La santé n'est pas une marchandise, l'hôpital n'est pas une entreprise, la Sécu n'est pas une entreprise !

Publié le par la Rédaction

Quand la solidarité fait face au capital…

 

Malgré les multiples bouleversements engendrés dans le milieu de la santé (Loi Bachelot, reclassement infirmier, fermetures des structures, réductions des effectifs…) la logique financière contrôle de plus en plus la politique de gestion de notre système de santé. Nos hôpitaux, nos maternités, nos centres IVG… sont asphyxiés par des Agences régionales de santé et des dirigeants qui ne cessent de flatter l’intérêt des grands groupes financiers.

 

Les conséquences sont multiples pour les usager.e.s : éloignement des structures, manque de temps/de places pour l’accueil et l’écoute des malades ainsi que des familles, augmentation du coût des soins, malaise et difficultés du personnel hospitalier. Bref, tout est fait pour que les usager.e.s se tournent vers des structures de soins privées, réservées encore une fois aux classes les plus aisées.

 

Que dire de l’accès aux soins, les franchises médicales, les déremboursements, le démantèlement de la Sécurité sociale, les dépassements d’honoraires… Il semblerait que le principe de gratuité et d’accès universel aux soins ne rivalise plus, face aux pressions des actionnaires privé.e.s.

 

… C’est la riposte générale !!!

 

Il nous appartient de refuser la casse de notre système de santé par le rouleau compresseur des investisseur.se.s et des puissant.e.s, car il s’agit bien de notre système de santé, basé sur un principe de solidarité, de redistribution et un accès gratuit à des soins de qualité quels que soient ses revenus.

 

Au-delà du système de santé c’est une lutte qui englobe tous les niveaux de la société, une lutte qui réaffirme sa volonté de refus du contrôle social par l’argent, une lutte qui vise à l’émancipation des travailleurs et des travailleuses.

 

Nous voulons un système de santé gratuit et de bonne qualité qui soit le même pour tous et toutes. À ce titre nous condamnons la logique de rentabilité qui est imposée actuellement et qui, petit à petit nous achemine vers un système de santé à deux vitesses.

 

CNT 38, 14 avril 2011.

 


Publié dans Santé & Social

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