La mairie de Besançon veut expulser la Casa Marulaz
La mairie veut nous expulser pour mieux laisser la maison se dégrader…
En pleins travaux de rénovation, la mairie a pris contact avec nous ce matin à l’aide de son bras armé, chargé de défoncer la porte en vue de prendre nos identités… qui étaient pourtant clairement visibles sur la porte et qu’ils avaient pris soin d’arracher (tout comme les avertissements légaux).
Outre l’utilisation d’un pied de biche, qui a blessé l’un des habitants et celle de gaz lacrymo, la fine équipe a enfreint un des principes fondamentaux du droit français : l’inviolabilité du domicile.
En effet, en l’absence de décision de justice déclarant illégale notre occupation, le 24 place Marulaz est notre domicile principal. Évidemment, il nous a été refusé le droit de porter plainte… mais c’était prévisible !
Une demi-journée de travaux de perdue, une porte pétée, une once d’agacement… mais on est toujours là ! Pas de quoi bouleverser notre planning, l’installation continue…
On nous promet un procès pour la semaine prochaine, mais bon… fallait s’y attendre ! Il est clair que la mairie a besoin de récupérer urgemment ce bâtiment qu’elle laisse abandonné depuis 3 ans…
On est partis pour rester ! Espérons que les travaux ne soient pas interrompus pour que l’on puisse vous accueillir, dans les meilleures conditions, à la soirée d’ouverture le vendredi 24 septembre, à 19h.
Les habitants de la Casa Marulaz, 21 septembre 2010.
Besançon : la police force la porte du nouveau squat
À la suite de l’arrivée de squatters dans un bâtiment communal situé 24 place Marulaz à Besançon, les services de la Ville de Besançon accompagnés d’un huissier et de forces de police se sont rendus sur place afin de constater l’occupation et relever les identités des occupants. Les trois squatters refusant l’accès du bâtiment, la police nationale a forcé la porte.
Dans un communiqué la Ville explique que cet immeuble, toujours en cours de vente, avait été condamné pour des raisons de sécurité.
Après avoir relevé des identités des occupants du moment, les services ont quitté les lieux. Des mises en demeure de libérer les lieux sous 48 heures vont être notifiées aux squatters ce mercredi et la procédure d’expulsion introduite.
L’audience devrait avoir lieu mardi prochain devant le juge des référés.
Leur presse (maCommune.info), 21 septembre.