Répression à Strasbourg, 5 avril
17h54 - Fichage et fouille sur le camp : La police fiche et fouille toutes les personnes en partance et aux abords du village. Celui-ci ne contient plus beaucoup de gens.
17h51 - Appel à la presse pour rejoindre en urgence le village : La police cernant le village, la presse est appelée à le rejoindre rapidement.
17h24 - Véritable état de siège au Neuhof :
Les policiers sont partout, ils procèdent à des palpations non réglementaires sur des filles. La police fouille les personnes et arrête arbitrairement.
Présence de canons à eau.
La population est excédée de ce harcèlement policier, à tel point que Ries doit s’y rendre.
Présence autour du camps de 22 bus de CRS cagoulés.
17h20 - Saisies et fouilles aux abords du village : La police cerne totalement le village. Les vêtements noirs sont systématiquement saisis. On nous signale de nombreux cas de fouille sur des personnes de sexe féminin, exécutées par les forces de police — pourtant, aucun agent de sexe féminin n’est visible… Il semblerait que la police cherche à justifier le chiffre de 300 arrestations avancé par Michèle Alliot-Marie hier soir. Ce chiffre est en effet bien loin de la trentaine de gardes à vue effectivement constatées.
17h08 - La police identifie les documents politiques et les personnes : La police photographie tout document politique et la personne l’ayant en possession au village et à la gare. Rappelons que la destruction totale des photos n’a lieu que quand d’autres photos sont reprises sur les photos effacées.
16h54 - À propos des fouilles : Plusieurs femmes du village se plaignent du fait que les fouilles (palpations) ne soient effectuées que par des agents de sexe masculin.
16h36 - Attention ! Un groupe de 50 fascistes est en train de se déplacer vers le village. Ils sont à la hauteur de la Kibitzenau.
16h36 - Interpellation : Un membre de Indymedia Londres vient de se faire interpeller avec son matériel en rejoignant le commissariat.
16h34 - Attention ! La police cherche des «têtes» : La legal team vient d’apprendre d’une source policière que l’ensemble du dispositif policier qui encercle le village, avait pour but de rechercher des personnes qu’elle a «identifié». la police affirme ne pas empêcher les gens de sortir du village.
16h10 - Confiscations à la sortie du village : Des confiscations de matériel photo et vidéo sont signalées à la sortie du village. Quatre personnes sont conduites à l’hôtel de police pour visionner les enregistrements, dans l’objectif évident d’utiliser son contenu pour les suites juridiques. Pour éviter toute confusion, la confiscation a bien eu lieu en dehors du village.
12h44 - La police est autour du camp et procède à des arrestations. Information urgente de la legal team : La police est autour du village et elle prend position (60 véhicules, 30 fourgons, bus de la gendarmerie mobile, hélicoptère). La police contrôle les sorties du village. On peut craindre une volonté d’évacuation du camp.
Opération de contrôle de militants à Strasbourg
Dimanche, les personnes sortant du village alternatif ont été fouillées et filmées par des gendarmes au niveau d'un barrage à la sortie du camp abritant les personnes mobilisées contre le sommet de l'Otan.
"Ils prennent des photos de nos affaires, de nos papiers d'identité, et on est photographié sous toutes les coutures", selon un militant.
Sur son site internet, le collectif Legal Team, qui soutient juridiquement les anti-Otan, signalait aussi vers 16H00 des contrôles massifs en gare de Strasbourg et dans plusieurs rues de la ville. Legal Team signale aussi des confiscations de matériel photo et vidéo à la sortie du village, qui n'ont pu être confirmées par les autorités.
Les violences lors de la manifestation anti-OTAN samedi à Strasbourg ont donné lieu à 300 interpellations (des comparutions immédiates sont prévues lundi, selon la justice) et fait une cinquantaine de blessés légers, ont indiqué dimanche les autorités françaises. Les violences ont fait 49 blessés légers, dont 15 parmi les forces de l'ordre et les pompiers et un journaliste, a de son côté annoncé la préfecture.
Les responsables d'organisations pacifiques se sont désolidarisés dimanche des violences qui ont émaillé la manifestation. "Je regrette profondément ce qui a eu lieu hier", a déclaré l'Allemand Reiner Braun, porte-parole du Comité international de coordination du contre-sommet de l'Otan, "c'était comme une gifle pour le mouvement pacifiste, la violence n'a fait que soutenir l'Otan".
