Batailles de rue à Lyon comme à Athènes
Lycéens et policiers blessés en marge de la manif à Lyon
Quelque 5500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l’agglomération ont connu de forts taux d’abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d’établissements qui ont menacé d’appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises…
Plusieurs jeunes ont été légèrement blessés, dont Alexia Portin, militante de la Fidl, syndicat lycéen. Cinq policiers ont par ailleurs été touchés, indique la préfecture du Rhône. Quelques poubelles ont été par ailleurs incendiées, des abribus cassés. Selon la police, 38 personnes ont été interpellées et des procédures judiciaires sont en cours jeudi soir.
Le cortège avait manifesté aux cris de «Darcos, maintenant ou dans douze mois, ta réforme on n’en veut pas». Défilant au pas de course et en ordre dispersé, les jeunes ont manifesté derrière quelques banderoles indiquant le nom de leur établissement ou encore «éducation sans entrave» et «lycéens en colère». Ils ont manifesté leur colère à coups de pétards et de feux de bengale. Des jets de pierre et bousculades ont également émaillé le parcours de la manifestation jusqu’au rectorat, où les heurts les plus importants se sont déroulés. Les transports en commun lyonnais ont été perturbés toute la matinée, la ligne D a été brièvement coupée, les trams et de nombreux bus détournés.
À Grenoble, plusieurs centaines de lycéens ont défilé dans la matinée entre la gare et le rectorat. Environ 1400 personnes ont défilé sans incident à Clermont-Ferrand, et 1200 à Saint-Étienne, selon la police.
À Roanne (Loire), des étudiants d’IUT ont multiplié les blocages, interrompant notamment le trafic ferroviaire en descendant quelques minutes sur les voies à la gare SNCF, a constaté un correspondant de l’AFP. Ils étaient 170 selon la police (400 selon les manifestants).
Lyon : 38 interpellations après la manifestation des lycéens
De nombreuses échauffourées ont eu lieu entre environ 150 manifestants évoluant en fin de cortège et les forces de police. Une voiture a été incendiée, une autre a été retournée, quelques poubelles ont été brulées et des abribus ont été cassés.
Trente-huit personnes ont été interpellées pour des délits divers : jets de pierres, incendies de poubelle, destructions de véhicules. Par ailleurs, cinq policiers ont été blessés, notamment par des jets de pierres ou des canettes.
«Des procédures judiciaires sont actuellement diligentées par la direction départementale de la sécurité publique du Rhône à l’encontre des auteurs de ces méfaits inadmissibles», précise un communiqué de la préfecture.
Des échauffourées ont émaillé jeudi à Lyon la manifestation lycéenne, quelques participants et policiers ont été blessés, et une quarantaine de jeunes gens arrêtés.
Quelque 5500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l’agglomération ont connu de forts taux d’abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d’établissements qui ont menacé d’appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises…
Plusieurs jeunes ont été légèrement blessés, dont Alexia Portin, militante de la Fidl, syndicat lycéen. Cinq policiers ont par ailleurs été touchés, indique la préfecture du Rhône. Quelques poubelles ont été par ailleurs incendiées, des abribus cassés. Selon la police, 38 personnes ont été interpellées et des procédures judiciaires sont en cours jeudi soir.
Le cortège avait manifesté aux cris de «Darcos, maintenant ou dans douze mois, ta réforme on n’en veut pas». Défilant au pas de course et en ordre dispersé, les jeunes ont manifesté derrière quelques banderoles indiquant le nom de leur établissement ou encore «éducation sans entrave» et «lycéens en colère». Ils ont manifesté leur colère à coups de pétards et de feux de bengale. Des jets de pierre et bousculades ont également émaillé le parcours de la manifestation jusqu’au rectorat, où les heurts les plus importants se sont déroulés. Les transports en commun lyonnais ont été perturbés toute la matinée, la ligne D a été brièvement coupée, les trams et de nombreux bus détournés.
À Grenoble, plusieurs centaines de lycéens ont défilé dans la matinée entre la gare et le rectorat. Environ 1400 personnes ont défilé sans incident à Clermont-Ferrand, et 1200 à Saint-Étienne, selon la police.
À Roanne (Loire), des étudiants d’IUT ont multiplié les blocages, interrompant notamment le trafic ferroviaire en descendant quelques minutes sur les voies à la gare SNCF, a constaté un correspondant de l’AFP. Ils étaient 170 selon la police (400 selon les manifestants).
Presse policière-bourgeoise :
LibéLyon, 18 décembre 2008.
Lyon : 38 interpellations après la manifestation des lycéens
La manifestation des lycéens jeudi contre le projet de réforme du lycée du ministre de l’Éducation nationale Xavier Darcos, qui a réuni entre 5500 et 10.000 lycéens, a été émaillée de heurts, a-t-on appris auprès de la préfecture et des lycéens.
De nombreuses échauffourées ont eu lieu entre environ 150 manifestants évoluant en fin de cortège et les forces de police. Une voiture a été incendiée, une autre a été retournée, quelques poubelles ont été brulées et des abribus ont été cassés.
Trente-huit personnes ont été interpellées pour des délits divers : jets de pierres, incendies de poubelle, destructions de véhicules. Par ailleurs, cinq policiers ont été blessés, notamment par des jets de pierres ou des canettes.
«Des procédures judiciaires sont actuellement diligentées par la direction départementale de la sécurité publique du Rhône à l’encontre des auteurs de ces méfaits inadmissibles», précise un communiqué de la préfecture.
Presse policière-bourgeoise :
AP, 18 décembre 2008.