Décision vendredi prochain pour la libération de Julien Coupat

opposé à la remise en liberté de Coupat
Le parquet général de la cour d’appel de Paris a requis vendredi le maintien en détention de Julien Coupat, chef de file présumé d’un groupe soupçonné d’avoir saboté des lignes TGV à l’automne, a-t-on appris de source judiciaire.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel a mis sa décision en délibéré au 13 mars à 14H00. Il s’agit de la troisième demande de mise en liberté déposée par cet homme de 35 ans mis en examen et incarcéré depuis le 15 novembre pour direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste. Le 23 février, un juge des libertés et de la détention (JLD) avait rejeté la demande de Julien Coupat, dont l’avocate, Me Irène Terrel, avait fait appel.
Julien Coupat «réunit toutes les conditions à la fois de droit et de fait pour être libéré», a déclaré vendredi à la presse Me Terrel à l’issue de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.
Une quarantaine de membres du comité de soutien se sont rassemblés vendredi dans une galerie du palais de justice de Paris, alors que la chambre de l’instruction examinait l’affaire à huis clos. Parmi elles, se trouvaient la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, et Éric Hazan, responsable de la maison d’édition La Fabrique. Cette maison d’édition avait publié en mars 2007 L’insurrection qui vient, un ouvrage signé d’un «Comité invisible» légitimant les attaques contre le réseau ferré, que les enquêteurs attribuent à Julien Coupat. Les manifestants ont été évacués sans incident par les gendarmes après avoir scandé «Libérez Julien, libérez les prisonniers», a constaté un journaliste de l’AFP.
Des neuf personnes dites du «groupe de Tarnac» mises en examen pour avoir commis des dégradations contre des lignes SNCF à grande vitesse fin octobre et début novembre, Julien Coupat reste le seul en détention provisoire.
Presse jaune (AFP), 6 mars 2009.
Coupat : Décision le 13 mars
sur une éventuelle remise en liberté
Le parquet général de la cour d’appel de Paris s’est opposé vendredi à la demande de remise en liberté de Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, examinée vendredi par la cour d’appel de Paris. Elle rendra sa décision le vendredi 13 mars à 14 heures, a-t-on appris de sources judiciaires.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a été saisie par la défense de Julien Coupat après le refus d’un juge des libertés et de la détention de le remettre en liberté. «Il réunit à la fois toutes les conditions de droit et de fait pour être libéré», a déclaré à la presse son avocate, Me Irène Terrel.
Julien Coupat reste le seul détenu de ce dossier où neuf personnes sont mises en examen, notamment pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Il est également poursuivi pour «direction d’une association de malfaiteurs terroristes», une incrimination passible des assises. Depuis le 15 novembre, il est détenu à la maison d’arrêt de la Santé à Paris.
Une quarantaine de personnes ont manifesté dans la galerie du palais jouxtant la salle d’audience où se tenait l’audience de remise en liberté. Elles ont été évacuées par les gendarmes.
Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d’avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d’anarcho-autonome par la police, elles sont suspectées d’avoir formé une «cellule invisible».
Le 2 décembre dernier, la chambre de l’instruction avait ordonné la remise en liberté de trois proches de Julien Coupat. Sa compagne, Yldune Lévy, a quitté la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis le 16 janvier.
Presse jaune (AP), 6 mars 2009.