Taule de Vivonne : la NR travaille
Un collectif contre le centre de Vivonne
«La prison de Vivonne est une vaste mascarade. Si nous sommes contre cette prison, c’est que l’enfermement en tant que tel nous répugne, mais sa spécialisation peut-être encore plus.» Le ton est donné. Sur son blog, le tout nouveau collectif contre la prison de Vivonne appelle les Poitevins qui le souhaitent à se joindre à lui le 10 octobre prochain à Poitiers pour un rassemblement festif, place Leclerc à 15 heures. Ce jour-là, explique le collectif, il s’agira de démontrer que «violence sociale et carcérale ne sont pas seulement liées. Elles se complètent et nous écrasent du poids de leur justice de classe, à l’intérieur et en dehors.»
Après avoir tenu une première réunion publique le samedi 5 septembre sur le thème «La prison de Vivonne : un exemple ?» ce collectif dit regrouper des «individus qui s’opposent à la nouvelle prison de Vivonne et plus largement à la logique carcérale mise en place par l’État français».
Rhétorique libertaire
Dans son journal «apériodique», «La mère peinarde» [En référence au «Père peinard», hebdomadaire anarchiste fondé en 1889 par Émile Pouget] distribué gratuitement ou à prix libre en juin, le collectif a d’ailleurs consacré un dossier de deux pages à la future prison.
Dans un style hérité des libelles anarchistes de la fin du XIXe siècle, assez bien documenté mais plombé par une lourde rhétorique, le ou les auteurs du dossier stigmatisent le futur centre pénitentiaire et son constructeur, le groupe Bouygues, complice d’un État qui «privatise la violence qu’il exerce sur les dépossédés».
Le collectif invite enfin «tous ceux qui ne sont pas encore enfermés ou résignés à leur reprendre le monopole de la violence et à ne pas laisser passer dans l’impuissance quotidiennement inoculée le convoi qui transportera en octobre, 200 prisonniers entre Poitiers et Vivonne».
Le centre pénitentiaire de Vivonne reçoit dans un mois ses premiers détenus. À Poitiers, un collectif contre cette prison s’est constitué et appelle à manifester.
«La prison de Vivonne est une vaste mascarade. Si nous sommes contre cette prison, c’est que l’enfermement en tant que tel nous répugne, mais sa spécialisation peut-être encore plus.» Le ton est donné. Sur son blog, le tout nouveau collectif contre la prison de Vivonne appelle les Poitevins qui le souhaitent à se joindre à lui le 10 octobre prochain à Poitiers pour un rassemblement festif, place Leclerc à 15 heures. Ce jour-là, explique le collectif, il s’agira de démontrer que «violence sociale et carcérale ne sont pas seulement liées. Elles se complètent et nous écrasent du poids de leur justice de classe, à l’intérieur et en dehors.»
Après avoir tenu une première réunion publique le samedi 5 septembre sur le thème «La prison de Vivonne : un exemple ?» ce collectif dit regrouper des «individus qui s’opposent à la nouvelle prison de Vivonne et plus largement à la logique carcérale mise en place par l’État français».
Rhétorique libertaire
Dans son journal «apériodique», «La mère peinarde» [En référence au «Père peinard», hebdomadaire anarchiste fondé en 1889 par Émile Pouget] distribué gratuitement ou à prix libre en juin, le collectif a d’ailleurs consacré un dossier de deux pages à la future prison.
Dans un style hérité des libelles anarchistes de la fin du XIXe siècle, assez bien documenté mais plombé par une lourde rhétorique, le ou les auteurs du dossier stigmatisent le futur centre pénitentiaire et son constructeur, le groupe Bouygues, complice d’un État qui «privatise la violence qu’il exerce sur les dépossédés».
Le collectif invite enfin «tous ceux qui ne sont pas encore enfermés ou résignés à leur reprendre le monopole de la violence et à ne pas laisser passer dans l’impuissance quotidiennement inoculée le convoi qui transportera en octobre, 200 prisonniers entre Poitiers et Vivonne».
Leur presse (J.-M. G., La Nouvelle République du Centre-Ouest), 13 septembre 2009.