À propos de quelques arrestations à Paris le 14 juillet
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, quatre compagnon/nes ont été arrêtés aux alentours d’un véhicule prenant feu. Ils/elles sont accusés de «dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux».
Pendant leurs 48 heures de garde à vue où ils n’ont rien déclaré, ils ont également refusé de se soumettre au prélèvement ADN, à la prise d’empreintes digitales et aux photographies. Pour cela ils sont aussi inculpés. Ils ont été transférés au dépôt pour être jugés en comparution immédiate le lendemain. Mais la juge ayant demandé une expertise de plus, le procès est remis à octobre 2009. En attendant, ils/elles sont placés sous contrôle judiciaire et doivent pointer une fois par semaine.
La culpabilité comme l’innocence appartiennent à la langue des keufs et des juges et quoiqu’il en soit il n’est pas question de pleurer sur le sort d’une voiture qui crâme. De la même façon, il sera toujours plaisant de voir des individus refuser d’alimenter les fichiers de l’ennemi.
Malgré la grisaille de la répression il y aura toujours des lucioles. Le problème ce ne sont pas les lucioles mais bien la nuit.
Les individus en question
Non fides, 21 juillet 2009
Journal anarchiste apériodique.