Un accident du travail répressif à Athènes
Un policier antiterroriste abattu à Athènes
Il s’agit du plus grave incident depuis les émeutes de décembre dernier dans la capitale grecque.
Le policier, qui avait 41 ans, a été tué de plusieurs balles tirées à bout portant alors qu’il était assis dans sa voiture, affecté à la surveillance d’un témoin impliqué dans une affaire visant un mouvement de guérilla urbaine.
Les deux assaillants, non identifiés, ont disparu dans les rues du quartier densément peuplé de Patissia.
«C’était un meurtre de sang-froid (…). Ils ont sorti leurs armes et l’ont assassiné», a déclaré le porte-parole de la police grecque Panagiotis Stathis aux journalistes.
Plusieurs mouvements anarchistes et gauchistes ont mené une série d’attaques ciblant la police ou les banques depuis qu’un policier a abattu un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, le 6 décembre.
Ce décès avait déclenché pendant plusieurs jours les émeutes les plus violentes depuis la fin du régime militaire en 1974.
L’attaque de mercredi, survenue aux premières heures de la journée, rappelle l’agression d’un autre policier dans la nuit du 4 au 5 janvier, revendiquée par le groupe d’extrême gauche Lutte révolutionnaire en mémoire du meurtre de Grigoropoulos. L’agent de 21 ans avait été grièvement blessé.
Le policier tué mercredi venait de prendre la relève d’un collègue pour surveiller un individu protégé après avoir témoigné contre un membre du groupe Lutte révolutionnaire du peuple, aujourd’hui dissous, condamné avec d’autres en 2004.
La police a ramassé 24 douilles provenant de deux armes différentes sur les lieux du meurtre. «La victime a été tuée d’au moins 15 à 20 balles», a précisé Paganiotis Stathis.
Un médecin légiste a indiqué que le policier n’avait pas eu le temps de dégainer son arme.
«Il porte de multiples blessures par balles, la plupart sur la partie gauche du corps. Son arme était dans sa ceinture», a-t-il dit.
Une vaste chasse à l’homme a été lancée dans le quartier de Patissia pour tenter de retrouver les auteurs du meurtre, qui n’a pas été revendiqué.
Grèce : un policier du service anti-terroriste tué à Athènes
Le policier Nektarios Savas, qui se trouvait dans une voiture banalisée à l’arrêt, a été la cible de tirs d’armes automatiques alors qu’il gardait le domicile d’un témoin dans une affaire de terrorisme.
Il a été atteint d’une quinzaine de balles tirées à bout portant par trois inconnus qui circulaient à moto. Il a été transféré peu après dans un hôpital où les médecins ont constaté son décès.
M. Savas, 41 ans, était marié et père d’un enfant. L’enquête a été confiée au service anti-terroriste auquel appartenait la victime.
L’attaque a eu lieu à 06h20 locales (03h20 GMT). Le policier venait de prendre son service pour protéger le domicile de Sofia Kyriakidou, témoin dans le procès en 2004 du groupe terroriste grec Lutte révolutionnaire populaire (ELA) contre son ex-mari Angeletos Kanas, un membre du groupe.
Arrêtés en février 2003, quatre membres du groupe ELA avaient été condamnés en octobre 2004 en première instance à 25 ans de prison, avant d’être tour à tour remis en liberté conditionnelle, la plupart pour raisons médicales.
Apparu en 1974, après la chute de la dictature des colonels, ELA a cessé ses activités en 1995, après quelque 250 attentats, visant pour l’essentiel des cibles américaines, policières, des banques et des organismes publics.
«Aucun groupe n’a revendiqué pour l’instant l’attentat», a précisé le porte-parole de la police, Panagiotis Stathis.
Il s’agit de la troisième attaque contre des policiers depuis décembre, a souligné M. Stathis.
Deux groupes terroristes locaux issus de l’extrême gauche, «Lutte révolutionnaire» (EA), actif depuis 2003, et la «Secte des révolutionnaires», apparue en février dernier, ont multiplié les actions violentes depuis les émeutes qui ont secoué le pays en décembre après la mort d’un adolescent tué par un policier à Athènes.
Ils ont notamment mitraillé un ministère où ils ont grièvement blessé un policier, et le commissariat de Korydallos dans la banlieue de la capitale, faisant des dégâts matériels.
EA, qui figure sur la liste des organisations terroristes établie par l’Union européenne, a revendiqué jusqu’ici onze attentats à Athènes.
Le groupe s’en prend régulièrement aux forces de l’ordre, avec un retentissant attentat contre un commissariat à Athènes à 100 jours des jeux Olympiques de 2004, et un attentat raté à la bombe en 2006 contre un ancien ministre de l’Intérieur, Georges Voulgarakis. EA avait alors affirmé avoir voulu l’«exécuter».
Le groupe a aussi perpétré en janvier 2007 un attentat à la roquette contre l’ambassade américaine à Athènes, sans faire de victime.
Selon les experts, EA se pose en successeur du groupe grec du 17-Novembre, responsable de 23 assassinats entre 1975 et 2000 et démantelé en 2002. Ce groupe avait notamment tué des policiers, un en 1986 et un autre en 1991.
«Secte des révolutionnaires» est apparu le 5 février avec le mitraillage du commissariat de Korydallos, dont l’objectif revendiqué était de tuer les policiers présents.
Dans un texte extrêmement violent, le groupe avait par ailleurs menacé d’«exécuter» aveuglément des policiers grecs.
