Manif nantaise contre toutes les répressions
contre les répressions
400 personnes ont manifesté ce samedi «contre toutes les répressions», à l’appel d’un collectif d’associations et mouvements politiques. Le cortège, parti de la place Bretagne à 15h, est remonté vers l’ancien palais de justice, a fait une halte devant la Maison d’arrêt et la gendarmerie, faisant exploser pétards et feux d’artifice. Sur le parcours en centre ville, des manifestants ont fait voler en éclats sucettes d’affiches publicitaires, vitrines de banques et d’un syndic immobilier. À 17h, les forces de police se montrant plus présentes, la manifestation s’est rapidement dispersée.
Leur presse (Ouest France), 25 avril 2009 - 17h54.
Nantes : Dégradations à la fin de la manifestation
contre toutes les répressions
À Nantes, des dégradations ont été commises à la fin de la manifestation contre toutes les répressions, organisée à l’appel d’un collectif régional d’une dizaine d’associations. Des vitrines ont été brisées, des panneaux publicitaires endommagés, et des tags inscrits (notamment à l’Anpe) à Guist’hau, près de la maison d’arrêt et de la Tour Bretagne. Les forces de l’ordre étaient nombreuses. Aucune interpellation n’a eu lieu pour l’instant. Les manifestants se sont dispersés vers 17 heures.
Leur presse (Presse Océan), 25 avril - 17h20.
Premiers témoignages de la répression policière
18h03 : Malgré la dislocation de la manif depuis largement plus d’une heure, une vingtaine de flics patrouillent actuellement (18h) vers la rue des Carmes (Cercle Rouge…) visiblement dans le but de coffrer du monde selon le témoignage téléphonique reçu…
19h36 : Les keufs ratissent en ville et dans les bars. La Perle bien sûr… Six personnes auraient été arrêtées. Ils seraient de la CNT Brest. Il y aurait eu aussi des blessés à Bouffay aussi. Rassemblement à Waldeck de suite.
19h56 : Les Compagnie de Répression Sanguinaire ont interpellé dans qui était à la manif contre les répressions, dans un bar du Bouffay, en pétant tout. Bilan, un crâne ouvert et quelqu’un aux urgences. Je n’ai pas pu y assister mais je [suis] passé avant et après l’action. Le RG d’Artagnan a été pris à partie après l’action, alors qu’il passait dans la rue. Je n’aurais pas aimé être à sa place.
20h06 : Les Brestois sont libres. X de Bzh 44 a été arrêté. Un blessé au CHU. Rassemblement devant Waldeck un peu faible … à renforcer si vous pouvez.
Pour finir je pense à la phrase de Coluche : «Les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre !»
PS : Ils ont donc débarqué à La Perle et au Cercle Rouge à ma connaissance.
Indymedia Nantes, 25 avril.
Appel à témoignage
De la casse à la manif de Nantes hier
Tout a commencé par un rassemblement sage sur la place Bretagne. Le temps que se retrouvent les divers groupes nantais et bretons qui avaient lancé cet appel unitaire «contre toutes les répressions».
Leur point commun : «On a tous ici, de près ou de loin, des connaissances qui ont subi les effets de la politique répressive de l’État, répression policière mais aussi sociale qui touche les précaires, les chômeurs», dit une manifestante qui affiche son appartenance au Nouveau parti anticapitaliste. Présents aussi, des enseignants, une poignée de syndicalistes, des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dont certains membres sont poursuivis pour avoir entarté un élu, empêché les analyses du sol en dérobant les carottages. Des militants pour la réunification de la Bretagne.
Sur les 400 manifestants, les jeunes forment le gros de la troupe. Une jeune fille, bientôt majeure, vient «protester contre les répressions policières. Cette nuit, à Nantes, avec un groupe d’amis, on a assisté à l’arrestation violente d’un jeune beur. Choqués, on a essayé de parler avec les policiers. Du coup, ils ont pris un de nos copains et il a passé sa nuit en garde à vue. On en a pleuré. C’est écœurant de voir ça.»
