Coupat sort jeudi
Le parquet de Paris ne s’oppose plus
à la remise en liberté de Julien Coupat
Écroué depuis le 15 novembre dernier à la prison parisienne de la Santé, Julien Coupat a été entendu mercredi après-midi par le juge d’instruction en charge de cette affaire. Sa remise en liberté pourrait intervenir jeudi, précise-t-on de source judiciaire.
Julien Coupat est mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et «direction d’une structure à vocation terroriste», des chefs passibles de la cour d’assises. Il a toujours protesté de son innocence.
On explique de source judiciaire que le juge d’instruction avait demandé mardi au parquet de se prononcer sur une éventuelle remise en liberté de Julien Coupat. Le parquet ne s’y pas opposé à l’issue de l’audition mercredi, estimant qu’il n’y avait plus de risques de «concertation frauduleuse» entre les neuf personnes mises en examen ni de risques de pression sur les témoins.
Le parquet s’était jusqu’à présent opposé plusieurs fois à la remise en liberté. Les avocats de Julien Coupat et des autres mis en examen ont toujours dénoncé une «instrumentalisation politique» de ce dossier.
Julien Coupat va être remis en liberté
Le juge antiterroriste Thierry Fragnoli, chargé de l’enquête sur des sabotages de lignes TGV à l’automne 2008, l’a entendu toute la journée en présence de son avocate, Me Irène Terrel. Il devrait rendre son ordonnance dans la foulée.
Mis en examen, avec huit autres personnes, pour «destructions et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», Julien Coupat était, dans ce dossier, le dernier à être encore incarcéré. Les enquêteurs le présentent comme le leader d’un groupe d’activistes de l’utra-gauche qui, installé dans le village Corrézien de Tarnac, s’apprêtait fin 2008 à se lancer dans des actions terroristes. Une «pathétique allégation», selon Julien Coupat, qui s’est longuement exprimé dans une interview publiée il y a deux jours dans Le Monde.
Au vu du dossier remis au Parquet mardi soir par le juge d’instruction, le Procureur de la République a estimé que la détention n’était plus nécessaire et qu’il ne s’opposerait pas à une remise en liberté. Certains critères justifiant la détention, comme le risque de pression sur témoins, n’existent plus, tous les protagonistes ayant été entendus dans ce dossier. À Paris, le 28 avril, puis à Rouen, le 18 mai, quatre personnes considérées comme des proches des «neuf de Tarnac» ont été interpellées et longuement auditionnées dans le cadre de l’enquête. Elles ont été libérées sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elles. «La prolongation de ma détention est une petite vengeance», proclamait Julien Coupat dans son interview. La pique, violente, pourrait avoir fait mouche.
à la remise en liberté de Julien Coupat
Le parquet de Paris ne s’oppose plus à la remise en liberté de Julien Coupat, considéré comme le responsable d’une cellule qualifiée d’anarcho-autonome à l’origine d’actes de malveillance contres des lignes TGV de la SNCF, a-t-on appris mercredi soir de source judiciaire.
Écroué depuis le 15 novembre dernier à la prison parisienne de la Santé, Julien Coupat a été entendu mercredi après-midi par le juge d’instruction en charge de cette affaire. Sa remise en liberté pourrait intervenir jeudi, précise-t-on de source judiciaire.
Julien Coupat est mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et «direction d’une structure à vocation terroriste», des chefs passibles de la cour d’assises. Il a toujours protesté de son innocence.
On explique de source judiciaire que le juge d’instruction avait demandé mardi au parquet de se prononcer sur une éventuelle remise en liberté de Julien Coupat. Le parquet ne s’y pas opposé à l’issue de l’audition mercredi, estimant qu’il n’y avait plus de risques de «concertation frauduleuse» entre les neuf personnes mises en examen ni de risques de pression sur les témoins.
Le parquet s’était jusqu’à présent opposé plusieurs fois à la remise en liberté. Les avocats de Julien Coupat et des autres mis en examen ont toujours dénoncé une «instrumentalisation politique» de ce dossier.
Leur presse (AP), 27 mai 2009 - 21h59.
Julien Coupat va être remis en liberté
La libération de Julien Coupat serait «imminente». «Son paquetage est prêt. Sa fouille est prête. Son pécule est prêt», indique un surveillant de la maison d’arrêt de la Santé, où celui qui est présenté comme «le leader du groupe de Tarnac» est incarcéré depuis six mois.
Le juge antiterroriste Thierry Fragnoli, chargé de l’enquête sur des sabotages de lignes TGV à l’automne 2008, l’a entendu toute la journée en présence de son avocate, Me Irène Terrel. Il devrait rendre son ordonnance dans la foulée.
Mis en examen, avec huit autres personnes, pour «destructions et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», Julien Coupat était, dans ce dossier, le dernier à être encore incarcéré. Les enquêteurs le présentent comme le leader d’un groupe d’activistes de l’utra-gauche qui, installé dans le village Corrézien de Tarnac, s’apprêtait fin 2008 à se lancer dans des actions terroristes. Une «pathétique allégation», selon Julien Coupat, qui s’est longuement exprimé dans une interview publiée il y a deux jours dans Le Monde.
Au vu du dossier remis au Parquet mardi soir par le juge d’instruction, le Procureur de la République a estimé que la détention n’était plus nécessaire et qu’il ne s’opposerait pas à une remise en liberté. Certains critères justifiant la détention, comme le risque de pression sur témoins, n’existent plus, tous les protagonistes ayant été entendus dans ce dossier. À Paris, le 28 avril, puis à Rouen, le 18 mai, quatre personnes considérées comme des proches des «neuf de Tarnac» ont été interpellées et longuement auditionnées dans le cadre de l’enquête. Elles ont été libérées sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elles. «La prolongation de ma détention est une petite vengeance», proclamait Julien Coupat dans son interview. La pique, violente, pourrait avoir fait mouche.
Leur presse (Élisabeth Fleury, Le Parisien), 27 mai - 21h29.