Violences policières à Dijon
Petite histoire malheureusement pas exceptionnelle…
Après une course poursuite, l’arrestation est pour le moins musclée : le jeune est jeté par terre, menotté, et reçoit quelques coups de savate, le tout avec les insultes réglementaires («Sale bougnoule», et autres amabilités). Suivront deux jours de garde à vue où les coups succéderont aux brimades, les flics s’y mettant jusqu’à six pour lui faire la misère (une de leurs techniques raffinées étant de tirer les cheveux juste derrière les oreilles…). Les menottes ultra-serrées lui laisseront des marques aux poignets plusieurs semaines plus tard. Le médecin de garde ce jour là, en cheville avec les keufs, refusera de constater les marques de coups.
Après deux jours de séquestration, difficile de se défendre devant un tribunal, et les comparutions immédiates servent précisément à ça : taper fort et à la chaîne sur des gens qui ne sont pas encore remis de leur garde à vue. Bilan : 8 mois ferme, alors qu’il devait entamer quelques jours après un stage dans le cadre de sa deuxième année de BEP (par la suite, l’administration pénitentiaire refusera de le laisser passer son examen en fin d’année, alors que le lycée était d’accord…).
Début mars, un jeune de Chenôve, à peine 18 ans et pas encore son permis, est surpris par les flics au volant d’une voiture. Jusqu’ici rien de bien grave, une connerie juvénile comme tout le monde en a fait. Sauf que les flics mettent la pression, et le prennent en chasse.
Après une course poursuite, l’arrestation est pour le moins musclée : le jeune est jeté par terre, menotté, et reçoit quelques coups de savate, le tout avec les insultes réglementaires («Sale bougnoule», et autres amabilités). Suivront deux jours de garde à vue où les coups succéderont aux brimades, les flics s’y mettant jusqu’à six pour lui faire la misère (une de leurs techniques raffinées étant de tirer les cheveux juste derrière les oreilles…). Les menottes ultra-serrées lui laisseront des marques aux poignets plusieurs semaines plus tard. Le médecin de garde ce jour là, en cheville avec les keufs, refusera de constater les marques de coups.
Après deux jours de séquestration, difficile de se défendre devant un tribunal, et les comparutions immédiates servent précisément à ça : taper fort et à la chaîne sur des gens qui ne sont pas encore remis de leur garde à vue. Bilan : 8 mois ferme, alors qu’il devait entamer quelques jours après un stage dans le cadre de sa deuxième année de BEP (par la suite, l’administration pénitentiaire refusera de le laisser passer son examen en fin d’année, alors que le lycée était d’accord…).
P.-S. La caisse de solidarité dijonnaise a pour but de récolter ce genre de témoignage, et de s’organiser pour ne pas laisser faire, n’hésitez pas à la contacter.
Brassicanigra, 27 juin 2009.