Mauvaise tournure
Dès que le cortège s’élance, quelques-uns se mettent à démonter des pavés. Des militants d’extrême gauche, aguerris, qui ont prévu capuches, masques, pétards et bombes de peinture prennent la tête du défilé. Brandissant leurs drapeaux noirs, ils avancent masqués pour la plupart.
Aux abords de la maison d’arrêt, on frise le show pyrotechnique. De gros pétards sont projetés par-dessus le mur de l’enceinte. Puis, à court de poudre, une fois arrivés au niveau du boulevard Guist’hau, un premier support publicitaire est vandalisé. L’affiche arrachée pour laisser place à ce message : «Ils ont brisé nos rêves».
Ensuite, c’est la vitrine d’un syndic immobilier qui subit les assauts des casseurs. «Vengeance» dit le tag. Puis quatre banques signées de «Mort aux banquiers, crève capital, vive la crise».
En découvrant les premiers dégâts, les manifestants de la queue de cortège, tout à fait paisibles, blêmissent. Ils n’apprécient pas la tournure que prend la manif et préfèrent prendre la tangente. Effrayés aussi par un brusque mouvement de recul au pas de course du cortège qui vient de se retrouver nez à nez avec des forces de police au bout du boulevard Guist’hau.
Finalement, les CRS se placent de manière à obliger les manifestants à retourner vers la place Bretagne. Il est 17 heures. Ils ne sont plus qu’une centaine, se tiennent groupés. Le long de la ligne de tram, une dernière vitre tombe. Et comme une volée de moineaux, les casseurs s’éparpillent d’un pas rapide dans les rues animées de la ville, ôtant rapidement leurs foulards, bonnets, cagoules.
De la casse à la manif de Nantes hier
La manifestation contre les répressions a laissé des traces hier dans le centre de Nantes. Vitrines de banques et supports de pub éclatés. La police a interpellé deux jeunes en fin de journée.
Tout a commencé par un rassemblement sage sur la place Bretagne. Le temps que se retrouvent les divers groupes nantais et bretons qui avaient lancé cet appel unitaire «contre toutes les répressions».
Leur point commun : «On a tous ici, de près ou de loin, des connaissances qui ont subi les effets de la politique répressive de l’État, répression policière mais aussi sociale qui touche les précaires, les chômeurs», dit une manifestante qui affiche son appartenance au Nouveau parti anticapitaliste. Présents aussi, des enseignants, une poignée de syndicalistes, des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dont certains membres sont poursuivis pour avoir entarté un élu, empêché les analyses du sol en dérobant les carottages. Des militants pour la réunification de la Bretagne.
Mauvaise tournure
Dès que le cortège s’élance, quelques-uns se mettent à démonter des pavés. Des militants d’extrême gauche, aguerris, qui ont prévu capuches, masques, pétards et bombes de peinture prennent la tête du défilé. Brandissant leurs drapeaux noirs, ils avancent masqués pour la plupart.
Ensuite, c’est la vitrine d’un syndic immobilier qui subit les assauts des casseurs. «Vengeance» dit le tag. Puis quatre banques signées de «Mort aux banquiers, crève capital, vive la crise».
Finalement, les CRS se placent de manière à obliger les manifestants à retourner vers la place Bretagne. Il est 17 heures. Ils ne sont plus qu’une centaine, se tiennent groupés. Le long de la ligne de tram, une dernière vitre tombe. Et comme une volée de moineaux, les casseurs s’éparpillent d’un pas rapide dans les rues animées de la ville, ôtant rapidement leurs foulards, bonnets, cagoules.
Les deux militants bretons interpellés hier remis en liberté
Les deux militants bretons, dont le porte-parole du collectif 44=Breizh, ont retrouvé la liberté ce matin. Ils avaient été interpellés hier samedi vers 18h, dans le quartier Bouffay, lors d’une opération de contrôles d’identité dans des cafés du centre de Nantes après la manifestation agitée de l’après-midi. Âgés de 47 ans et 27 ans, ils seront convoqués devant le juge en octobre.
(12h24)
Leur presse (Ouest France), 26 avril.