saintNazaire, 29 janvier 2009
Prison ferme après la manifestation de saintNazaire
Bilan du procès des quatre hommes en comparution immédiate après la manif du 29 de saintNazaire (ils étaient en détention préventive depuis le 31 janvier) : deux condamnations à quatre mois ferme avec maintien en détention trois mois ferme, mais sans mandat de dépôt pour les deux autres. (Le procureur demandait cinq ou quatre mois ferme avec maintien en détention pour les quatre.) Scandaleux. Dossiers vide !
Chefs d’inculpations :
Participation à rassemblement après dissolution : les sommations annonçant la dissolution n’avaient pas été respectées.
Violences et outrages à agents : pas un des flics n’avait d’ITT, et un seul a porté plainte sur les six ou sept cités comme agressés (jet de projectile, rébellion lors de l’interpellation).
Port d’arme : un couteau laguillole dans une pochette en cuir…
Rébellion : un des manifestants avait un certificat médical soulignant des hématomes sur tout le corps… suite au tabassage lors de l’interpellation.
Ils ont chopé quatre lampistes servis en pâture pour l’exemple. Trois on reconnu avoir jeté des canettes ou des cailloux, le quatrième dit qu’il était là pour faire des photos.
Détails de l’audience dans un prochain texte.
Affrontements violents à saintNazaire
La mobilisation sur la région de Saint-Nazaire a commencé très tôt le matin avec des blocages des ronds-points sur la zone portuaire et les chantiers navals. Plusieurs centaines de salariés des chantiers navals, de la sous-traitance, de Airbus, Port Autonome, EDF, SNCF, la raffinerie de Donges, la Poste, MAN Diesel, etc. ont bloqué la circulation à tout transport de marchandises. À 14 heures un rassemblement a réuni plus de 25.000 personnes et la manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à la Sous-préfecture.
C’est une fois que la tête de manif est arrivée que des affrontements violents ont éclaté lorsque une section de CRS a déboulé par une rue adjacente en lançant des lacrymo sur les personnes rassemblées. Les manifestants dont de nombreux ouvriers encore en bleu de travail mais aussi des jeunes, ont riposté en prenant en tenaille les CRS.
Des corps à corps extrêmement violents ont eu lieu devant la grille de la sous-préfecture lorsque la section de CRS qui se trouvait à l’intérieur a tenté de faire une sortie musclée pour secourir leurs collègues. Dans ces premiers «contacts» plusieurs salariés dont des délégués CGT et policiers ont été blessés. Les affrontements se sont étendus sur plusieurs rues adjacentes et les barricades de feu ainsi que les échanges de tir de lacrymo, grenades offensives, canettes et projectiles divers ont duré plusieurs heures. Les CRS ont reçu le renfort des gendarmes mobiles et plusieurs charges se sont soldées avec des blessés dont un grave à cause d’une grenade offensive qui lui a éclaté le pied. C’est à 20 heures que la charge le plus violent a eu lieu. On reporte des dizaines d’arrestations.
[…]
Manifestations : Violents affrontements à Saint-Nazaire, un blessé grave
Après une demi-heure de face à face tendu entre policiers et manifestants, des incidents ont éclatés derrière la sous-préfecture, vers 16h30. Les CRS ont lancé des gaz lacrymogènes, alors que le cortège tardait à se disloquer.
Après des jets de canettes et de projectiles divers, les CRS postés à l’extérieur de la préfecture, pris en tenaille par les manifestants ont dû battre en retraite. Les manifestants ont, alors, réussi à forcer la grille principale.
Renforts
Des représentants des organisations syndicales ont tenté de calmer le jeu sans effet. Les bombes lacrymogènes jetées par les CRS postés à l’intérieur des jardins ont permis de repousser les manifestants. Jets de projectiles divers, pavés, barrières, bidons ont été opposés au tir de lacrymogènes. Des gendarmes mobiles sont arrivés en renfort.
Un manifestant blessé
Vers 20 heures, la situation est toujours très chaude. Quelques dizaines de manifestants tentent de contenir l’avancée des forces de police. L’un d’eux a été grièvement blessé à la jambe par l’explosion d’une bombe assourdissante.
Des renforts ont été envoyés, mais les manifestants érigent des barrières en enflammant bois et poubelles. Un assaut a été donné devant le centre commercial Ruban Bleu.
À Paris aussi
Une échauffourée s’est produite jeudi peu avant 19 heures lors de la dispersion de la manifestation place de l’Opéra, entre un groupe de 100 à 200 personnes et les forces de l’ordre. Les manifestants, qui ont voulu poursuivre leur chemin, ont été bloqués par les forces de l’ordre boulevard des Capucines. Lors de cette échauffourée, des poubelles ont été incendiées.
