Pour dire non à ce monde capitaliste ! La solidarité et l'entraide doivent s'imposer à Calais avec les migrant-e-s !
Les camps No Border : un outil efficace pour dénoncer les aberrations du système de domination Nord-Sud
No Border («Sans Frontières») lutte pour la liberté de circulation entre les différents pays et plus particulièrement contre les politiques de contrôle de l’immigration au sein de l’Espace Schengen. Pour les capitaux, les marchandises et les gros portefeuilles pas de problème, pas de flicage démesuré. Pour les migrant-es si. C’est que l’État français et les barons de l’économie taisent les véritables raisons de ces afflux massifs de personnes désœuvrées. Sarkozy, en capitaliste averti mais hypocrite, se donne comme excuse les passeurs qui profitent sur le dos de la misère. Encore une fois «Petit Homme» essaye d’endosser le costume de Zorro. Il feint de dénoncer l’exploitation libérale des pays du Sud par les pays du Nord dont l’Europe. Le passeur mafieux ne pèse pas lourd face à ces arguments :
D’abord, grâce à une valeur monétaire euros-dollars dominante face à celle des pays du Sud, les capitalistes du Nord dominent toujours depuis des décennies. Ceux qui migrent faute de rémunération digne de ce nom ou par cessation d’activité non désirée (chômage), ont vite fait le calcul en venant jusqu’ici. On est à même de les comprendre.
Ensuite, par la destruction des cultures vivrières en Afrique en faveur des cultures de rente et d’exportation, ce qui est une autre aberration. Ce sont des politiques imposées par l’Europe et les États-Unis pour profiter au mieux des prix du café, du cacao, etc., et en retour leur vendre leur blé. Résultat, des paysan-es sans terres sont contraint-es d’émigrer pour survivre.
Il y a aussi les guerres impérialistes. Il faut rappeler que la France est impliquée en Afghanistan. Pourquoi ? À cause d’entreprises qui voudraient exploiter le gaz et autres richesses minières dans une démocratie où c’est elles qui dirigeraient en fait. Résultat, des gens qui n’ont rien demandé se trouvent obligés de fuir ces massacres aveugles et terroristes (bombardements). Passons évidemment sur l’Irak ou les guerres civiles en Afrique, financées et armées par qui à on sait…
Enfin, autres grands problèmes, la désertification, les pénuries d’eau, le changement climatique en somme. Ce sont encore ceux du Sud qui trinquent. Encore une fois on leur impose un mode de vie totalement en inadéquation avec les ressources et surtout le bon sens. Plus d’ressources, pas d’travail. Pas d’travail, pas d’nourriture. Pas d’nourriture, famine. Solution : l’émigration avec toutes ses incertitudes et ses dangers. N’oublions pas que le réchauffement climatique incombe aux pays les plus industrialisés, mais ce sont toujours les pays du Sud qui en souffrent le plus…
No Border dénonce aussi les politiques sécuritaires de la forteresse Europe
No Border a aussi pour but de dénoncer le tout répressif de l’État français vis-à-vis des migrant-es en situation difficile et précaire. Son bras armé c’est évidemment la police et ses maudites prisons qu’il a bon ton d’appeler «centres de rétention administrative». Il faut rappeler que le Sarkozy, avec sa loi, a rallongé le temps maximal de rétention de douze à trente-deux jours ! Toujours dans ce cas de figure, on ne compte plus les cas d’humiliations, de brimades et de rafles arbitraires envers ces personnes victimes du système capitaliste. Et que dire de la lutte incessante des sans-papiers pour la reconnaissance de leurs droits !? L’État tient un double discours. D’un côté il expulse des personnes qui veulent aller en Angleterre et qui ne seront donc pas exploitables par le patronat français, et de l’autre il s’arrange pour fermer les yeux sur les travailleurs immigré-es qui, faute de statut légal, sont obligés d’accepter n’importe quels salaires, horaires et conditions de travail ! Qui travaille en plonge, sur les chantiers ou dans les ateliers ? Des esclaves modernes si l’on peut s’exprimer ainsi. Voilà la réalité, et c’est à vomir. Encore plus quand ceux qui dénoncentces injustices sont pris pour cible. Eh ouais, c’est 30.000 EUR d’amende pour qui aide les sans-papiers (article L622-1 du CEDESA : «pour celui qui aura tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger sur le territoire»). De qui s’moque t-on ? Justement, en ne faisant rien pour des personnes livrées à elles-mêmes et ne dénonçant pas les violences policières, on réveille un passé nauséabond de l’histoire française !
