Attaque de banques dans les quartiers bourgeois de Paris
En solidarité avec les émeutiers grecs
En ce samedi d’achats de Noël, nous avons pu emmerder les bourgeois du Quartier latin et de saintGermain-des-Prés, les empêchant de retirer le fruit premier de l’exploitation ; l’argent. Et surtout, nous avons forcé les banques à remplacer leurs distributeurs, occasionnant des milliers d’euros de dégâts.
Ainsi, nous avons tenu à manifester notre solidarité active avec ceux et celles de Grèce, qui attaquent les mêmes banques à coups de cocktails Molotov et autres engins incendiaires, car les conditions de l’exploitation sont les mêmes, ici, là-bas, partout où se trouve le Capital.
C’est aussi pour montrer qu’avec un peu d’imagination, de soude et d’eau, on peut faire très mal à nos ennemis irréconciliables. La technique peut être facilement reproduite et diffusée à grande échelle. À bon entendeur…
Le samedi 20 décembre 2008, journée internationale de solidarité avec les émeutiers grecs, nous avons saboté les distributeurs de billets d’une trentaine de banques à la soude, les rendant inutilisables et irréparables.
En ce samedi d’achats de Noël, nous avons pu emmerder les bourgeois du Quartier latin et de saintGermain-des-Prés, les empêchant de retirer le fruit premier de l’exploitation ; l’argent. Et surtout, nous avons forcé les banques à remplacer leurs distributeurs, occasionnant des milliers d’euros de dégâts.
Ainsi, nous avons tenu à manifester notre solidarité active avec ceux et celles de Grèce, qui attaquent les mêmes banques à coups de cocktails Molotov et autres engins incendiaires, car les conditions de l’exploitation sont les mêmes, ici, là-bas, partout où se trouve le Capital.
C’est aussi pour montrer qu’avec un peu d’imagination, de soude et d’eau, on peut faire très mal à nos ennemis irréconciliables. La technique peut être facilement reproduite et diffusée à grande échelle. À bon entendeur…
«Dépêche-toi d’attaquer le capital avant qu’une nouvelle idéologie ne le rende à nouveau sacré.»
Alfredo M. Bonanno, 1977.
Des anarchistes
Indymédia Nantes, 21 décembre 2008.
C’est quoi votre truc, le club des cinq qu’est tombé sur un fakes de fanzine anarchiste ? Bon alors, très clairement, vous êtes mignons avec vos distributeurs, mais je crains que pas grand monde vous trouve crédibles. Niquez les distributeurs et après ? La révolution ? Ah ok…
Un peu de sérieux… Ne vous cramez pas dans ce genre de connerie ! Oui, oui, je le dis clairement. C’est dans les luttes collectives que les anarchistes et libertaires doivent s’investir. Jouer les enflammés apprentis saboteurs, c’est du cliché de série B. Si on veut faire bouger les choses, c’est dans les AGs que ça se passe, dans les quartiers avec tes voisins, dans ton usine, ton agence d’intérim, ton syndicat, ton ANPE. Simplement, un peu de patience ! Cela ne sert à rien de s’isoler. En 2005, par exemple durant les luttes CPE, c’est simplement au bout de trois semaines que des blocages économiques, que des actions plus offensives ont vu le jour. Ce qui m’intéresse moi, c’est pas de la jouer avant garde, mais plutôt de décider et d’élaborer collectivemment avec le plus grand nombre. C’est ça qui est intéressant et vraiment dangereux ! Quand les choses sont portées par un ensemble et pas simplement par deux/trois individus qui se croient investis d’une mission spéciale.
Alors, oui c’est plus long. Ca demande plus de temps. C’est moins SPECTACULAIRE mais c’est beaucoup plus dangereux. Le pouvoir veut nous isoler. Il veut nous voir divisés. C’est là qu’il gagnera. Alors, pas la peine de les aider…Kesta
Forum Classe contre classe, 22 décembre 2008
Outil pour les luttes sociales et les contre-cultures.
«France - Grèce : Insurrection partout !»
Inscription tracée le 19 décembre 2008
sur les murs de l’Institut français d’Athènes