Journées anti-répression du 22 au 25 janvier à Nancy
Répression (N,F in Wikipedia.fr)
La répression, qu’elle soit policière ou pénale, est un ensemble de mesures/dispositifs mis en place par le pouvoir pour faire taire celles et ceux qui voudraient le contester. La répression sert à punir, mais aussi à dissuader par la peur toute tentative de remise en question de ce pouvoir. L’omniprésence du discours sur l’insécurité de Sarkozy ne fait que renforcer ces dispositifs et leur banalisation.
Nous vous invitons quelques jours pour se rencontrer, s’informer, échanger, réfléchir et s’organiser sur ce thème.
Programme des journées anti-répression
Mercredi 21 janvier
Jeudi 22 janvier
Vendredi 23 janvier
Samedi 24 janvier
Dimanche 25 janvier
* La répression pénale est l’acte de sanctionner des infractions.
* En politique, la répression désigne le fait de réprimer et de prendre des mesures punitives vis à vis des attitudes contrevenant aux lois ou aux options d’un pouvoir politique en place, empêchant la protestation ou un soulèvement collectif par la contrainte ou la violence.
* Répression est un album du groupe Trust.
La répression, qu’elle soit policière ou pénale, est un ensemble de mesures/dispositifs mis en place par le pouvoir pour faire taire celles et ceux qui voudraient le contester. La répression sert à punir, mais aussi à dissuader par la peur toute tentative de remise en question de ce pouvoir. L’omniprésence du discours sur l’insécurité de Sarkozy ne fait que renforcer ces dispositifs et leur banalisation.
— Depuis 2001, mise en place d’un nombre impressionnant de lois sécuritaires : Lois Perben II, Loi sur la Sécurité Interieure, Loi sur la Sécurité Quotidienne, lois antiterroristes…
— Usage banalisé d’armes par la police (Taser, Flashball…).
— Le fichier EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale), se propose de ficher la population selon ses activités politiques, sa sexualité, ses origines sociales et culturelles ou encore sa religion.
— Rafle de sans-papiers : quota fixé à 26.000 expulsions en 2008, ouverture de nouveaux Centres de rétention, etc.
— Impunité des flics assassins coupables de bavures.
— Dispersions régulières des manifs à coup de gaz lacrymogènes.
— Couvre-feu en banlieue.
— Vidéosurveillance à tous les coins de rue.
— Allongement de la durée de garde à vue jusque 6 jours.
— Bouclage policier des quartiers populaires.
— 560.000 fichages ADN depuis 2003.
— Tabassage de jeunes par les forces de l’ordre lors des dernières manifestations lycéennes.
— Accusation d’association de malfaiteurs à visée terroriste pour deux jeunes qui transportaient des fumigènes en janvier 2008.
— Intervention policières musclées dans les écoles primaires, collèges et lycées (rafles de sans papiers, recherche de cannabis, etc.).
— Biométrie.
— 3000 jeunes de 13 à 18 ans séjournent chaque année en prison.
— Lois anti-jeunes visant à empêcher les rassemblements notamment dans les halls d’immeubles.
— Chasse aux pauvres avec le délit de «mendicité agressive».
— Campagne médiatique sur la «mouvance anarcho-autonome d’ultragauche» permettant la surveillance intensive de personnes sans autres motifs que leurs opinions politiques.
— Peine plancher : peines de prison ferme automatiques pour tous les délits mineurs en cas de récidive.
— Ouverture de sept Établissements pénitenciaires pour mineurs depuis 2007.
— Surpopulation carcérale : jusqu’à trois détenus pour une place dans certaines prisons.
— Nettoyage au Karsher.
— Augmentation de 42% des condamnations pour «outrage et rébellion» en 10 ans.
— Licenciements de syndicalistes pour avoir fait grève.
— Promotion de la délation et création des «citoyens-relais».
— Criminalisation des prostituées avec la création du délit de «racolage passif».
— Utilisation des lois anti-terroristes pour poursuivre des militants politiques sans aucune preuve.
Nous vous invitons quelques jours pour se rencontrer, s’informer, échanger, réfléchir et s’organiser sur ce thème.
Programme des journées anti-répression
Mercredi 21 janvier
18h30 : Projection-débat autour du film Résister n’est pas un crime de M.-F. Collard, J. Laffont et F. Bellali (1h30) organisée par le Comité de soutien aux inculpé-e-s de Tarnac (Fac de lettres, amphi 52)
Jeudi 22 janvier
18h00 : Projections de courts-métrages sur la répression
21h00 : Concerts de soutien avec Edwige, Morve, Avorton congénital, Menopose, Rosapark, D.E.C.
Vendredi 23 janvier
18h00 : Manifestation contre la répression et la criminalisation des mouvements sociaux, place Stanislas
20h00 : Apéro dinatoire organisé par le Comité nancéen de soutien aux inculpé-e-s de Tarnac ; concert de la Chorale des Sans Nom
21h00 : Les Monologues du Vagin, pièce de théâtre basée sur des témoignages de femmes, à propos de leur corps et de leur sexualité
Samedi 24 janvier
17h00 : Atelier de self-defense juridique : connaître les lois, nos droits, et comment réagir face à la police et face à la justice
21h00 : Concerts de soutien avec Le Nouveau Détective, Strong as Ten Casko-Bol, La place du mort
Dimanche 25 janvier
15h00 : Table ronde de discussions, lectures de textes, partages d’expériences
19h00 : Restaurant végétarien
21h00 : Petits et grands spectacles (jonglages, musiques, jeux, etc.), suivis d’une boum
Infos pratiques
Il y aura de quoi boire et manger tout au long des activités. Toutes les activités sont à prix libre (tu donnes ce que tu veux/peux) et les concerts sont à un prix conseillé de 4 euros. L’argent sera reversé au Comité de soutien aux inculpé-e-s de Tarnac. Sauf indication contraire, les actions auront lieu au :
CabaRé pression
5 impasse du Caveau, Nancy
Par courriel, 20 janvier 2009.
Quand ils sont venus rafler les sans-papiers, je n’ai rien dit, j’avais des papiers. Quand ils ont imposé le couvre-feu aux banlieusards, je n’ai rien dit, je vivais au centre-ville. Quand ils ont enfermé les «anarcho-autonomes», je n’ai rien dit, je ne faisais pas de politique. Quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.