No Border n’est en aucun cas un instrument de violence
Attention, une incompréhension s’installe chez les citoyens, notamment ceux de Calais. D’accord, ils n’ont pas choisi d’accueillir ce camp dans leur ville. C’est pourquoi, face à ce projet, la police, les autorités et les médias s’empressent de mener une campagne de désinformation visant à discréditer ce projet solidaire en lui donnant une allure de rassemblement de «casseurs». Ces manœuvres pour jeter le trouble et le discrédit sur un mouvement plus que louable est totalement abject. L’agression commence par cet énorme dispositif policier avec escadrons de CRS, flics en civil, etc. Ces personnes, comme à l’accoutumée, sont promptes à obéir aveuglément. Leur but est évidemment d’empêcher la tenue du camp et on s’en doute, casser du militant. Les habitant-es n’ont rien à craindre des participant-es du camp No Border. La lutte pour la défense des droits de l’Homme et la dignité humaine est pacifiste. Dans ce camp se tiendra des ateliers-discussions, des soirées d’information sur des sujets tels que «Migrations et changements climatiques», «Frontex : l’agence européenne de contrôle aux frontières», ou encore «Le droit d’asile». Des projections de films sur les pays d’origine des migrant-es de Calais donneront l’occasion de mieux discuter avec les personnes concernées des raisons de leur exil. En somme les condés pourront gagner à se cultiver !
Les anarcho-syndicalistes et les syndicalistes révolutionnaires de la CNT se portent solidaires et se fédèrent à cette initiative citoyenne. Initiative qui rejoint nos modes de pensées et d'actions :
Rappel :
No Border («Sans Frontières») lutte pour la liberté de circulation entre les différents pays et plus particulièrement contre les politiques de contrôle de l’immigration au sein de l’Espace Schengen. Pour les capitaux, les marchandises et les gros portefeuilles pas de problème, pas de flicage démesuré. Pour les migrant-es si. C’est que l’État français et les barons de l’économie taisent les véritables raisons de ces afflux massifs de personnes désœuvrées. Sarkozy, en capitaliste averti mais hypocrite, se donne comme excuse les passeurs qui profitent sur le dos de la misère. Encore une fois «Petit Homme» essaye d’endosser le costume de Zorro. Il feint de dénoncer l’exploitation libérale des pays du Sud par les pays du Nord dont l’Europe. Le passeur mafieux ne pèse pas lourd face à ces arguments :
D’abord, grâce à une valeur monétaire euros-dollars dominante face à celle des pays du Sud, les capitalistes du Nord dominent toujours depuis des décennies. Ceux qui migrent faute de rémunération digne de ce nom ou par cessation d’activité non désirée (chômage), ont vite fait le calcul en venant jusqu’ici. On est à même de les comprendre.
Ensuite, par la destruction des cultures vivrières en Afrique en faveur des cultures de rente et d’exportation, ce qui est une autre aberration. Ce sont des politiques imposées par l’Europe et les États-Unis pour profiter au mieux des prix du café, du cacao, etc., et en retour leur vendre leur blé. Résultat, des paysan-es sans terres sont contraint-es d’émigrer pour survivre.
