Ventres vides et têtes farcies
Nouveau pique-nique de précaires à Paris
Ce qui est étonnant c’est que les revendications mises en avant, cette fois encore, n’évoquent ni les minima, ni les allocations chômage, ni le RSA qui vient, mais seulement les salaires (300 euros en plus = ok). On croirait lire les mass media, lorsque, au sujet du mouvement en cours en Guadeloupe, ce type d’exigences qui vont au-delà de l’emploi en entreprise est systématiquement tu. La société entreprise ? Connaît pas.
La précarité ne serait-elle évoquée que pour s’adresser à un «monde salarial» imaginaire, celui «défendu» par des syndicats qui se contrefoutent de la réalité des alternances de période de chômage et d’emploi, font mine d’ignorer la discontinuité des salaires et considèrent comme honteuse la dépendance aux allocations et aux minima, faisant en cela docilement et parfaitement le jeu de tous les dénonciateurs de l’assistance ?
C’est stupide au dernier degré de ne pas vouloir savoir comment vivent les salariés (bientôt 4,5 millions de personnes au RSA). Arrimés à l’idéologie du travail ces gens de gauche, se foutent de la vérité.
Rien ne dit que cela puisse être gratuit. Cette crapule travailliste de Jospin avait perdu les élections pour avoir insulté («Nous voulons une société de travail, pas d’assistance») tous ceux qui ont vécu des périodes de chômage, tous ceux qui luttent ou soutiennent l’exigence de nouveaux droits sociaux.
Anticapitalistes, encore un effort…
On rapportera les énoncés portés par cette action à ceux proposés lors d’un précédent pique-nique parisien.
Ce qui est étonnant c’est que les revendications mises en avant, cette fois encore, n’évoquent ni les minima, ni les allocations chômage, ni le RSA qui vient, mais seulement les salaires (300 euros en plus = ok). On croirait lire les mass media, lorsque, au sujet du mouvement en cours en Guadeloupe, ce type d’exigences qui vont au-delà de l’emploi en entreprise est systématiquement tu. La société entreprise ? Connaît pas.
La précarité ne serait-elle évoquée que pour s’adresser à un «monde salarial» imaginaire, celui «défendu» par des syndicats qui se contrefoutent de la réalité des alternances de période de chômage et d’emploi, font mine d’ignorer la discontinuité des salaires et considèrent comme honteuse la dépendance aux allocations et aux minima, faisant en cela docilement et parfaitement le jeu de tous les dénonciateurs de l’assistance ?
C’est stupide au dernier degré de ne pas vouloir savoir comment vivent les salariés (bientôt 4,5 millions de personnes au RSA). Arrimés à l’idéologie du travail ces gens de gauche, se foutent de la vérité.
Rien ne dit que cela puisse être gratuit. Cette crapule travailliste de Jospin avait perdu les élections pour avoir insulté («Nous voulons une société de travail, pas d’assistance») tous ceux qui ont vécu des périodes de chômage, tous ceux qui luttent ou soutiennent l’exigence de nouveaux droits sociaux.
Anticapitalistes, encore un effort…
Par courriel, 2 mars 2009.