Lutte de classe contre le capital et le Front national
La Confédération nationale du travail (CNT) exprime son antifascisme historique en appelant à manifester samedi 24 février 2007 contre la convention nationale du FN qui se déroule à Lille Grand Palais les 24 et 25 février 2007.
Seulement, pour notre syndicat, il n’est pas question de se joindre aux «forces républicaines» qui, à 3 mois des élections présidentielles, partent à la pêche aux bulletins de vote. Il n’y a pas eu de «coup de tonnerre» dans notre ciel le 21 avril 2002. La situation électorale actuelle est le fruit d’une évolution que nous n’avons pas découverte à cette occasion.
En effet, la montée du Front national a d’abord servi des intérêts uniquement électoraux, lorsque le PS l’a utilisée pour diviser la droite, et pour rassembler autour de lui les autres partis de gauche.
La montée du Front national a ensuite été la conséquence de ce qu’on a appelé la «lepénisation» des esprits, lorsque les politiciens ont permis aux propos démagogiques du FN d’atteindre une légitimité populaire. Car enfin, quand Le Pen parle de renvoyer les immigrés dans leur pays d’origine, de les priver de droits sociaux ou encore de casser les syndicats, n’oublions pas que ce sont les gouvernements de gauche comme de droite qui remplissent les charters, construisent des centres de rétention, votent des lois liberticides, envoient la police et l’armée pour stopper tout mouvement social, criminalisent les syndicalistes…
La montée du Front national a enfin été la conséquence de la corruption et des mensonges des élus, des promesses non tenues, d’une gauche convertie à l’économie de marché, d’un syndicalisme institutionnalisé abandonnant les couches sociales pauvres.
Le combat que mène la CNT ne se fera certainement pas en appelant à voter pour qui que ce soit. Chaque adhérent fera à ce propos ce qu’il juge bon. C’est dans les entreprises, dans les quartiers, avec des organisations syndicales du monde entier que nous le menons, pour la construction d’un autre futur sans exploités ni exploiteurs, sans dominants condamnant à la misère la plus grande part de l’humanité.
Car enfin, c’est sur ce terreau (le chômage, la précarité, la misère, l’exclusion et l’exploitation) que croît le fascisme. L’antifascisme de la CNT est indissociable de son anticapitalisme, tant il est évident que c’est la fin de l’exploitation qui sonnera définitivement la mort du fascisme.
Tél. 03 20 56 96 10 - Courriel - Site web régional
Permanence le mardi de 18 à 19h
Seulement, pour notre syndicat, il n’est pas question de se joindre aux «forces républicaines» qui, à 3 mois des élections présidentielles, partent à la pêche aux bulletins de vote. Il n’y a pas eu de «coup de tonnerre» dans notre ciel le 21 avril 2002. La situation électorale actuelle est le fruit d’une évolution que nous n’avons pas découverte à cette occasion.
En effet, la montée du Front national a d’abord servi des intérêts uniquement électoraux, lorsque le PS l’a utilisée pour diviser la droite, et pour rassembler autour de lui les autres partis de gauche.
La montée du Front national a ensuite été la conséquence de ce qu’on a appelé la «lepénisation» des esprits, lorsque les politiciens ont permis aux propos démagogiques du FN d’atteindre une légitimité populaire. Car enfin, quand Le Pen parle de renvoyer les immigrés dans leur pays d’origine, de les priver de droits sociaux ou encore de casser les syndicats, n’oublions pas que ce sont les gouvernements de gauche comme de droite qui remplissent les charters, construisent des centres de rétention, votent des lois liberticides, envoient la police et l’armée pour stopper tout mouvement social, criminalisent les syndicalistes…
La montée du Front national a enfin été la conséquence de la corruption et des mensonges des élus, des promesses non tenues, d’une gauche convertie à l’économie de marché, d’un syndicalisme institutionnalisé abandonnant les couches sociales pauvres.
Le combat que mène la CNT ne se fera certainement pas en appelant à voter pour qui que ce soit. Chaque adhérent fera à ce propos ce qu’il juge bon. C’est dans les entreprises, dans les quartiers, avec des organisations syndicales du monde entier que nous le menons, pour la construction d’un autre futur sans exploités ni exploiteurs, sans dominants condamnant à la misère la plus grande part de l’humanité.
Car enfin, c’est sur ce terreau (le chômage, la précarité, la misère, l’exclusion et l’exploitation) que croît le fascisme. L’antifascisme de la CNT est indissociable de son anticapitalisme, tant il est évident que c’est la fin de l’exploitation qui sonnera définitivement la mort du fascisme.
Contre la tenue à Lille de la convention nationale du FN,
la CNT appelle à manifester sur ses propres bases :
la CNT appelle à manifester sur ses propres bases :
— L’antifascisme est un combat quotidien (non aux récupérations politiciennes et électoralistes !) ;
— L’antifascisme n’est véritablement efficace que sur le plan économique et social (seule la lutte de classe peut contrecarrer le développement de l’extrême-droite !).
— L’antifascisme n’est véritablement efficace que sur le plan économique et social (seule la lutte de classe peut contrecarrer le développement de l’extrême-droite !).
Rendez-vous samedi 24 février 2007 à 14h30,
porte de Paris, place Simon-Vollant (Métro Mairie de Lille).
porte de Paris, place Simon-Vollant (Métro Mairie de Lille).
CNT - Union locale interpro des syndicats de la métropole lilloise
1 rue de Broca, 59000 Lille - Métro FivesTél. 03 20 56 96 10 - Courriel - Site web régional
Permanence le mardi de 18 à 19h