Yldune est en liberté ce soir - Le combat continue !
Sabotages SNCF : Yldune Levy remise en liberté
mais Julien Coupat reste en détention
Le président de chambre Norbert Gurtner a infirmé le référé-détention pris par le parquet de Paris pour empêcher la remise en liberté d’Yldune Levy estimant que cette procédure d’urgence en l’état ne se justifiait pas.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur les dégradations contre des lignes ferroviaires à grande vitesse avait ordonné mercredi la remise en liberté de la jeune femme sous contrôle judiciaire. Le parquet avait aussitôt fait appel.
«C’est un échec complet pour le parquet, pour Mme la ministre de la Justice et Mme la ministre de l’Intérieur qui ont instrumentalisé dès le départ ce dossier en en faisant un dossier politico-médiatique», a dit devant la presse, l’avocat de la jeune femme, Me Steeve Montagne, visiblement très ému.
«Ma cliente va sortir dans les heures qui viennent et je vais m’empresser d’aller à Fleury Mérogis la chercher. Normalement, avant minuit ce soir, elle sera libérée», a ajouté l’avocat.
Mais pour être définitive, la remise en liberté d’Yldune Levy devra être confirmée vendredi prochain par la cour d’appel de Paris qui examinera au fond l’appel formulé par le parquet de Paris contre sa remise en liberté.
Réunie cette fois en formation collégiale (un autre président et deux assesseurs), la chambre de l’instruction de la cour d’appel n’est en effet en aucune manière tenue de suivre l’arrêt pris ce vendredi par un président de chambre.
Elle aura le choix entre confirmer la remise en liberté d’Yldune Levy ou ordonner son retour en détention.
Yldune Levy s’était vu refuser le 22 décembre une première demande de mise en liberté par un juge des libertés et de la détention (JLD) au motif qu’elle n’avait pas été interrogée sur le fond du dossier par le juge Thierry Fragnoli. Cette audition a eu lieu le 8 janvier.
Le même jour, un juge des libertés et de la détention (JLD) a rejeté une demande de remise en liberté de Julien Coupat, chef présumé d’un groupe à l’origine des dégradations contre des lignes TGV, a-t-on appris auprès de son avocate Irène Terrel, qui a fait appel.
«Le JLD a rejeté la demande alors qu’il n’y avait pas d’élément nouveau depuis le mois de décembre où un autre JLD l’avait acceptée», a déclaré à l’AFP Me Terrel.
Un autre JLD s’était prononcé le 19 décembre 2008 pour la remise en liberté de Julien Coupat mais le parquet, qui avait fait appel de la décision, avait été suivi par la cour d’appel et était resté en prison.
«Nous sommes dans une situation inversée par rapport à décembre», a estimé Me Terrel, qui n’était pas en mesure de fournir d’explications sur ce changement.
«Il n’y a aucune charge nouvelle, M. Coupat dispose de garanties de représentation, d’une promesse d’emploi», s’est-elle insurgée. «Le seul élément nouveau, c’est le temps qui passe et qui aggrave le caractère injustifié de cette détention», a-t-elle ajouté.
«J’ai bon espoir que la chambre de l’instruction mette un peu de cohérence juridique et humaine dans tout ça», a-t-elle ajouté. L’appel n’avait pas été audiencé vendredi.
Julien Coupat a été mis en examen le 15 novembre 2008 pour direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste.
À ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, il reste le seul à être en détention.
Julien Coupat reste en prison
«Je rappelle qu’il avait été remis en liberté le 19 décembre dernier par un autre JLD. Tout cela est d’une logique imparable», a ironisé l’avocate, annonçant qu’elle avait déjà fait appel de cette décision. L’appel doit être examiné par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris dans les prochaines semaines.
«Je ne vois pas pourquoi Julien Coupat reste en détention provisoire», a souligné Me Terrel affirmant que son client présentait «toutes les garanties pour sortir».
Le 19 décembre dernier, le jeune homme avait été remis en liberté par le JLD, mais le parquet avait interjeté appel et obtenu gain de cause le 26 décembre.
Julien Coupat est incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé depuis le 15 novembre, date de sa mise en examen pour «direction d’une association de malfaiteurs terroristes», un crime passible des assises. Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d’avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d’anarcho-autonome par la police, elles sont suspectées d’avoir formé une «cellule invisible».
Le 2 décembre dernier, la chambre de l’instruction avait ordonné la remise en liberté de trois proches de Julien Coupat. Sa compagne, Yldune Lévy, doit quitter la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis ce vendredi.
mais Julien Coupat reste en détention
La cour d’appel de Paris a ordonné vendredi la remise en liberté sous contrôle judiciaire d’Yldune Levy, la compagne de Julien Coupat, mise en examen dans l’enquête sur les dégradations contre des lignes ferroviaires à grande vitesse, a-t-on appris de source judiciaire.
