Vive la belle ! à Lampedusa
Italie : 700 immigrés clandestins s’échappent
Quelque 700 immigrés clandestins ont forcé les grilles du centre de rétention de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) samedi 24 janvier et ont commencé à manifester dans les rues de la ville, a indiqué le maire Bernardino De Rubeis. Lampedusa est située à environ 200 km au sud d’Agrigente en Sicile, entre l’île de Malte et la Tunisie. «Environ 700 immigrés» sur les 1300 présents dans le centre de rétention «se sont au total enfuis dans la matinée. La tension est vive», a indiqué le maire de Lampedusa.
«Liberté, aidez-nous !»
Les clandestins, plus nombreux que les policiers déployés dans l’île, ont formé un cortège de protestation et se dirigeaient en fin de matinée vers la mairie aux cris de «liberté, aidez-nous !» Les immigrés protestent contre la mise en place sur l’île d’un nouveau Centre d’identification et d'expulsion (CEI), opérationnel depuis vendredi, qui permet des rapatriements plus rapides, selon la volonté du gouvernement Berlusconi d’accélérer les procédures d’expulsion. Les clandestins, majoritairement des Africains partis des côtes libyennes, dénoncent également leurs conditions de détention, dans un centre prévu pour 850 et où ils s’entassaient encore vendredi à plus de 1600, avant le transfert de près de 300 d’entre eux ces dernières 24 heures.
Soutien des habitants de l’île
Des habitants de l’île participaient au cortège ou l’applaudissaient à son passage, selon l’agence Ansa. Plus de trois mille résidents — sur une population de 6000 — avaient manifesté vendredi contre l’ouverture du Centre d’identification et d’expulsion, estimant qu’il augmenterait le nombre de clandestins présents sur l’île et craignant également que ce centre ne se transforme en véritable prison. Jusqu’à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n’y restaient que quelques jours avant d’être dirigés vers d’autres centres en Italie pour qu’il soit statué sur leur sort.
150 expulsions depuis le 1er janvier
Face à l’arrivée massive d’immigrés ces dernières semaines, le gouvernement a décidé d’expulser au plus vite les candidats à l’immigration ne répondant pas aux critères pour obtenir l’asile ou un permis de séjour. Ainsi, depuis le 1er janvier, 150 clandestins — principalement des Égyptiens et des Nigérians — ont été renvoyés dans leur pays d’origine, en vertu d’accords de coopération entre l’Italie et ces pays, a indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni. Près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa en 2008, une augmentation de 75% par rapport à l’année précédente, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Lampedusa : Quelque 700 clandestins
se sont échappés du centre de rétention
«Environ 700 immigrés» sur les 1300 présents dans le centre de rétention «se sont au total enfuis dans la matinée. La tension est vive», a indiqué le maire de Lampedusa.
Les clandestins, plus nombreux que les policiers déployés dans l’île, ont formé un cortège de protestation et se dirigeaient en fin de matinée vers la mairie aux cris de «liberté, aidez-nous !»
Les immigrés protestent contre la mise en place sur l’île d’un nouveau Centre d’identification et d’expulsion (CEI), opérationnel depuis vendredi, qui permet des rapatriements plus rapides, selon la volonté du gouvernement Berlusconi d’accélérer les procédures d’expulsion.
Lampedusa : Manifestation
contre un centre d’identification des clandestins
Quelque trois mille des six mille habitants de la petite île se sont rendus devant le centre de premier accueil où se trouvent actuellement 1677 immigrés, pour manifester leur hostilité à la construction d’un nouveau centre.
Jusqu’à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n’y restaient que quelques jours avant d’être dirigés vers d’autres centres de rétention pour qu’il soit statué sur leur sort.
Devant l’afflux d’immigrés ces dernières semaines, le gouvernement a décidé d’accélérer les procédures d’expulsion.
Le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni a annoncé vendredi à Rome la mise en service d’un Centre d’identification et d’expulsion (CIE) des clandestins débarqués sur l’île «afin de pouvoir procéder aux rapatriements directement depuis Lampedusa».
«Le but est de boucler d’ici quelques semaines ce plan de rapatriement des clandestins débarqués à Lampedusa. Depuis le 1er janvier, nous avons rapatrié directement depuis Lampedusa environ 150 personnes», des Égyptiens et des Nigérians, a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse.
Vendredi, 250 clandestins ont été évacués vers d’autres centres de rétention en Italie afin de désengorger Lampedusa, a indiqué à l’agence Ansa le directeur du centre Cono Galipo.
«Les habitants protestent car ils étaient habitués à ce que le problème soit traité ailleurs. Mais notre politique de fermeté fera du bien à tout le monde, y compris aux habitants de l’île, et sera dissuasive pour les candidats à l’immigration», a résumé M. Maroni, haut responsable du parti anti-immigrés de la Ligue du nord.
Dans un communiqué, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a fait part vendredi de sa «préoccupation croissante pour la situation humanitaire» des clandestins du centre d’accueil, qui se trouvent «dans des conditions de surpopulation extrême».
«Des centaines de personnes sont contraintes de dormir avec des bâches de plastique pour seul abri», a dénoncé le HCR, qui appelle «les autorités italiennes à faire le nécessaire pour résoudre la situation humanitaire difficile qui s’est créée à Lampedusa».
Selon le ministère de l’Intérieur italien, près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa en 2008, une augmentation de 75% par rapport à l’année précédente.
Les immigrés ont forcé samedi matin les grilles du centre de rétention de l’île de Lampedusa. Ils ont commencé à manifester dans les rues de la ville.
