Le G8 des universités à Dijon annulé par peur des "black blocs"
Matignon annule le sommet des universités de Dijon
Le maire de Dijon demande l’annulation ou le report de la manifestation susceptible d’attirer les casseurs dans les rues de Dijon.
Le sommet mondial des universités qui devait se tenir à Dijon du 5 au 7 mai prochain vient d'être annulé, selon plusieurs messages postés sur Twitter cet après-midi. La décision aurait été prise par Matignon après que le maire François Rebsamen se soit opposé à la tenue du sommet hier. «Je demande son annulation ou son report car nous ne sommes pas en état d’assurer la sécurité publique en marge de cette manifestation», a-t-il déclaré.
En cause : les «black blocs», ces rassemblements éphémères au cours desquels des individus mènent des actions extrêmement violentes contre les symboles du capitalisme. Des casseurs qui trouveraient sur le chantier du tramway un terrain de choix pour leurs exactions. «Il est hors de question que le centre-ville de Dijon soit bouclé durant trois jours», a précisé François Rebsamen, lequel ne veut même pas entendre parler d’une délocalisation de la réunion quelque part en Côte-d’Or.
Il s'agit d'un coup dur pour l'Université de Bourgogne et sa présidente Sophie Béjean qui aurait pu, à cette occasion, faire briller l'uB au niveau international. Le sommet pourrait être oragnisé soit dans une autre région de France, soit à une date ultérieure.
Leur presse (Le Bien Public), 22 avril 2011.
Dijon : le Sommet des universités est annulé
Le Sommet mondial, qui devait se tenir dans la capitale des Ducs de Bourgogne du 5 au 7 mai 2011, est annulé.
Le maire de Dijon refuse d'accueillir cette rencontre internationale. Le Sommet des universités pourrait être reporté à une date ultérieure ou se tenir aux dates prévues mais dans une autre région de France.
«Nous ne sommes pas en état d’assurer la sécurité publique en marge de cette manifestation», estime François Rebsamen.
Cet événement s'intitule «Sommet Mondial des Universités» ou «Global University Summit». Il rassemble des responsables politiques du plus haut niveau venus du monde entier et notamment des pays du G20.
La mairie de Dijon craint que la présence de ces invités n'attire des «black blocs». À chaque rassemblement des pays les plus riches de la planète, ces groupes d'anarchistes mènent des actions violentes contre les symboles du capitalisme.
À partir des informations recueillies par les services de police, le maire de Dijon a alerté le ministère de l'Intérieur. Compte tenu du chantier du tramway et des rues étroites de la capitale régionale, la sécurité ne pouvait être garantie. Matignon a donc tranché en faveur de l'annulation du Sommet.
Sophie Béjean, la présidente de l'université de Bourgogne, a pris acte de cette décision.
Leur presse (France 3 Bourgogne), 22 avril.