Un policier des services antiterroristes grecs a été abattu à Athènes par deux hommes armés qui ont pris la fuite à moto, rapporte la police.
Il s’agit du plus grave incident depuis les émeutes de décembre dernier dans la capitale grecque.
Le policier, qui avait 41 ans, a été tué de plusieurs balles tirées à bout portant alors qu’il était assis dans sa voiture, affecté à la surveillance d’un témoin impliqué dans une affaire visant un mouvement de guérilla urbaine.
Les deux assaillants, non identifiés, ont disparu dans les rues du quartier densément peuplé de Patissia.
«C’était un meurtre de sang-froid (…). Ils ont sorti leurs armes et l’ont assassiné», a déclaré le porte-parole de la police grecque Panagiotis Stathis aux journalistes.
Plusieurs mouvements anarchistes et gauchistes ont mené une série d’attaques ciblant la police ou les banques depuis qu’un policier a abattu un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, le 6 décembre.
Ce décès avait déclenché pendant plusieurs jours les émeutes les plus violentes depuis la fin du régime militaire en 1974.
L’attaque de mercredi, survenue aux premières heures de la journée, rappelle l’agression d’un autre policier dans la nuit du 4 au 5 janvier, revendiquée par le groupe d’extrême gauche Lutte révolutionnaire en mémoire du meurtre de Grigoropoulos. L’agent de 21 ans avait été grièvement blessé.
La police a ramassé 24 douilles provenant de deux armes différentes sur les lieux du meurtre. «La victime a été tuée d’au moins 15 à 20 balles», a précisé Paganiotis Stathis.
Un médecin légiste a indiqué que le policier n’avait pas eu le temps de dégainer son arme.
«Il porte de multiples blessures par balles, la plupart sur la partie gauche du corps. Son arme était dans sa ceinture», a-t-il dit.
Une vaste chasse à l’homme a été lancée dans le quartier de Patissia pour tenter de retrouver les auteurs du meurtre, qui n’a pas été revendiqué.
Leur presse (Reuters), 17 juin 2009.
Grèce : un policier du service anti-terroriste tué à Athènes
Un policier grec du service anti-terroriste a été tué par balles mercredi par des inconnus dans une banlieue d’Athènes, nouvelle attaque contre la police depuis les émeutes de décembre en Grèce.
Le policier Nektarios Savas, qui se trouvait dans une voiture banalisée à l’arrêt, a été la cible de tirs d’armes automatiques alors qu’il gardait le domicile d’un témoin dans une affaire de terrorisme.
Il a été atteint d’une quinzaine de balles tirées à bout portant par trois inconnus qui circulaient à moto. Il a été transféré peu après dans un hôpital où les médecins ont constaté son décès.
M. Savas, 41 ans, était marié et père d’un enfant. L’enquête a été confiée au service anti-terroriste auquel appartenait la victime.
L’attaque a eu lieu à 06h20 locales (03h20 GMT). Le policier venait de prendre son service pour protéger le domicile de Sofia Kyriakidou, témoin dans le procès en 2004 du groupe terroriste grec Lutte révolutionnaire populaire (ELA) contre son ex-mari Angeletos Kanas, un membre du groupe.
Arrêtés en février 2003, quatre membres du groupe ELA avaient été condamnés en octobre 2004 en première instance à 25 ans de prison, avant d’être tour à tour remis en liberté conditionnelle, la plupart pour raisons médicales.
Apparu en 1974, après la chute de la dictature des colonels, ELA a cessé ses activités en 1995, après quelque 250 attentats, visant pour l’essentiel des cibles américaines, policières, des banques et des organismes publics.
«Aucun groupe n’a revendiqué pour l’instant l’attentat», a précisé le porte-parole de la police, Panagiotis Stathis.
Il s’agit de la troisième attaque contre des policiers depuis décembre, a souligné M. Stathis.
Deux groupes terroristes locaux issus de l’extrême gauche, «Lutte révolutionnaire» (EA), actif depuis 2003, et la «Secte des révolutionnaires», apparue en février dernier, ont multiplié les actions violentes depuis les émeutes qui ont secoué le pays en décembre après la mort d’un adolescent tué par un policier à Athènes.
Ils ont notamment mitraillé un ministère où ils ont grièvement blessé un policier, et le commissariat de Korydallos dans la banlieue de la capitale, faisant des dégâts matériels.
EA, qui figure sur la liste des organisations terroristes établie par l’Union européenne, a revendiqué jusqu’ici onze attentats à Athènes.
Le groupe s’en prend régulièrement aux forces de l’ordre, avec un retentissant attentat contre un commissariat à Athènes à 100 jours des jeux Olympiques de 2004, et un attentat raté à la bombe en 2006 contre un ancien ministre de l’Intérieur, Georges Voulgarakis. EA avait alors affirmé avoir voulu l’«exécuter».
Le groupe a aussi perpétré en janvier 2007 un attentat à la roquette contre l’ambassade américaine à Athènes, sans faire de victime.
Selon les experts, EA se pose en successeur du groupe grec du 17-Novembre, responsable de 23 assassinats entre 1975 et 2000 et démantelé en 2002. Ce groupe avait notamment tué des policiers, un en 1986 et un autre en 1991.
«Secte des révolutionnaires» est apparu le 5 février avec le mitraillage du commissariat de Korydallos, dont l’objectif revendiqué était de tuer les policiers présents.
Dans un texte extrêmement violent, le groupe avait par ailleurs menacé d’«exécuter» aveuglément des policiers grecs.
Leur presse (Didier Kunz, AFP), 17 juin.