent à coups de pieds au cul. Aux abords de la gare deux flics de la police ferroviaire trop zélés sont mis en fuite.

 

On constate en général un climat déterminé et une bonne participation, étant donnée l’heure de convocation du rassemblement.

 

Article du journal La Repubblica (en italien) - 5 mai.

 

Le 6, jour de grève générale, un imposant bloc de camarades a pris la parole depuis l’estrade de la CGIL (syndicat majoritaire en Italie) pour dénoncer publiquement l’opération et mettre en lumière le coté risible des inventions de l’accusation, non sans subir les remontrances des dirigeants du syndicat.

 

Article du journal La Nazione (en italien).

 

Pendant la nuit, des personnes solidaires ont recouvert de tags contre la répression et en solidarité avec les inculpés la zone de via del Parione, où se trouve le local Spazio Liberato 400 Colpi, actuellement mis sous scellés.

 

Article du journal Firenze Today (en italien).

 

Le 7, un important groupe de camarades a fait irruption sur l’estrade de piazza Signoria (place centrale de Florence), où avait lieu un concert de piano dans le cadre du «Festival d’Europa». Les camarades dénoncent de nouveau le climat répressif et l’inconsistance des accusations contre les 22 inculpés, et les 78 concernés par l’enquête. La libération immédiate des camarades soumis à des mesures de privation de liberté ou de contrôle judiciaire. Les camarades sortent une banderole : «Liberté immédiate pour Dani, Luca, Massi, Pietro, Vitto». Les manifestations de solidarité à coup de bombe de peinture… D’autres personnes solidaires ont déployé des banderoles au contenu similaire partout dans la ville.

 

Article du journal La Nazione (en italien).

 

Tout ceci est ce qui a eu lieu jusqu’à maintenant, en à peine quelques jours, mais il reste tant à faire, notamment l’organisation d’une manifestation ouverte aussi bien aux habitants de la ville qu’aux autres groupes politiques. La convocation d’une assemblée de ville pour définir les détails de chaque initiative est prévue à court terme.

 

Comme l’a dit un membre de la Digos (police politique) à l’un des inculpés : CE N’EST QU’UN DÉBUT !

 

LIBÉRATION IMMÉDIATE POUR DANI, LUCA, MASSI, PIETRO ET VITTORIO !

 

Rivolta ovunque, 8 mai 2011.

 


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