Bilan du procès des quatre hommes en comparution immédiate après la manif du 29 de saintNazaire (ils étaient en détention préventive depuis le 31 janvier) : deux condamnations à quatre mois ferme avec maintien en détention trois mois ferme, mais sans mandat de dépôt pour les deux autres. (Le procureur demandait cinq ou quatre mois ferme avec maintien en détention pour les quatre.) Scandaleux. Dossiers vide !
Chefs d’inculpations :
Participation à rassemblement après dissolution : les sommations annonçant la dissolution n’avaient pas été respectées.
Violences et outrages à agents : pas un des flics n’avait d’ITT, et un seul a porté plainte sur les six ou sept cités comme agressés (jet de projectile, rébellion lors de l’interpellation).
Port d’arme : un couteau laguillole dans une pochette en cuir…
Rébellion : un des manifestants avait un certificat médical soulignant des hématomes sur tout le corps… suite au tabassage lors de l’interpellation.
Ils ont chopé quatre lampistes servis en pâture pour l’exemple. Trois on reconnu avoir jeté des canettes ou des cailloux, le quatrième dit qu’il était là pour faire des photos.
Détails de l’audience dans un prochain texte.
OCL saintNazaire, 2 février 2009.
Affrontements violents à saintNazaire
Quand la fRance sarkozyste jette ses coups de matraques et mutile un camarade à coups de grenades assourdissantes.
La mobilisation sur la région de Saint-Nazaire a commencé très tôt le matin avec des blocages des ronds-points sur la zone portuaire et les chantiers navals. Plusieurs centaines de salariés des chantiers navals, de la sous-traitance, de Airbus, Port Autonome, EDF, SNCF, la raffinerie de Donges, la Poste, MAN Diesel, etc. ont bloqué la circulation à tout transport de marchandises. À 14 heures un rassemblement a réuni plus de 25.000 personnes et la manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à la Sous-préfecture.
C’est une fois que la tête de manif est arrivée que des affrontements violents ont éclaté lorsque une section de CRS a déboulé par une rue adjacente en lançant des lacrymo sur les personnes rassemblées. Les manifestants dont de nombreux ouvriers encore en bleu de travail mais aussi des jeunes, ont riposté en prenant en tenaille les CRS.
Des corps à corps extrêmement violents ont eu lieu devant la grille de la sous-préfecture lorsque la section de CRS qui se trouvait à l’intérieur a tenté de faire une sortie musclée pour secourir leurs collègues. Dans ces premiers «contacts» plusieurs salariés dont des délégués CGT et policiers ont été blessés. Les affrontements se sont étendus sur plusieurs rues adjacentes et les barricades de feu ainsi que les échanges de tir de lacrymo, grenades offensives, canettes et projectiles divers ont duré plusieurs heures. Les CRS ont reçu le renfort des gendarmes mobiles et plusieurs charges se sont soldées avec des blessés dont un grave à cause d’une grenade offensive qui lui a éclaté le pied. C’est à 20 heures que la charge le plus violent a eu lieu. On reporte des dizaines d’arrestations.
[…]
Indymédia Nantes, 29 janvier 2009 (23h28).
Manifestations : Violents affrontements à Saint-Nazaire, un blessé grave
De violents affrontements ont éclaté à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) en fin de manifestation. Les manifestants ont enfoncé les grilles de la sous-préfecture. Des échauffourées ont aussi eu lieu à Paris.
Après une demi-heure de face à face tendu entre policiers et manifestants, des incidents ont éclatés derrière la sous-préfecture, vers 16h30. Les CRS ont lancé des gaz lacrymogènes, alors que le cortège tardait à se disloquer.
Après des jets de canettes et de projectiles divers, les CRS postés à l’extérieur de la préfecture, pris en tenaille par les manifestants ont dû battre en retraite. Les manifestants ont, alors, réussi à forcer la grille principale.
Renforts
Des représentants des organisations syndicales ont tenté de calmer le jeu sans effet. Les bombes lacrymogènes jetées par les CRS postés à l’intérieur des jardins ont permis de repousser les manifestants. Jets de projectiles divers, pavés, barrières, bidons ont été opposés au tir de lacrymogènes. Des gendarmes mobiles sont arrivés en renfort.
Un manifestant blessé
Vers 20 heures, la situation est toujours très chaude. Quelques dizaines de manifestants tentent de contenir l’avancée des forces de police. L’un d’eux a été grièvement blessé à la jambe par l’explosion d’une bombe assourdissante.
Des renforts ont été envoyés, mais les manifestants érigent des barrières en enflammant bois et poubelles. Un assaut a été donné devant le centre commercial Ruban Bleu.
À Paris aussi
Une échauffourée s’est produite jeudi peu avant 19 heures lors de la dispersion de la manifestation place de l’Opéra, entre un groupe de 100 à 200 personnes et les forces de l’ordre. Les manifestants, qui ont voulu poursuivre leur chemin, ont été bloqués par les forces de l’ordre boulevard des Capucines. Lors de cette échauffourée, des poubelles ont été incendiées.
Presse policière :
Ouest France, 29 janvier 2009.