Bientôt tous des Sac-à-puces !
À défaut d’être «réaliste», le refus radical des nano-technologies a le grand avantage d’être satisfaisant intellectuellement et de s’éloigner un peu de la bassesse des discours ambiants.
Quelle bassesse de vouloir créer des «objets intelligents» destinés à rendre les gens de plus en plus débiles.
Quelle bassesse de voir en la propagation du «high tech» une «évolution positive», quand elle ne fait que réduire les parts d’autonomie individuelle.
Quelle bassesse de se cacher derrière l’étiquette d’expert et de ne pas prendre position en échange de quelques sous et miettes de reconnaissance sociale.
Quelle bassesse d’en être réduit à inventer une nouvelle technologie pour réparer les dégâts causés par la précédente.
Quelle bassesse de ne parler que des éventuels risques environnementaux et sanitaires des nanos, alors que les principaux enjeux sont éthiques et sociaux.
Quelle bassesse de se contenter de répéter que «c’est bien, parce que ça va créer de l’emploi et de la croissance» ; ou que «si l’on ne le fait pas, d’autres le feront».
C’est bas, c’est petit, c’est moche.
Nous ne prétendons être ni haut, ni grand, ni beau.
Juste d’avoir des points de vue véritablement différents à propos de ce qui vaudrait à une vie d’être vécue. Ainsi pensons-nous que les «yaourts communicants», «Organismes Atomiquement Modifiés», «maisons intelligentes», «puces sous-cutanées» et autres «drones miniatures» sont désespérants de non-sens et d’absurdité. Qu’une quête d’émancipation et d’épanouissement personnel a tout à redouter de ces avancées technologiques.
Nos rêves n’emprunteront jamais les chemins bouseux des technologies convergentes.
À bas l’Économie, Vive la Poésie !
Quelle bassesse de vouloir créer des «objets intelligents» destinés à rendre les gens de plus en plus débiles.
Quelle bassesse de voir en la propagation du «high tech» une «évolution positive», quand elle ne fait que réduire les parts d’autonomie individuelle.
Quelle bassesse de se cacher derrière l’étiquette d’expert et de ne pas prendre position en échange de quelques sous et miettes de reconnaissance sociale.
Quelle bassesse d’en être réduit à inventer une nouvelle technologie pour réparer les dégâts causés par la précédente.
Quelle bassesse de ne parler que des éventuels risques environnementaux et sanitaires des nanos, alors que les principaux enjeux sont éthiques et sociaux.
Quelle bassesse de se contenter de répéter que «c’est bien, parce que ça va créer de l’emploi et de la croissance» ; ou que «si l’on ne le fait pas, d’autres le feront».
C’est bas, c’est petit, c’est moche.
Nous ne prétendons être ni haut, ni grand, ni beau.
Juste d’avoir des points de vue véritablement différents à propos de ce qui vaudrait à une vie d’être vécue. Ainsi pensons-nous que les «yaourts communicants», «Organismes Atomiquement Modifiés», «maisons intelligentes», «puces sous-cutanées» et autres «drones miniatures» sont désespérants de non-sens et d’absurdité. Qu’une quête d’émancipation et d’épanouissement personnel a tout à redouter de ces avancées technologiques.
Nos rêves n’emprunteront jamais les chemins bouseux des technologies convergentes.
À bas l’Économie, Vive la Poésie !
(un grenoblois, novembre 2006)