Le travail tue, le travail paie, le temps payé ne revient plus
Un délégué syndical se suicide dans la Vienne
Un délégué syndical de l’usine de porcelaine Deshoulières SA à Chauvigny (Vienne) s’est donné la mort mardi après avoir laissé une lettre dans laquelle il explique son geste, a-t-on appris, mercredi 25 mars, de sources syndicales.
Le corps de Philippe Widdershoven, âgé de 56 ans, demeurant à Morthemer (Vienne) a été retrouvé mardi dans l’étang de la commune par trois pêcheurs.
Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la gendarmerie de Chauvigny, il s’agit d’un suicide par noyade. Les enquêteurs ont trouvé la photocopie d’une lettre écrite par la victime sur le bureau du local syndical de l’entreprise.
Dans cette lettre, Philippe Widdershoven a expliqué son geste par la pression professionnelle trop importante. Il a demandé pardon à sa famille et demandé que son suicide soit considéré comme un accident du travail, toujours de même source.
«Consternés»
L’homme avait commencé sa carrière en 1979 comme chronométreur sur les chaînes puis avait gravi les échelons pour devenir directeur informatique du groupe. Il était marié et père d’une fille.
«Nous sommes consternés. Philippe Widdershoven occupait un poste important dans l’entreprise. Toutes nos pensées vont vers sa famille, ses proches», a indiqué la direction qui a rencontré mardi après-midi les représentants du personnel.
L’usine emploie 130 salariés et avait licencié 84 personnes en décembre dans le cadre d’une restructuration. La manufacture de porcelaine Deshoulières était passée sous le contrôle du porcelainier russe Lomonosov en 2003.
Suicide du délégué CGT de Deshoulières
Peu avant 10h, Dominique Multeau, prédécesseur de Philippe Widdershoven en tant que délégué CGT, aujourd’hui retraité, s’est rendu au local syndical de l’entreprise et y a découvert, sur la table de réunion, la photocopie d’une lettre écrite par le défunt dans laquelle il explique son geste par une trop importante pression professionnelle, demande pardon à sa famille et demande que son suicide soit considéré comme un accident du travail.
L’employé de l’usine de porcelaine Deshoulières SA à Chauvigny a laissé une lettre expliquant que la pression professionnelle était trop importante.
Un délégué syndical de l’usine de porcelaine Deshoulières SA à Chauvigny (Vienne) s’est donné la mort mardi après avoir laissé une lettre dans laquelle il explique son geste, a-t-on appris, mercredi 25 mars, de sources syndicales.
Le corps de Philippe Widdershoven, âgé de 56 ans, demeurant à Morthemer (Vienne) a été retrouvé mardi dans l’étang de la commune par trois pêcheurs.
Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la gendarmerie de Chauvigny, il s’agit d’un suicide par noyade. Les enquêteurs ont trouvé la photocopie d’une lettre écrite par la victime sur le bureau du local syndical de l’entreprise.
Dans cette lettre, Philippe Widdershoven a expliqué son geste par la pression professionnelle trop importante. Il a demandé pardon à sa famille et demandé que son suicide soit considéré comme un accident du travail, toujours de même source.
«Consternés»
L’homme avait commencé sa carrière en 1979 comme chronométreur sur les chaînes puis avait gravi les échelons pour devenir directeur informatique du groupe. Il était marié et père d’une fille.
«Nous sommes consternés. Philippe Widdershoven occupait un poste important dans l’entreprise. Toutes nos pensées vont vers sa famille, ses proches», a indiqué la direction qui a rencontré mardi après-midi les représentants du personnel.
L’usine emploie 130 salariés et avait licencié 84 personnes en décembre dans le cadre d’une restructuration. La manufacture de porcelaine Deshoulières était passée sous le contrôle du porcelainier russe Lomonosov en 2003.
Le Nouvel Observateur, 25 mars 2009.
Suicide du délégué CGT de Deshoulières
Philippe Widdershoven, 56 ans, habitant de Morthemer, très impliqué dans la vie associative mais surtout délégué syndical CGT de l’usine de porcelaine Deshoulières à Chauvigny, a été retrouvé noyé, ce matin à 7h15, dans l’étang de Morthemer.
Peu avant 10h, Dominique Multeau, prédécesseur de Philippe Widdershoven en tant que délégué CGT, aujourd’hui retraité, s’est rendu au local syndical de l’entreprise et y a découvert, sur la table de réunion, la photocopie d’une lettre écrite par le défunt dans laquelle il explique son geste par une trop importante pression professionnelle, demande pardon à sa famille et demande que son suicide soit considéré comme un accident du travail.
poitiers.maville.com, 24 mars 2009.