Grève des sans-papiers : Solidarité de la CNT avec notre camarade Cheikne Koita
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Tract ci-dessous.
Grève des sans-papiers : Solidarité de la CNT avec notre camarade Cheikne Koita
Koita participait depuis le vendredi 23 octobre à l'occupation d'un local de la société ISS (nettoyage) avec une vingtaine de sans-papiers afin de réclamer leur régularisation dans le cadre d'un vaste mouvement de grève des travailleurs sans-papiers. Des vigiles se relayant 24h/24 ont empêché les grévistes de sortir et ont bloqué l'entrée aux nouveaux travailleurs venus rejoindre l'occupation. Le lundi 26 octobre, les grévistes se sont dégagés et ont levé le blocage. La police est arrivée et a arrêté deux vigiles extrêmement violents et - pour l'exemple et sous prétexte d'une «accusation de violences» - notre camarade Cheikne Koita. Après sa garde à vue, il a été écroué en attendant son procès le 2 décembre où il risque en plus d'une condamnation, l'expulsion. La double-peine.
ISS, comme de nombreuses autres entreprises dans les secteurs du nettoyage, du bâtiment, de la restauration, ou dans l'intérim exploite puis licencie ses salariés sans-papiers. Avec ces méthodes, ISS ramasse de nombreux marchés, engrangeant des profits énormes.
Alors que depuis le mois d'octobre plusieurs milliers de travailleurs sans-papiers sont en grève pour leur régularisation et que plusieurs centaines de milliers de sans papiers sont exploités par le patronat en France, le gouvernement vient de publier une nouvelle circulaire de «régularisation par le travail».
Cette circulaire de par ses critères restrictifs et le principe du traitement au cas par cas est aussi inique et inacceptable que la précédente. Au même moment le ministre de l'immigration Éric Besson se permet d'annoncer de façon arbitraire le chiffre d'un millier de régularisations possibles avant même toute étude des dossiers.
Aujourd'hui, les sans-papiers viennent réclamer par la lutte ce qui leur est dû : puisqu'ils travaillent et cotisent ici, puisqu'ils vivent ici, qu'ils soient régularisés !
La CNT est solidaire de cette lutte et exige la libération de notre camarade Cheikne Koita et la régularisation de tous les sans-papiers.
En prévision du procès du camarade d’ISS incarcéré, le syndicat du Nettoyage appelle à un rassemblement le mercredi 2 décembre à partir de 12 heures devant le palais de Justice de Paris, métro Cité.
Tract ci-dessous.
Le syndicat du Nettoyage, 26 novembre.
Grève des sans-papiers : Solidarité de la CNT avec notre camarade Cheikne Koita
Depuis lundi 26 octobre, notre camarade Cheikne Koita est incarcéré à la prison de Fresnes suite à une rixe contre des vigiles venus casser une grève.
Koita participait depuis le vendredi 23 octobre à l'occupation d'un local de la société ISS (nettoyage) avec une vingtaine de sans-papiers afin de réclamer leur régularisation dans le cadre d'un vaste mouvement de grève des travailleurs sans-papiers. Des vigiles se relayant 24h/24 ont empêché les grévistes de sortir et ont bloqué l'entrée aux nouveaux travailleurs venus rejoindre l'occupation. Le lundi 26 octobre, les grévistes se sont dégagés et ont levé le blocage. La police est arrivée et a arrêté deux vigiles extrêmement violents et - pour l'exemple et sous prétexte d'une «accusation de violences» - notre camarade Cheikne Koita. Après sa garde à vue, il a été écroué en attendant son procès le 2 décembre où il risque en plus d'une condamnation, l'expulsion. La double-peine.
ISS, comme de nombreuses autres entreprises dans les secteurs du nettoyage, du bâtiment, de la restauration, ou dans l'intérim exploite puis licencie ses salariés sans-papiers. Avec ces méthodes, ISS ramasse de nombreux marchés, engrangeant des profits énormes.
Alors que depuis le mois d'octobre plusieurs milliers de travailleurs sans-papiers sont en grève pour leur régularisation et que plusieurs centaines de milliers de sans papiers sont exploités par le patronat en France, le gouvernement vient de publier une nouvelle circulaire de «régularisation par le travail».
Cette circulaire de par ses critères restrictifs et le principe du traitement au cas par cas est aussi inique et inacceptable que la précédente. Au même moment le ministre de l'immigration Éric Besson se permet d'annoncer de façon arbitraire le chiffre d'un millier de régularisations possibles avant même toute étude des dossiers.
Aujourd'hui, les sans-papiers viennent réclamer par la lutte ce qui leur est dû : puisqu'ils travaillent et cotisent ici, puisqu'ils vivent ici, qu'ils soient régularisés !
La CNT est solidaire de cette lutte et exige la libération de notre camarade Cheikne Koita et la régularisation de tous les sans-papiers.
Confédération nationale du Travail, 25 novembre 2009.