Anarchy in Aveyron
Le tagueur anarchiste de retour à Rodez
Il avait déjà sévi il y a quelque temps, lors de la venue du pape en France, avec des phrases insultantes accompagnées du message anarchiste «Ni Dieu ni maître». Et voilà qu’en cette période de Noël, il refait surface en centre ville, où une inscription «Lisez la presse anarchiste» a été découverte, dans le courant de la semaine, sur la façade d’un commerce. Cet anarchiste motivé est bien connu du service de propreté urbaine, qui s’évertue, par périodes, à décoller les étiquettes que l’indélicat colle un peu partout dans la ville. Il n’est toutefois pas le seul à sévir puisque depuis quinze jours, ce sont des champignons bleus qui, étrangement, poussent sur les murs. Une quinzaine la semaine dernière, trois pour la seule journée de vendredi, avenue de Bordeaux, rue Bonnafé et rue Carnus, où le propriétaire venait juste de terminer le crépi de sa maison.
Selon le service propreté de la ville, les tags refleurissent souvent au moment des vacances ou au retour. De quoi s’arracher les cheveux, d’autant plus qu’il doit souvent déployer des moyens importants pour les faire disparaître. «Les tagueurs n’hésitent pas à monter sur les balcons ou sur les toits pour taguer à des endroits inaccessibles, ce qui nécessite pour nous l’emploi d’une nacelle», regrette Michel Bourgeois, responsable du service. Sans parler des différents produits qu’il doit employer pour faire disparaître ces inscriptions, d’un coût élevé, qui sont ciblés selon les différents supports, ciment, pierre ou verre. Le nettoyeur haute pression est également utilisé, avant le recouvrement si tous les autres moyens ont été inefficaces. Pour Michel Bourgeois, le principal est que les tags soient effacés de bonne heure le matin : «Le meilleur moyen pour qu’ils arrêtent est que personne ne les voit», explique-t-il.
Des tracts sur les autos
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, chevauchant une bombe de «mensonges d’État». Tel est le petit tract placé sur les parebrises des voitures, ces derniers jours, à Rodez. C’est donc bien l’offensive contre l’«ultragauche» après les attaques contre la SNCF, qui fait réagir la mouvance anarchiste aveyronnaise, très véhémente sur son blog Rodez-la-rouge.
Les tags refont une apparition en force depuis ces quinze jours.
Il avait déjà sévi il y a quelque temps, lors de la venue du pape en France, avec des phrases insultantes accompagnées du message anarchiste «Ni Dieu ni maître». Et voilà qu’en cette période de Noël, il refait surface en centre ville, où une inscription «Lisez la presse anarchiste» a été découverte, dans le courant de la semaine, sur la façade d’un commerce. Cet anarchiste motivé est bien connu du service de propreté urbaine, qui s’évertue, par périodes, à décoller les étiquettes que l’indélicat colle un peu partout dans la ville. Il n’est toutefois pas le seul à sévir puisque depuis quinze jours, ce sont des champignons bleus qui, étrangement, poussent sur les murs. Une quinzaine la semaine dernière, trois pour la seule journée de vendredi, avenue de Bordeaux, rue Bonnafé et rue Carnus, où le propriétaire venait juste de terminer le crépi de sa maison.
Selon le service propreté de la ville, les tags refleurissent souvent au moment des vacances ou au retour. De quoi s’arracher les cheveux, d’autant plus qu’il doit souvent déployer des moyens importants pour les faire disparaître. «Les tagueurs n’hésitent pas à monter sur les balcons ou sur les toits pour taguer à des endroits inaccessibles, ce qui nécessite pour nous l’emploi d’une nacelle», regrette Michel Bourgeois, responsable du service. Sans parler des différents produits qu’il doit employer pour faire disparaître ces inscriptions, d’un coût élevé, qui sont ciblés selon les différents supports, ciment, pierre ou verre. Le nettoyeur haute pression est également utilisé, avant le recouvrement si tous les autres moyens ont été inefficaces. Pour Michel Bourgeois, le principal est que les tags soient effacés de bonne heure le matin : «Le meilleur moyen pour qu’ils arrêtent est que personne ne les voit», explique-t-il.
Des tracts sur les autos
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, chevauchant une bombe de «mensonges d’État». Tel est le petit tract placé sur les parebrises des voitures, ces derniers jours, à Rodez. C’est donc bien l’offensive contre l’«ultragauche» après les attaques contre la SNCF, qui fait réagir la mouvance anarchiste aveyronnaise, très véhémente sur son blog Rodez-la-rouge.
Presse policière-bourgeoise : Sylvie Ferrer
La Dépêche du Midi, 24 décembre 2008.