Reclaim the streets du 16 mai à Bienne

Publié le par la Rédaction

Communiqué du collectif Tripouze
concernant la manifestation du 16 mai 2009 à Bienne


Nous tirons un bilan positif de cette Reclaim the streets en soutient au squat Tripouze qui a rassemblé environ 300 personnes.

Avec ses trois chars sonores cette manifestation a déambulé pendant environ trois heures dans la ville dans une ambiance festive et sans aucun débordement.

En fin de manifestation nous avons occupé un terrain vide depuis six ans entre la rue Moser et Aebi pour y faire des concerts. Nous avons choisi ce lieu car il symbolise le comportement des propriétaires immobiliers qui détruisent des maisons vivantes qui font le charme de cette ville pour y construire des blocs de béton ou pour laisser les terrains à l’abandon. Ils aseptisent nos quartier dans une logique de profit.

Nous considérons le droit de manifester et la liberté d’expression comme un droit fondamental c’est pourquoi nous n’avons pas demandé d’autorisation à la ville.

À propos des débordements qui ont eu lieu en marge de la manifestation nous voulons dénoncer les contrôles d’identité arbitraires et la violence policière qu’ont subi ces personnes qui n’ont rien fait d’autre que de participer à une fête de rue.

De la culture et du bruit
contre le béton et le profit
Tripouze Bleibt!!!

Indymedia Suisse romande, 18 mai 2009.


La manif
dégénère

Samedi soir, la police a dû intervenir aux gaz  irritant et au tir de balles en caoutchouc pour calmer les débordements liés à la manifestations organisée par Tripouze.

Samedi, les squatters du collectif Tripouze avaient réuni une centaine de sympathisants qui, comme eux, s’opposent à la destruction de bâtiments vides en ville de Bienne et l’expulsion des squatters. Réunis à 15 heures à la Coupole, les manifestants ont sillonné pacifiquement les rues de la ville (sans autorisation de la police), engendrant d’importantes perturbations du trafic sur les routes situées sur l’axe nord. Puis, le cortège a occupé l’aire située entre les rues Moser et Aebi.

«Les manifestants ont causé des dommages à la propriété dans le secteur des rues Aebi et Moser. Ils ont notamment sprayé des quelques bâtiments. Nous ne connaissons pas encore le montant chiffré des dégâts», confie Heinz Pfeuti, porte-parole de la police cantonale.

Aux alentours de 22 heures, la police a effectué des contrôles d’identité des manifestants qui quittaient les lieux et ont alors été bombardés de jets de pierre, de bouteilles et d’autres objets. «Les policiers sur place ont donc été obligés de faire usage de tirs de balles en caoutchouc et de gaz irritants, au niveau de la place de la Croix, pour tenter de maîtriser la situation qui dégénérait», poursuit le porte-parole.

Suite à ces altercations, la police a encore contrôlé l’identité  d’une dizaine de personnes, relâchées après avoir été auditionnées. La police précise encore qu’elles seront dénoncées.

Du côté du collectif Tripouze, organisateur de la manifestation, personne n’était, hier, joignable pour commenter les événements de samedi.

Leur presse (Le Journal du Jura), 17 mai.


Squats à Bienne :
Incidents entre la police et des manifestants


La police a dû faire usage de balles en caoutchouc et de gaz irritants samedi à Bienne lors dun contrôle didentité à lissue dune manifestation non autorisée en faveur des squatters. Dix personnes ont arrêtées puis relâchées.

Les forces de l
ordre ont été bombardées de jets de pierres, de bouteilles et dautres objets lorsquelles ont voulu procédé à des contrôles didentité en raison des dommages commis à la propriété. Les milieux anarchistes biennois avaient appelé à protester contre lexpulsion de squatters et les démolitions de maisons vides.

Leur presse (ats), 17 mai.
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G
hé bien, en passant du texte des défenseurs du sqatt à celui de la presse de droite, j'ai l'impression d'entendre deux histoires différentes! Quelle bande de menteurs !
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