Pourront-ils nous coffrer tous ?
Éléments sur la répression à Genève
Le matin du 31 janvier, les flics procèdent à 80 arrestations préventives et détiennent les gens pendant toute la durée de la manif anti-WEF. Au cours de celle-ci, quatre personnes sont arrêtées et placées en détention préventive. Dans le courant du mois de mars, une personne est à nouveau arrêtée et placée en détention préventive en lien avec la manifestation.
Le dimanche premier février, une personne est arrêtée dans la rue et placée en détention préventive durant cinq jours. Elle est accusée d’avoir lancé un cocktail Molotov sur une voiture de flics, puis d’être complice de cet acte. Un témoin assure la reconnaître … ou peut-être pas. La nuit même où elle est arrêtée elle est interrogée par cette face de cochon de Louis Boiron chef de la Brigade de recherches et d’ilotage communautaire (BRIC), c’est-à-dire la cellule politique de la gendarmerie. Les porcs procèdent à une perquisition au cours de laquelle ils saisissent … des brochures et des livres. Le juge en charge, qui ne donne plus aucune nouvelle depuis la fin de la détention préventive, refuse d’ordonner que ces «pièces à conviction» soient rendues.
Entre le 10 et le 18 mars, quatre personnes reçoivent une «invitation» à se présenter à la BRIC pour des «affaires les concernant». Au téléphone, on leur précise qu’il s’agit d’une banderole posée sur la façade de la gare Cornavin le 20 décembre dernier et de l’incendie d’un cabinet d’avocats après l’évacuation du squat de la Tour. Personne ne se rend aux convocations.
Les flics débarquent à sept heures du matin chez une personne pour mettre la pression sur ses parents. Sans mandat, ils entrent dans l’appartement, profèrent des menaces et demandent que la personne soit avertie qu’elle devait contacter un flic. À ce stade, les flics ne font valoir aucun mandat et ne prennent même pas la peine d’écrire une convocation. De retour le 24 mars, la personne se présente de son propre chef et sans connaître l’objet de la convocation. Elle est placée sous mandat de dépôt et est encore détenue actuellement.
Hors ceux arrêtés en lien avec la manif anti-WEF, toutes ces gens ont en commun de figurer sur la liste des personnes ayant reçu la semaine de la manif une ordonnance de condamnation en lien avec la vague d’occupations-évacuations de 2007-2008.
Le matin du 31 janvier, les flics procèdent à 80 arrestations préventives et détiennent les gens pendant toute la durée de la manif anti-WEF. Au cours de celle-ci, quatre personnes sont arrêtées et placées en détention préventive. Dans le courant du mois de mars, une personne est à nouveau arrêtée et placée en détention préventive en lien avec la manifestation.
Le dimanche premier février, une personne est arrêtée dans la rue et placée en détention préventive durant cinq jours. Elle est accusée d’avoir lancé un cocktail Molotov sur une voiture de flics, puis d’être complice de cet acte. Un témoin assure la reconnaître … ou peut-être pas. La nuit même où elle est arrêtée elle est interrogée par cette face de cochon de Louis Boiron chef de la Brigade de recherches et d’ilotage communautaire (BRIC), c’est-à-dire la cellule politique de la gendarmerie. Les porcs procèdent à une perquisition au cours de laquelle ils saisissent … des brochures et des livres. Le juge en charge, qui ne donne plus aucune nouvelle depuis la fin de la détention préventive, refuse d’ordonner que ces «pièces à conviction» soient rendues.
Entre le 10 et le 18 mars, quatre personnes reçoivent une «invitation» à se présenter à la BRIC pour des «affaires les concernant». Au téléphone, on leur précise qu’il s’agit d’une banderole posée sur la façade de la gare Cornavin le 20 décembre dernier et de l’incendie d’un cabinet d’avocats après l’évacuation du squat de la Tour. Personne ne se rend aux convocations.
Les flics débarquent à sept heures du matin chez une personne pour mettre la pression sur ses parents. Sans mandat, ils entrent dans l’appartement, profèrent des menaces et demandent que la personne soit avertie qu’elle devait contacter un flic. À ce stade, les flics ne font valoir aucun mandat et ne prennent même pas la peine d’écrire une convocation. De retour le 24 mars, la personne se présente de son propre chef et sans connaître l’objet de la convocation. Elle est placée sous mandat de dépôt et est encore détenue actuellement.
Hors ceux arrêtés en lien avec la manif anti-WEF, toutes ces gens ont en commun de figurer sur la liste des personnes ayant reçu la semaine de la manif une ordonnance de condamnation en lien avec la vague d’occupations-évacuations de 2007-2008.
Il ne s’agit pas ici de se plaindre ni de dénoncer quoi que ce soit. Les porcs font leur travail de porcs depuis toujours. On peut gloser mille ans en vain sur l’augmentation ou la diminution de la répression. Celle-ci s’abat d’ailleurs bien au-delà des seules personnes qui mènent des activités politiques à l’aide de dispositifs tels que la récente Loi sur les mesures d’éloignement.
Une lutte est en cours pour la domination sur la ville et les sociaux-fascistes sont en train de remporter une victoire totale. Leur triomphe sera complet quand chacun sera individuellement convaincu de sa culpabilité, quand chacun se terrera individuellement ou par paire dans sa peur. C’est cela que nous ne laisserons pas arriver et c’est pourquoi nous rendons ces éléments publics.
Liste francophone de diffusion
d’infos relatives aux squats, 26 mars 2009.