Presse jaune (France 2), 5 avril 2009 (17h40).
17h51 - Appel à la presse pour rejoindre en urgence le village : La police cernant le village, la presse est appelée à le rejoindre rapidement.
17h24 - Véritable état de siège au Neuhof :
Les policiers sont partout, ils procèdent à des palpations non réglementaires sur des filles. La police fouille les personnes et arrête arbitrairement.
Présence de canons à eau.
La population est excédée de ce harcèlement policier, à tel point que Ries doit s’y rendre.
Présence autour du camps de 22 bus de CRS cagoulés.
17h20 - Saisies et fouilles aux abords du village : La police cerne totalement le village. Les vêtements noirs sont systématiquement saisis. On nous signale de nombreux cas de fouille sur des personnes de sexe féminin, exécutées par les forces de police — pourtant, aucun agent de sexe féminin n’est visible… Il semblerait que la police cherche à justifier le chiffre de 300 arrestations avancé par Michèle Alliot-Marie hier soir. Ce chiffre est en effet bien loin de la trentaine de gardes à vue effectivement constatées.
17h08 - La police identifie les documents politiques et les personnes : La police photographie tout document politique et la personne l’ayant en possession au village et à la gare. Rappelons que la destruction totale des photos n’a lieu que quand d’autres photos sont reprises sur les photos effacées.
16h54 - À propos des fouilles : Plusieurs femmes du village se plaignent du fait que les fouilles (palpations) ne soient effectuées que par des agents de sexe masculin.
16h36 - Attention ! Un groupe de 50 fascistes est en train de se déplacer vers le village. Ils sont à la hauteur de la Kibitzenau.
16h36 - Interpellation : Un membre de Indymedia Londres vient de se faire interpeller avec son matériel en rejoignant le commissariat.
16h34 - Attention ! La police cherche des «têtes» : La legal team vient d’apprendre d’une source policière que l’ensemble du dispositif policier qui encercle le village, avait pour but de rechercher des personnes qu’elle a «identifié». la police affirme ne pas empêcher les gens de sortir du village.
16h10 - Confiscations à la sortie du village : Des confiscations de matériel photo et vidéo sont signalées à la sortie du village. Quatre personnes sont conduites à l’hôtel de police pour visionner les enregistrements, dans l’objectif évident d’utiliser son contenu pour les suites juridiques. Pour éviter toute confusion, la confiscation a bien eu lieu en dehors du village.
12h44 - La police est autour du camp et procède à des arrestations. Information urgente de la legal team : La police est autour du village et elle prend position (60 véhicules, 30 fourgons, bus de la gendarmerie mobile, hélicoptère). La police contrôle les sorties du village. On peut craindre une volonté d’évacuation du camp.
Antirépression Strasbourg, 5 avril 2009.
Opération de contrôle de militants à Strasbourg
Les forces de l'ordre ont mené dimanche à Strasbourg une vaste opération de contrôle.
Dimanche, les personnes sortant du village alternatif ont été fouillées et filmées par des gendarmes au niveau d'un barrage à la sortie du camp abritant les personnes mobilisées contre le sommet de l'Otan.
Sur son site internet, le collectif Legal Team, qui soutient juridiquement les anti-Otan, signalait aussi vers 16H00 des contrôles massifs en gare de Strasbourg et dans plusieurs rues de la ville. Legal Team signale aussi des confiscations de matériel photo et vidéo à la sortie du village, qui n'ont pu être confirmées par les autorités.
Les violences lors de la manifestation anti-OTAN samedi à Strasbourg ont donné lieu à 300 interpellations (des comparutions immédiates sont prévues lundi, selon la justice) et fait une cinquantaine de blessés légers, ont indiqué dimanche les autorités françaises. Les violences ont fait 49 blessés légers, dont 15 parmi les forces de l'ordre et les pompiers et un journaliste, a de son côté annoncé la préfecture.
Les responsables d'organisations pacifiques se sont désolidarisés dimanche des violences qui ont émaillé la manifestation. "Je regrette profondément ce qui a eu lieu hier", a déclaré l'Allemand Reiner Braun, porte-parole du Comité international de coordination du contre-sommet de l'Otan, "c'était comme une gifle pour le mouvement pacifiste, la violence n'a fait que soutenir l'Otan".
Presse jaune (France 2), 5 avril 2009 (17h40).