Le Jura avec les inculpéEs du 11 novembre
Manifestations jurassiennes
de solidarité avec les inculpéEs du 11 novembre :
Tract diffusé cette semaine
dans les rues de Lons-le-Saunier :
La lutte sociale n’est pas un crime !
La solidarité est notre arme !
Rappel des faits : mi-novembre, une dizaine de personnes sont arrêtées de façon spectaculaire par la section anti-terroriste. Elles sont accusées de divers actes de sabotage commis sur l’infrastructure du Réseau ferré de France. Rappelons que les dispositifs incriminés ne mettaient en aucun cas les vies des passagerEs en danger. Contrairement aux dires de la ministre de l’Intérieur au moment des arrestations, et malgré les énormes moyens technologiques mis en œuvre par la police, à ce jour aucune preuve valable ne vient corroborer les accusations. Deux inculpéEs sont toujours emprisonnéEs. Les autres, bien que relâchéEs, sont encore sous contrôle judiciaire. La suspicion de culpabilité remplace la présomption d’innocence.
Ces personnes, suivies par les services de renseignement, cultivaient la terre pour leur autonomie, mais aussi les liens sociaux de leur village. Elles auraient participé à des manifestations subversives et seraient fermement engagées dans les mouvements sociaux. Il est clair qu’on leur reproche leurs positions politiques. Autrement dit, c’est un flagrant délit d’opinion. Craint-on qu’elles ne fassent des émules ?
Cette affaire n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une logique anti-sociale mondialisée. Le pouvoir réprime de plus en plus fortement celles et ceux qui remettent en question le modèle économique et social actuel.
Les gouvernements et leurs médias veulent semer la confusion dans les esprits à grands coups de désinformation. N’acceptons plus les amalgames : les grévistes ne sont pas des preneurEUSEs d’otages, les militantEs ne sont pas des terroristes. Quand bien même ces personnes seraient responsables de sabotage, cela ne ferait pas d’elles des assassinEs, et encore moins des terroristes.
Par conséquent, nous exigeons pour les inculpéEs :
de solidarité avec les inculpéEs du 11 novembre :
Jeudi 15 janvier à 20h30 : Participation au Café repaire au bar Le Tiffany, 9 rue Rouget de Lisle, à Lons-le-Saunier.
Samedi 17 janvier à partir de 10h, puis à 15h : Rassemblement place de la Liberté à Lons-le-Saunier.
Vendredi 23 ou samedi 24 janvier : Concert de soutien au Léonz’ café, rue Traversière, à Lons-le-Saunier.
Samedi 31 janvier : Départ du Jura pour la manifestation pour exiger leur libération, à Paris (nous contacter pour le co-voiturage).
Tract diffusé cette semaine
dans les rues de Lons-le-Saunier :
La lutte sociale n’est pas un crime !
La solidarité est notre arme !
Nous, individus décidés à défendre les libertés individuelles et collectives, annonçons la création d’un comité jurassien de soutien aux inculpéEs du 11 novembre. Plus généralement, nous apportons notre solidarité active à touTEs les militantEs victimes de la criminalisation des luttes sociales.
Rappel des faits : mi-novembre, une dizaine de personnes sont arrêtées de façon spectaculaire par la section anti-terroriste. Elles sont accusées de divers actes de sabotage commis sur l’infrastructure du Réseau ferré de France. Rappelons que les dispositifs incriminés ne mettaient en aucun cas les vies des passagerEs en danger. Contrairement aux dires de la ministre de l’Intérieur au moment des arrestations, et malgré les énormes moyens technologiques mis en œuvre par la police, à ce jour aucune preuve valable ne vient corroborer les accusations. Deux inculpéEs sont toujours emprisonnéEs. Les autres, bien que relâchéEs, sont encore sous contrôle judiciaire. La suspicion de culpabilité remplace la présomption d’innocence.
Ces personnes, suivies par les services de renseignement, cultivaient la terre pour leur autonomie, mais aussi les liens sociaux de leur village. Elles auraient participé à des manifestations subversives et seraient fermement engagées dans les mouvements sociaux. Il est clair qu’on leur reproche leurs positions politiques. Autrement dit, c’est un flagrant délit d’opinion. Craint-on qu’elles ne fassent des émules ?
Cette affaire n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une logique anti-sociale mondialisée. Le pouvoir réprime de plus en plus fortement celles et ceux qui remettent en question le modèle économique et social actuel.
Les gouvernements et leurs médias veulent semer la confusion dans les esprits à grands coups de désinformation. N’acceptons plus les amalgames : les grévistes ne sont pas des preneurEUSEs d’otages, les militantEs ne sont pas des terroristes. Quand bien même ces personnes seraient responsables de sabotage, cela ne ferait pas d’elles des assassinEs, et encore moins des terroristes.
Par conséquent, nous exigeons pour les inculpéEs :
● Le respect de la présomption d’innocence ;
● La levée de tous les chefs d’inculpation, notamment «association de malfaiteurs, dégradation en réunion, en relation avec une entreprise terroriste» ;
● Enfin et par dessus tout, leur libération inconditionnelle et immédiate.