Résister dérange, parlons-en !
Dimanche 25 janvier de 15h à 18h
au local de la CNT
33 rue des Vignoles à Paris 20e
Des actions de soutien aux inculpés du 11 novembre se dérouleront du 18 au 25 janvier dans toute la France. À Paris, plusieurs initiatives auront lieu. La CNT STE 75 et Santé Social/CT de la région parisienne apportent leur soutien, en revendiquant la libération immédiate de Julien C., la levée des chefs d’inculpation pour les onze autres et de toutes les personnes sous le coup des lois anti-terroristes.
Le 11 novembre révèle la mise en œuvre d’une énorme machine d’intimidation, de violence, sûre de son «bon droit», de sa légitimité, de l’absence de crainte quant à d’éventuelles réactions. Ces méthodes ne sont pas un cas isolé mais vont en s’amplifiant : rafles de sans-papiers, police à l’école, lycéens condamnés pour fait de grève et de manifs, militants syndicaux licenciés, personnes incarcérées préventivement sans preuve depuis plus d’un an etc.
Partout même disproportion de moyens pour briser, soumettre, incarcérer. À bien considérer la dégradation accélérée de nos conditions de vie, la question n’est pas tant que certains sabotent à leur niveau le système qui nous broie mais plutôt pourquoi nous sommes si peu à le faire.
Programme de l’après-midi
Film : Projection de Volem rien foutre al païs de Pierre Carles
Débat : Le capitalisme et les flux
au local de la CNT
33 rue des Vignoles à Paris 20e
Des actions de soutien aux inculpés du 11 novembre se dérouleront du 18 au 25 janvier dans toute la France. À Paris, plusieurs initiatives auront lieu. La CNT STE 75 et Santé Social/CT de la région parisienne apportent leur soutien, en revendiquant la libération immédiate de Julien C., la levée des chefs d’inculpation pour les onze autres et de toutes les personnes sous le coup des lois anti-terroristes.
Le 11 novembre révèle la mise en œuvre d’une énorme machine d’intimidation, de violence, sûre de son «bon droit», de sa légitimité, de l’absence de crainte quant à d’éventuelles réactions. Ces méthodes ne sont pas un cas isolé mais vont en s’amplifiant : rafles de sans-papiers, police à l’école, lycéens condamnés pour fait de grève et de manifs, militants syndicaux licenciés, personnes incarcérées préventivement sans preuve depuis plus d’un an etc.
Partout même disproportion de moyens pour briser, soumettre, incarcérer. À bien considérer la dégradation accélérée de nos conditions de vie, la question n’est pas tant que certains sabotent à leur niveau le système qui nous broie mais plutôt pourquoi nous sommes si peu à le faire.
Programme de l’après-midi
Film : Projection de Volem rien foutre al païs de Pierre Carles
Débat : Le capitalisme et les flux
Il semble que de tous temps, et encore plus aujourd’hui, la question première soit celle de ne rien interrompre dans la machine productiviste. Les dimanches sont obscènes, le travail de nuit n’est plus particulier, les services «vitaux» s’étendent (transports, éducation notamment), le droit grève disparaît peu à peu… Ainsi, ne jamais interrompre, ne jamais arrêter les machines pour produire ni les hommes pour consommer, est un vieux leitmotiv du capitalisme.
Face à ce diktat, le sabotage, l’insoumission, la désobéissance, les mutuelles, les caisses de grève, la fraude, l’entraide, la grève et l’autogestion dérangent. Historiquement, ces pratiques ont fédéré les luttes du mouvement ouvrier contre le capitalisme. Aujourd’hui, de plus en plus d’entre elles sont interdites (caisses de grève, mutuelles, sabotage voire même la grève) et passibles de prison (fraude). Le délit d’opinion est même caractérisé (délit d’outrage). Quelles résistances mettons-nous en œuvre au quotidien de nos pratiques syndicales, professionnelles ou plus généralement de nos modes de vie ? Parlons-en !
Manifestation nationale samedi 31 janvier
départ 15h - RER Luxembourg - à Paris
départ 15h - RER Luxembourg - à Paris
Par courriel, 19 janvier 2009.