Leur justice travaille contre les habitants de Villiers-le-Bel
Dix condamnations
après les violences de Villiers-le-Bel en 2007
Les magistrats ont ordonné l’incarcération immédiate de sept de ces jeunes gens qui comparaissaient libres et ont délivré un mandat d’arrêt à l’encontre d’un huitième prévenu absent à l’audience.
Les persnnes condamnées se voyaient reprocher des jets de pierres et de projectiles sur des policiers lors de deux nuits de violences dans cette localité.
Les violences avaient suivi la mort de deux jeunes gens percutés par une voiture de police alors qu’ils circulaient sur une mini-moto.
Le tribunal s’est montré plus sévère que le parquet, qui avait demandé le 3 juillet dernier des peines allant d’un an avec sursis à trois ans de prison ferme. Il n’avait demandé que trois incarcérations immédiates.
Dépourvus de preuves matérielles, les dossiers reposent sur des déclarations, en particulier des dénonciations anonymes et faites contre rémunération, comme le permet une loi récente. Ils sont donc fortement contestés par la défense.
Le procès ne constitue que le premier épisode du traitement judiciaire de ce dossier. Cinq autres personnes mises en examen pour avoir tiré avec des armes à feu sur les policiers ont été renvoyées devant une cour d’assises et ce procès devrait se tenir début 2010.
Plusieurs dizaines de policiers avaient été blessés lors des violences de 2007, parfois par tirs d’armes à feu, et des bâtiments publics avaient été incendiés. Un millier de policiers étaient ensuite intervenus le 18 février 2008 pour tenter d’arrêter les agresseurs.
L’enquête sur la mort des deux jeunes à l’origine des violences n’a pas débouché pour l’instant sur des poursuites, malgré des expertises ouvrant la porte à une possible responsabilité policière, remises au dossier à l’été 2008.
après les violences de Villiers-le-Bel en 2007
Les dix prévenus du premier procès des violences urbaines survenues à Villiers-le-Bel en novembre 2007 ont été condamnés à des peines allant de un à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d’Oise).
Les magistrats ont ordonné l’incarcération immédiate de sept de ces jeunes gens qui comparaissaient libres et ont délivré un mandat d’arrêt à l’encontre d’un huitième prévenu absent à l’audience.
Les persnnes condamnées se voyaient reprocher des jets de pierres et de projectiles sur des policiers lors de deux nuits de violences dans cette localité.
Les violences avaient suivi la mort de deux jeunes gens percutés par une voiture de police alors qu’ils circulaient sur une mini-moto.
Le tribunal s’est montré plus sévère que le parquet, qui avait demandé le 3 juillet dernier des peines allant d’un an avec sursis à trois ans de prison ferme. Il n’avait demandé que trois incarcérations immédiates.
Dépourvus de preuves matérielles, les dossiers reposent sur des déclarations, en particulier des dénonciations anonymes et faites contre rémunération, comme le permet une loi récente. Ils sont donc fortement contestés par la défense.
Le procès ne constitue que le premier épisode du traitement judiciaire de ce dossier. Cinq autres personnes mises en examen pour avoir tiré avec des armes à feu sur les policiers ont été renvoyées devant une cour d’assises et ce procès devrait se tenir début 2010.
Plusieurs dizaines de policiers avaient été blessés lors des violences de 2007, parfois par tirs d’armes à feu, et des bâtiments publics avaient été incendiés. Un millier de policiers étaient ensuite intervenus le 18 février 2008 pour tenter d’arrêter les agresseurs.
L’enquête sur la mort des deux jeunes à l’origine des violences n’a pas débouché pour l’instant sur des poursuites, malgré des expertises ouvrant la porte à une possible responsabilité policière, remises au dossier à l’été 2008.
Leur presse (Reuters), 17 juillet 2009.