Chaque jour, je chie à la même heure
Avec ses airs d’exercice de diction, ce précepte se révèle universel :
— À l’âge de l’apprentissage de la «propreté», l’enfant doit détecter le moment pour ne plus défèquer dans ses «couches». C’est l’heure de l’hygiène.
La pratique intensive de la cellulose sur le cul des bébés et des indigents exerce une forte pression sur la forêt amazonienne. Arrêter de chier dans des couches devient un acte citoyen.
— À l’heure de satisfaire ses besoins naturels, le chien prévient son compagnon-humain : c’est l’heure de la promenade quotidienne : je dois chier, camarade.
— Aux camps, les activistes chient sain : chiottes sèches, sciure de bois, pas de mélange entre liquides et solide ; pas d’odeurs.
— À la rose, aux lilas et d’autres plantes exotiques ; patrons, gouvernants, papes, popes et autres icônes, respirent et se torchent, chimique, sur le trône.
Et ta merde, elle sent quoi ?
— Aujourd’hui, je suis migrant ; hier, j’étais migrant ; j’ai marché ; je marche. Échoué dans cette ville portuaire, quelle heure est-elle ? On m’a donné une douche, on m’a donné à manger. Je suis propre sur moi… Je cherche où évacuer le contenu de mes boyaux tordus. Où ?
On accuse les migrants de manquer d’hygiène, avant de les enfermer dans des camps, qui EUX, représentent le manque d’hygiène de la totalité des pays de l’Union européenne.
— À l’âge de l’apprentissage de la «propreté», l’enfant doit détecter le moment pour ne plus défèquer dans ses «couches». C’est l’heure de l’hygiène.
La pratique intensive de la cellulose sur le cul des bébés et des indigents exerce une forte pression sur la forêt amazonienne. Arrêter de chier dans des couches devient un acte citoyen.
— À l’heure de satisfaire ses besoins naturels, le chien prévient son compagnon-humain : c’est l’heure de la promenade quotidienne : je dois chier, camarade.
— Aux camps, les activistes chient sain : chiottes sèches, sciure de bois, pas de mélange entre liquides et solide ; pas d’odeurs.
— À la rose, aux lilas et d’autres plantes exotiques ; patrons, gouvernants, papes, popes et autres icônes, respirent et se torchent, chimique, sur le trône.
Et ta merde, elle sent quoi ?
— Aujourd’hui, je suis migrant ; hier, j’étais migrant ; j’ai marché ; je marche. Échoué dans cette ville portuaire, quelle heure est-elle ? On m’a donné une douche, on m’a donné à manger. Je suis propre sur moi… Je cherche où évacuer le contenu de mes boyaux tordus. Où ?
On accuse les migrants de manquer d’hygiène, avant de les enfermer dans des camps, qui EUX, représentent le manque d’hygiène de la totalité des pays de l’Union européenne.