l’armée tue l’armée pue l’armée tue l’armée pue
Plusieurs expressions hostiles ont accueilli en avril les manœuvres sanclaudiennes de l’Armée. Ainsi, tandis que les services municipaux s’affairaient à retirer des affiches que le sous-préfet attribue à l’«anti-France», le Progrès du 13 avril révélait que «deux jours avant l’arrivée de la 27e Brigade d’infanterie de montagne à saintClaude, la section locale de la Fédération anarchiste avait distribué des tracts annonçant la résistance».
Or il se trouve que nous ne sommes pour rien dans le tract en question —dont nous nous sommes procuré un exemplaire, reproduit ici—, le groupe Lucio n’ayant visiblement pas le monopole de l’antimilitarisme.
Si depuis quelque temps déjà le spectre de l’«anarchisme» hante les esprits de la petite bourgeoisie locale, l’essentiel est ailleurs : dans le mouvement réel qui abolit les conditions existantes. SeulE ou en groupe, coordonnéE ou fédéréE, c’est à chacunE d’y prendre part. Avec ou sans nous, en toute autonomie. La liberté ne se divise pas.