Archives de l'athéisme
saintClaude, 6 février 1906
« Vers 1 heure, l’église fut entourée et assaillie par des bandes ignobles chantant l’Internationale. Ils ont commencé par casser les vitres de l’évêché, de la cure, du Cercle catholique, de la maîtrise. Dans la cour de la maîtrise, une statue de la Vierge a été enlevée, portée à trois cents mètres de là et précipitée du haut du pont suspendu.
Après une heure au moins de désordres et de violences, les apaches ont réussi à enfoncer une des portes de la cathédrale. Alors ç’a été une scène indescriptible de pillage et de destruction : les autels, la salle capitulaire ont été saccagés, les ornements sacerdotaux arrachés des armoires et mis en lambeaux ; les chaises, les confessionnaux, les candélabres, les chandeliers, des reliquaires, des statues, des tableaux, etc., jetés dehors et brisés, au milieu de huées, de hurlements et de chants immondes.
Plusieurs Catholiques, des jeunes gens, ont été frappés et blessés. Cette scène de sauvagerie n’a été arrêtée qu’à 4 heures, par l’arrivée du lieutenant de gendarmerie et de sept ou huit gendarmes, venus sur l’avis de simples particuliers sans en avoir été requis ni par le maire, ni par le sous-préfet, ni par une autorité quelconque.
Les Catholiques, dans leur résistance du matin, ne s’étaient laissé aller à aucun sévice ni à aucune violence. Le soir, des bandes socialistes parcouraient la ville en hurlant l’Internationale.
Les dégâts causés dans la cathédrale par les bandes révolutionnaires ont été évalués à plus de 50.000 francs. Le soir de ce jour de désordres, la statue de la Vierge du Mont-Chabot a été renversée de son piédestal par les forcenés, au chant de l’Internationale, et plusieurs maisons catholiques ont été l’objet de manifestations hostiles et de menaces. »
« Vers 1 heure, l’église fut entourée et assaillie par des bandes ignobles chantant l’Internationale. Ils ont commencé par casser les vitres de l’évêché, de la cure, du Cercle catholique, de la maîtrise. Dans la cour de la maîtrise, une statue de la Vierge a été enlevée, portée à trois cents mètres de là et précipitée du haut du pont suspendu.
Après une heure au moins de désordres et de violences, les apaches ont réussi à enfoncer une des portes de la cathédrale. Alors ç’a été une scène indescriptible de pillage et de destruction : les autels, la salle capitulaire ont été saccagés, les ornements sacerdotaux arrachés des armoires et mis en lambeaux ; les chaises, les confessionnaux, les candélabres, les chandeliers, des reliquaires, des statues, des tableaux, etc., jetés dehors et brisés, au milieu de huées, de hurlements et de chants immondes.
Plusieurs Catholiques, des jeunes gens, ont été frappés et blessés. Cette scène de sauvagerie n’a été arrêtée qu’à 4 heures, par l’arrivée du lieutenant de gendarmerie et de sept ou huit gendarmes, venus sur l’avis de simples particuliers sans en avoir été requis ni par le maire, ni par le sous-préfet, ni par une autorité quelconque.
Les Catholiques, dans leur résistance du matin, ne s’étaient laissé aller à aucun sévice ni à aucune violence. Le soir, des bandes socialistes parcouraient la ville en hurlant l’Internationale.
Les dégâts causés dans la cathédrale par les bandes révolutionnaires ont été évalués à plus de 50.000 francs. Le soir de ce jour de désordres, la statue de la Vierge du Mont-Chabot a été renversée de son piédestal par les forcenés, au chant de l’Internationale, et plusieurs maisons catholiques ont été l’objet de manifestations hostiles et de menaces. »
Livre d’or de la défense des liberté religieuses, publication diocésaine recensant les résistances aux inventaires de l’Église par l’État en 1906, cité par la Voix du Jura du 8 décembre 2005, puis repris en février 2006 dans le sixième numéro du Jura Libertaire.