L'Église pue
L’église du village de Triembach-au-Val (Bas-Rhin) a été le théâtre d’une étonnante invasion de mouches qui a obligé dimanche le maire et le curé de la paroisse à déplacer l’office religieux dans la salle des fêtes de la commune, a-t-on appris aujourd’hui.
«C’était très impressionnant, ça m’a rappelé le film de Hitchcock, Les Oiseaux. Il y avait des mouches partout, sur les vitraux, sur les tableaux… C’était comme de grosses boules constituées seulement de milliers de mouches», a raconté Jean-Georges Hirschfell, le maire de cette commune de 500 habitants située près de Sélestat. «Les chaînes auxquelles on accroche les luminaires étaient comme vivantes, couvertes de mouches, et quand vous entriez dans l’église, vous étiez tout de suite assaillis par des dizaines de bestioles.»
Alerté en fin de semaine dernière par les personnes qui entretiennent l’église, le maire, en concertation avec le curé de la commune, a fait fermer l’édifice et contacté une entreprise spécialisée pour se débarrasser des insectes. L’église a ainsi été close durant quatre jours et la messe de dimanche s’est déroulée dans la salle des fêtes de la commune.
«Ils ont sorti plus de sept kilos de mouches ! C’est vraiment étonnant d’autant qu’on n’a aucune explication : la toiture est neuve, le parquet du grenier est neuf et on n’a trouvé aucun cadavre d’animal», s’est encore étonné le maire. «On suppose que les températures idéales ont favorisé la prolifération dans l’église.»
Leur presse (AFP), 6 octobre 2009.
Une église vandalisée
Des faits graves de vandalisme ont été constatés, samedi après-midi, à l’église Notre-Dame d’Espérance, place Saint-Pierre, à Saint-Brieuc.
Chaises de bois renversées par terre, contenu d’une grande poubelle municipale jetée au sol, les vandales ont aussi brisé un vitrail en projetant une chaise et en jetant des pierres. Une inscription manuscrite injurieuse a, enfin, été relevée sur le livre de messe.
Dans le cadre de l’enquête, les policiers ont procédé sur place à une série de constatations, notamment des relevés d’empreintes. Ils ont également entendu un témoin.
Leur presse (Le Télégramme), 6 octobre.
Stage civique pour des tirs sur une église
À coups de carabines à plombs et de noix vertes, sept adolescents ont dégradé cet été, pour s’amuser, dix vitraux dans une église du Doubs, a-t-on appris aujourd’hui auprès de la gendarmerie. Sur instruction d’un magistrat de Besançon, six d’entre eux, âgés de 12 à 17 ans, devront suivre un stage de formation civique. Leur camarade de 18 ans sera présenté prochainement au délégué du procureur de la République de Besançon, en tant que majeur.
Les gamins avaient pris pour cible les vitraux de l’église de Berthelange le 30 juillet dernier, lors d’une fête organisée par l’un d’eux. Armés de carabines à plombs, ils avaient d’abord tiré sur des cibles placées devant l’église de Berthelange, ont indiqué les gendarmes.
Des plombs ont perforé les vitraux de l’église, mais cela n’a pas freiné les auteurs qui se sont ensuite emparés de noix encore vertes pour les projeter contre sur cette nouvelle cible, ont-ils ajouté. Au total, une vingtaine d’impacts ont été dénombrés et dix vitraux ont été dégradés ou perforés, causant «un préjudice financier important» dont le montant n’est pas encore connu, a précisé la gendarmerie de Saint-Vit, en charge de l’enquête.
Leur presse (AFP), 29 septembre.