La police turque travaille
Fusillade à Istanbul :
Trois tués, huit blessés dont un journaliste
La fusillade a éclaté tôt le matin au moment où la police s’apprêtait à effectuer une descente dans l’appartement abritant un activiste d’extrême-gauche, considéré comme l’un des chefs de l’organisation clandestine «commandement révolutionnaire», a indiqué M. Atalay en conférence de presse à Istanbul.
L’homme, qui était seul et disposait d’une importante quantité de munitions et d’engins explosifs, a tiré sur des policiers qui avaient cerné son immeuble dans le district de Bostanci.
Il a résisté pendant des heures, se servant de ses munitions et bombes qu’il a utilisé de nombreuses fois, provoquant plusieurs explosions. Des équipes spéciales de la police ont été dépêchées sur place, une zone résidentielle très fréquentée de la partie asiatique d’Istanbul, bouclée par la police.
Un civil qui se trouvait en dehors du périmètre de sécurité a été tué par une balle perdue qui l’a touché à la tête, a déploré le ministre. Un caméraman de la chaîne privée NTV a été blessé légèrement à l’oreille par un ricochet.
Cette opération de police s’inscrivait dans le cadre des efforts destinés à prévenir des attaques de militants d’extrême-gauche et de «séparatistes», c’est-à-dire de membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), a déclaré à NTV le gouverneur d’Istanbul Muammer Güler. Il a fait état d’une quarantaine d’arrestations ces dernières 24 heures à Istanbul.
Par ailleurs, dans des opérations réalisées vraisemblablement simultanément dans plusieurs provinces de Turquie et visant des organisations islamistes clandestines, une cinquantaine de personnes ont été arrêtées, a rapporté l’agence de presse Anatolie. Parmi les personnes arrêtées figurent des membres présumés de la branche turque du réseau terroriste Al-Qaïda, selon l’agence.
Plusieurs blessés à Istanbul dans des raids contre des activistes
La police, lourdement armée, a lancé un raid avant l’aube contre un appartement situé dans la partie asiatique de la ville. Le bâtiment, d’où s’échappait une épaisse fumée, était survolé dans la matinée par des hélicoptères. Les forces de l’ordre ont mené durant la nuit une soixantaine de raids contre des activistes d’extrême gauche soupçonnés de préparer des «attaques spectaculaires».
La police a fait état d’une cinquantaine d’arrestations dans sept villes de Turquie, selon l’Agence anatolienne de presse. Outre les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), plusieurs groupes armés d’extrême gauche ainsi que des groupes radicaux islamistes sont actifs en Turquie.
Trois tués, huit blessés dont un journaliste
Trois personnes ont été tuées — un extrémiste de gauche, un policier et un civil — et sept autres policiers et un journaliste ont été blessés lundi lors d’une fusillade qui a duré six heures en plein centre de la rive asiatique d’Istanbul, a annoncé le ministre de l’Intérieur Besir Atalay.
La fusillade a éclaté tôt le matin au moment où la police s’apprêtait à effectuer une descente dans l’appartement abritant un activiste d’extrême-gauche, considéré comme l’un des chefs de l’organisation clandestine «commandement révolutionnaire», a indiqué M. Atalay en conférence de presse à Istanbul.
L’homme, qui était seul et disposait d’une importante quantité de munitions et d’engins explosifs, a tiré sur des policiers qui avaient cerné son immeuble dans le district de Bostanci.
Il a résisté pendant des heures, se servant de ses munitions et bombes qu’il a utilisé de nombreuses fois, provoquant plusieurs explosions. Des équipes spéciales de la police ont été dépêchées sur place, une zone résidentielle très fréquentée de la partie asiatique d’Istanbul, bouclée par la police.
Cette opération de police s’inscrivait dans le cadre des efforts destinés à prévenir des attaques de militants d’extrême-gauche et de «séparatistes», c’est-à-dire de membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), a déclaré à NTV le gouverneur d’Istanbul Muammer Güler. Il a fait état d’une quarantaine d’arrestations ces dernières 24 heures à Istanbul.
Par ailleurs, dans des opérations réalisées vraisemblablement simultanément dans plusieurs provinces de Turquie et visant des organisations islamistes clandestines, une cinquantaine de personnes ont été arrêtées, a rapporté l’agence de presse Anatolie. Parmi les personnes arrêtées figurent des membres présumés de la branche turque du réseau terroriste Al-Qaïda, selon l’agence.
Leur presse (AFP), 27 avril 2009 - vers midi.
Plusieurs blessés à Istanbul dans des raids contre des activistes
Sept policiers turcs et deux civils ont été blessés, lundi 27 avril, dans une fusillade à Istanbul lors d’une opération contre une cellule d’activistes d’extrême gauche, indiquent les autorités.
La police, lourdement armée, a lancé un raid avant l’aube contre un appartement situé dans la partie asiatique de la ville. Le bâtiment, d’où s’échappait une épaisse fumée, était survolé dans la matinée par des hélicoptères. Les forces de l’ordre ont mené durant la nuit une soixantaine de raids contre des activistes d’extrême gauche soupçonnés de préparer des «attaques spectaculaires».
La police a fait état d’une cinquantaine d’arrestations dans sept villes de Turquie, selon l’Agence anatolienne de presse. Outre les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), plusieurs groupes armés d’extrême gauche ainsi que des groupes radicaux islamistes sont actifs en Turquie.
Leur presse (Le Monde), 27 avril - 11h04.