Quelque 700 immigrés clandestins ont forcé les grilles du centre de rétention de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) samedi 24 janvier et ont commencé à manifester dans les rues de la ville, a indiqué le maire Bernardino De Rubeis. Lampedusa est située à environ 200 km au sud d’Agrigente en Sicile, entre l’île de Malte et la Tunisie. «Environ 700 immigrés» sur les 1300 présents dans le centre de rétention «se sont au total enfuis dans la matinée. La tension est vive», a indiqué le maire de Lampedusa.
«Liberté, aidez-nous !»
Les clandestins, plus nombreux que les policiers déployés dans l’île, ont formé un cortège de protestation et se dirigeaient en fin de matinée vers la mairie aux cris de «liberté, aidez-nous !» Les immigrés protestent contre la mise en place sur l’île d’un nouveau Centre d’identification et d'expulsion (CEI), opérationnel depuis vendredi, qui permet des rapatriements plus rapides, selon la volonté du gouvernement Berlusconi d’accélérer les procédures d’expulsion. Les clandestins, majoritairement des Africains partis des côtes libyennes, dénoncent également leurs conditions de détention, dans un centre prévu pour 850 et où ils s’entassaient encore vendredi à plus de 1600, avant le transfert de près de 300 d’entre eux ces dernières 24 heures.
Soutien des habitants de l’île
Des habitants de l’île participaient au cortège ou l’applaudissaient à son passage, selon l’agence Ansa. Plus de trois mille résidents — sur une population de 6000 — avaient manifesté vendredi contre l’ouverture du Centre d’identification et d’expulsion, estimant qu’il augmenterait le nombre de clandestins présents sur l’île et craignant également que ce centre ne se transforme en véritable prison. Jusqu’à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n’y restaient que quelques jours avant d’être dirigés vers d’autres centres en Italie pour qu’il soit statué sur leur sort.
150 expulsions depuis le 1er janvier
Face à l’arrivée massive d’immigrés ces dernières semaines, le gouvernement a décidé d’expulser au plus vite les candidats à l’immigration ne répondant pas aux critères pour obtenir l’asile ou un permis de séjour. Ainsi, depuis le 1er janvier, 150 clandestins — principalement des Égyptiens et des Nigérians — ont été renvoyés dans leur pays d’origine, en vertu d’accords de coopération entre l’Italie et ces pays, a indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni. Près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa en 2008, une augmentation de 75% par rapport à l’année précédente, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Presse policière :
Le Nouvel Observateur, 24 janvier 2009.
Lampedusa : Quelque 700 clandestins
se sont échappés du centre de rétention
Quelque 700 immigrés clandestins ont forcé les grilles du centre de rétention de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) samedi matin et ont commencé à manifester dans les rues de la ville, a indiqué à l’AFP le maire Bernardino De Rubeis.
«Environ 700 immigrés» sur les 1300 présents dans le centre de rétention «se sont au total enfuis dans la matinée. La tension est vive», a indiqué le maire de Lampedusa.
Les clandestins, plus nombreux que les policiers déployés dans l’île, ont formé un cortège de protestation et se dirigeaient en fin de matinée vers la mairie aux cris de «liberté, aidez-nous !»
Les immigrés protestent contre la mise en place sur l’île d’un nouveau Centre d’identification et d’expulsion (CEI), opérationnel depuis vendredi, qui permet des rapatriements plus rapides, selon la volonté du gouvernement Berlusconi d’accélérer les procédures d’expulsion.
Presse policière :
AFP, 24 janvier 2009.
Lampedusa : Manifestation
contre un centre d’identification des clandestins
Plus de la moitié des habitants de l’île italienne de Lampedusa (sud) ont manifesté vendredi pour protester contre l’ouverture d’un centre d’identification des clandestins qui doit permettre des expulsions plus rapides, a constaté un photographe de l’AFP.
Quelque trois mille des six mille habitants de la petite île se sont rendus devant le centre de premier accueil où se trouvent actuellement 1677 immigrés, pour manifester leur hostilité à la construction d’un nouveau centre.
Jusqu’à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n’y restaient que quelques jours avant d’être dirigés vers d’autres centres de rétention pour qu’il soit statué sur leur sort.
Devant l’afflux d’immigrés ces dernières semaines, le gouvernement a décidé d’accélérer les procédures d’expulsion.
Le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni a annoncé vendredi à Rome la mise en service d’un Centre d’identification et d’expulsion (CIE) des clandestins débarqués sur l’île «afin de pouvoir procéder aux rapatriements directement depuis Lampedusa».
«Le but est de boucler d’ici quelques semaines ce plan de rapatriement des clandestins débarqués à Lampedusa. Depuis le 1er janvier, nous avons rapatrié directement depuis Lampedusa environ 150 personnes», des Égyptiens et des Nigérians, a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse.
Vendredi, 250 clandestins ont été évacués vers d’autres centres de rétention en Italie afin de désengorger Lampedusa, a indiqué à l’agence Ansa le directeur du centre Cono Galipo.
«Les habitants protestent car ils étaient habitués à ce que le problème soit traité ailleurs. Mais notre politique de fermeté fera du bien à tout le monde, y compris aux habitants de l’île, et sera dissuasive pour les candidats à l’immigration», a résumé M. Maroni, haut responsable du parti anti-immigrés de la Ligue du nord.
Dans un communiqué, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a fait part vendredi de sa «préoccupation croissante pour la situation humanitaire» des clandestins du centre d’accueil, qui se trouvent «dans des conditions de surpopulation extrême».
«Des centaines de personnes sont contraintes de dormir avec des bâches de plastique pour seul abri», a dénoncé le HCR, qui appelle «les autorités italiennes à faire le nécessaire pour résoudre la situation humanitaire difficile qui s’est créée à Lampedusa».
Selon le ministère de l’Intérieur italien, près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa en 2008, une augmentation de 75% par rapport à l’année précédente.
Presse policière :
AFP, 23 janvier 2009.