Le président de chambre Norbert Gurtner a infirmé le référé-détention pris par le parquet de Paris pour empêcher la remise en liberté d’Yldune Levy estimant que cette procédure d’urgence en l’état ne se justifiait pas.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur les dégradations contre des lignes ferroviaires à grande vitesse avait ordonné mercredi la remise en liberté de la jeune femme sous contrôle judiciaire. Le parquet avait aussitôt fait appel.
«C’est un échec complet pour le parquet, pour Mme la ministre de la Justice et Mme la ministre de l’Intérieur qui ont instrumentalisé dès le départ ce dossier en en faisant un dossier politico-médiatique», a dit devant la presse, l’avocat de la jeune femme, Me Steeve Montagne, visiblement très ému.
«Ma cliente va sortir dans les heures qui viennent et je vais m’empresser d’aller à Fleury Mérogis la chercher. Normalement, avant minuit ce soir, elle sera libérée», a ajouté l’avocat.
Mais pour être définitive, la remise en liberté d’Yldune Levy devra être confirmée vendredi prochain par la cour d’appel de Paris qui examinera au fond l’appel formulé par le parquet de Paris contre sa remise en liberté.
Réunie cette fois en formation collégiale (un autre président et deux assesseurs), la chambre de l’instruction de la cour d’appel n’est en effet en aucune manière tenue de suivre l’arrêt pris ce vendredi par un président de chambre.
Elle aura le choix entre confirmer la remise en liberté d’Yldune Levy ou ordonner son retour en détention.
Yldune Levy s’était vu refuser le 22 décembre une première demande de mise en liberté par un juge des libertés et de la détention (JLD) au motif qu’elle n’avait pas été interrogée sur le fond du dossier par le juge Thierry Fragnoli. Cette audition a eu lieu le 8 janvier.
Le même jour, un juge des libertés et de la détention (JLD) a rejeté une demande de remise en liberté de Julien Coupat, chef présumé d’un groupe à l’origine des dégradations contre des lignes TGV, a-t-on appris auprès de son avocate Irène Terrel, qui a fait appel.
«Le JLD a rejeté la demande alors qu’il n’y avait pas d’élément nouveau depuis le mois de décembre où un autre JLD l’avait acceptée», a déclaré à l’AFP Me Terrel.
Un autre JLD s’était prononcé le 19 décembre 2008 pour la remise en liberté de Julien Coupat mais le parquet, qui avait fait appel de la décision, avait été suivi par la cour d’appel et était resté en prison.
«Nous sommes dans une situation inversée par rapport à décembre», a estimé Me Terrel, qui n’était pas en mesure de fournir d’explications sur ce changement.
«Il n’y a aucune charge nouvelle, M. Coupat dispose de garanties de représentation, d’une promesse d’emploi», s’est-elle insurgée. «Le seul élément nouveau, c’est le temps qui passe et qui aggrave le caractère injustifié de cette détention», a-t-elle ajouté.
«J’ai bon espoir que la chambre de l’instruction mette un peu de cohérence juridique et humaine dans tout ça», a-t-elle ajouté. L’appel n’avait pas été audiencé vendredi.
Julien Coupat a été mis en examen le 15 novembre 2008 pour direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste.
À ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, il reste le seul à être en détention.
Presse terroriste :
AFP, 16 janvier 2009.
Julien Coupat reste en prison
Un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Paris a rejeté vendredi la demande de remise en liberté de Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, dossier dans lequel il reste le seul détenu après la libération vendredi de sa compagne Yldune Lévy, a-t-on appris auprès de son avocate, Me Irène Terrel.
«Je rappelle qu’il avait été remis en liberté le 19 décembre dernier par un autre JLD. Tout cela est d’une logique imparable», a ironisé l’avocate, annonçant qu’elle avait déjà fait appel de cette décision. L’appel doit être examiné par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris dans les prochaines semaines.
«Je ne vois pas pourquoi Julien Coupat reste en détention provisoire», a souligné Me Terrel affirmant que son client présentait «toutes les garanties pour sortir».
Le 19 décembre dernier, le jeune homme avait été remis en liberté par le JLD, mais le parquet avait interjeté appel et obtenu gain de cause le 26 décembre.
Julien Coupat est incarcéré à la maison d’arrêt de la Santé depuis le 15 novembre, date de sa mise en examen pour «direction d’une association de malfaiteurs terroristes», un crime passible des assises. Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d’avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d’anarcho-autonome par la police, elles sont suspectées d’avoir formé une «cellule invisible».
Le 2 décembre dernier, la chambre de l’instruction avait ordonné la remise en liberté de trois proches de Julien Coupat. Sa compagne, Yldune Lévy, doit quitter la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis ce vendredi.
Presse terroriste :
AP, 16 janvier 2009.