Expulsion du Toboggan, squat d'habitation et d'activités dijonnais
Nous faisons suivre la triste annonce de l’expulsion du Toboggan, autre squat dijonnais, aux côtés duquel «Les Tanneries» se sont toujours mobilisées. Alors que la mairie vient de céder sur notre espace autogéré, elle envoie les flics expulser nos amitiés.
Qu’elle soit assurée d’une chose, cependant : solidaires du Toboggan et des autres, nous continuerons à œuvrer pour que les maisons vides revivent et que d’autres projets révoltés y trouvent espace où s’épanouir, voire s’enraciner !
Ci-dessous, un bref récit de l’expulsion :
Légalement expulsable depuis novembre dernier, le Toboggan, squat situé aux 60-62 de la rue Charles Dumont à Dijon, a été évacué hier par deux compagnies de CRS, venues de la région parisienne pour l’occasion, avec le soutien de la direction départementale de la sécurité publique.
La police a choisi de prendre les occupant-e-s par surprise, à 16h. Après avoir défoncé la porte, les CRS en tenue de combat ont procédé à une fouille minutieuse des lieux, avant de laisser les deux habitant-e-s présent-e-s regrouper leurs affaires.
À l’extérieur, c’est avec le godet d’un tractopelle que les équipes de déménagement de la municipalité ont sorti meubles et effets personnels (!), avant de laisser place à des ouvriers de la mairie, qui ont muré toutes les issues de la maison.
Un rassemblement spontané, fait de voisin-e-s et de soutiens, s’est tenu à l’extérieur, pendant que les occupant-e-s non-présent-e-s sur les lieux lors de l’expulsion négociaient la récupération de leurs affaires. À noter que tout le monde a été filmé par un cameraman de la flicaille.
Le journal local Le Bien Public a fait de l’évènement sa manchette locale avec «des squatteurs expulsés», et, comme souvent, se fait forum des réactionnaires dijonnais, à travers les commentaires sur l’article.
La mairie cherchait-elle à se venger de sa «défaite» vis-à-vis des Tanneries, après les récentes mobilisations ? Quoi qu’il en soit, une expulsion, des ouvertures !
Note: le Toboggan reste joignable, via l’adresse.
Dijon, 25 mai 2007, 14:14
Qu’elle soit assurée d’une chose, cependant : solidaires du Toboggan et des autres, nous continuerons à œuvrer pour que les maisons vides revivent et que d’autres projets révoltés y trouvent espace où s’épanouir, voire s’enraciner !
Ci-dessous, un bref récit de l’expulsion :
Légalement expulsable depuis novembre dernier, le Toboggan, squat situé aux 60-62 de la rue Charles Dumont à Dijon, a été évacué hier par deux compagnies de CRS, venues de la région parisienne pour l’occasion, avec le soutien de la direction départementale de la sécurité publique.
La police a choisi de prendre les occupant-e-s par surprise, à 16h. Après avoir défoncé la porte, les CRS en tenue de combat ont procédé à une fouille minutieuse des lieux, avant de laisser les deux habitant-e-s présent-e-s regrouper leurs affaires.
À l’extérieur, c’est avec le godet d’un tractopelle que les équipes de déménagement de la municipalité ont sorti meubles et effets personnels (!), avant de laisser place à des ouvriers de la mairie, qui ont muré toutes les issues de la maison.
Un rassemblement spontané, fait de voisin-e-s et de soutiens, s’est tenu à l’extérieur, pendant que les occupant-e-s non-présent-e-s sur les lieux lors de l’expulsion négociaient la récupération de leurs affaires. À noter que tout le monde a été filmé par un cameraman de la flicaille.
Le journal local Le Bien Public a fait de l’évènement sa manchette locale avec «des squatteurs expulsés», et, comme souvent, se fait forum des réactionnaires dijonnais, à travers les commentaires sur l’article.
La mairie cherchait-elle à se venger de sa «défaite» vis-à-vis des Tanneries, après les récentes mobilisations ? Quoi qu’il en soit, une expulsion, des ouvertures !
Note: le Toboggan reste joignable, via l’adresse.
Dijon, 25 mai 2007, 14:14