Il y a aussi les guerres impérialistes. Il faut rappeler que la France est impliquée en Afghanistan. Pourquoi ? À cause d’entreprises qui voudraient exploiter le gaz et autres richesses minières dans une démocratie où c’est elles qui dirigeraient en fait. Résultat, des gens qui n’ont rien demandé se trouvent obligés de fuir ces massacres aveugles et terroristes (bombardements). Passons évidemment sur l’Irak ou les guerres civiles en Afrique, financées et armées par qui à on sait…
Enfin, autres grands problèmes, la désertification, les pénuries d’eau, le changement climatique en somme. Ce sont encore ceux du Sud qui trinquent. Encore une fois on leur impose un mode de vie totalement en inadéquation avec les ressources et surtout le bon sens. Plus d’ressources, pas d’travail. Pas d’travail, pas d’nourriture. Pas d’nourriture, famine. Solution : l’émigration avec toutes ses incertitudes et ses dangers. N’oublions pas que le réchauffement climatique incombe aux pays les plus industrialisés, mais ce sont toujours les pays du Sud qui en souffrent le plus…
No Border dénonce aussi les politiques sécuritaires de la forteresse Europe
No Border a aussi pour but de dénoncer le tout répressif de l’État français vis-à-vis des migrant-es en situation difficile et précaire. Son bras armé c’est évidemment la police et ses maudites prisons qu’il a bon ton d’appeler «centres de rétention administrative». Il faut rappeler que le Sarkozy, avec sa loi, a rallongé le temps maximal de rétention de douze à trente-deux jours ! Toujours dans ce cas de figure, on ne compte plus les cas d’humiliations, de brimades et de rafles arbitraires envers ces personnes victimes du système capitaliste. Et que dire de la lutte incessante des sans-papiers pour la reconnaissance de leurs droits !? L’État tient un double discours. D’un côté il expulse des personnes qui veulent aller en Angleterre et qui ne seront donc pas exploitables par le patronat français, et de l’autre il s’arrange pour fermer les yeux sur les travailleurs immigré-es qui, faute de statut légal, sont obligés d’accepter n’importe quels salaires, horaires et conditions de travail ! Qui travaille en plonge, sur les chantiers ou dans les ateliers ? Des esclaves modernes si l’on peut s’exprimer ainsi. Voilà la réalité, et c’est à vomir. Encore plus quand ceux qui dénoncentces injustices sont pris pour cible. Eh ouais, c’est 30.000 EUR d’amende pour qui aide les sans-papiers (article L622-1 du CEDESA : «pour celui qui aura tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger sur le territoire»). De qui s’moque t-on ? Justement, en ne faisant rien pour des personnes livrées à elles-mêmes et ne dénonçant pas les violences policières, on réveille un passé nauséabond de l’histoire française !
No Border n’est en aucun cas un instrument de violence
Attention, une incompréhension s’installe chez les citoyens, notamment ceux de Calais. D’accord, ils n’ont pas choisi d’accueillir ce camp dans leur ville. C’est pourquoi, face à ce projet, la police, les autorités et les médias s’empressent de mener une campagne de désinformation visant à discréditer ce projet solidaire en lui donnant une allure de rassemblement de «casseurs». Ces manœuvres pour jeter le trouble et le discrédit sur un mouvement plus que louable est totalement abject. L’agression commence par cet énorme dispositif policier avec escadrons de CRS, flics en civil, etc. Ces personnes, comme à l’accoutumée, sont promptes à obéir aveuglément. Leur but est évidemment d’empêcher la tenue du camp et on s’en doute, casser du militant. Les habitant-es n’ont rien à craindre des participant-es du camp No Border. La lutte pour la défense des droits de l’Homme et la dignité humaine est pacifiste. Dans ce camp se tiendra des ateliers-discussions, des soirées d’information sur des sujets tels que «Migrations et changements climatiques», «Frontex : l’agence européenne de contrôle aux frontières», ou encore «Le droit d’asile». Des projections de films sur les pays d’origine des migrant-es de Calais donneront l’occasion de mieux discuter avec les personnes concernées des raisons de leur exil. En somme les condés pourront gagner à se cultiver !
Les anarcho-syndicalistes et les syndicalistes révolutionnaires de la CNT se portent solidaires et se fédèrent à cette initiative citoyenne. Initiative qui rejoint nos modes de pensées et d'actions :
— Autogestion,
— Dénonciation du capitalisme et de l’intimidation-répression d’État,
— Solidarité internationale des travailleur-euses,
— Lutte contre le développement de l’univers carcéral décliné sous toutes ses formes,
— Libre circulation et installation des personnes,
— Arrêt des interpellations, oppressions et répressions policières contre les immigré-es et militant-es.
Rappel :
Manifestation transnationale le samedi 27 juin 2009 à 10h
au Phare de Calais, boulevard des Alliés.