Où les lycéens français la jouent à la Grecque
Lycées : incidents violents en Île-de-France
Dans le Val-d’Oise, à Sarcelles, des affrontements ont éclaté ce matin entre des jeunes et la police, devant le lycée de la Tourelle.
À 10h30, les rues aux alentours de l’établissement scolaire étaient complètement fermées à la circulation. La voiture de Youri Mazou, conseiller municipal et conseiller général PS, a été incendiée devant les grilles du lycée. L’élu venait d’arriver sur place pour tenter de calmer les esprits et parler aux jeunes. La tension montait depuis le début de la matinée. Les jeunes se sont même affrontés entre eux. Peu après, des engins incendiaires et des pavés ont été jetés en direction de plusieurs dizaines de policiers en tenue anti-émeutes. De leur côté, les forces de l’ordre ont répliqué avec des jets de bombes lacrymogènes. Le calme est revenu en fin de matinée. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Lors d’une tentative de blocus, ce matin, le proviseur du lycée Arthur-Rimbaud de Garges-lès-Gonesse a été légèrement brûlé à la jambe et six personnes souffrent de troubles auditifs. En cause : des projectiles et des engins explosifs jetés devant les grilles du lycée. «Une plainte a été déposée», indique l’académie de Versailles. «Alain Boissinot, recteur de l’Académie de Versailles condamne avec la plus grande fermeté, les blocages, les intrusions et les violences, d’autant plus inadmissibles que le ministre Xavier Darcos a annoncé hier le report de la réforme des lycées pour laisser place au dialogue et à la concertation», écrit l’académie de Versailles.
En Seine-Saint-Denis, ce matin entre 8h30 et 9 heures, des «élèves et casseurs», selon le rectorat, ont jeté bouteilles ou pierres à l’entrée des lycées Claude-Nicolas Ledoux à Pavillons-sous-Bois et Denis-Papin à La Courneuve. Des poubelles ont également été brûlées. À Pavillons-sous-Bois, un bus a été dégradé. Les deux établissements scolaires ont été fermés à l’initiative des proviseurs par mesure de sécurité.
Le recteur de l’académie de Créteil, Jean-Michel Blanquer, devait se rendre dans l’après-midi dans ces deux lycées, afin d’«assurer de son soutien» les personnels. Dans un communiqué, il a exprimé sa «consternation» devant «le choix de la violence par une minorité de jeunes» et «condamne ces comportements qui nuisent à la qualité du dialogue et à l’image de l’École alors que d’autres solutions sont possibles pour exprimer son opinion». «Le report de la réforme de la seconde doit permettre précisément d’aborder avec sérénité les attentes des lycées», ajoute-t-il. «Bloquer un lycée est contraire à la loi, écrit encore le recteur en rappelant le droit fondamental d’accès aux bâtiments publics par tous leurs utilisateurs.»
Au lendemain de l’annonce du report de la réforme du lycée par le ministre de l’Éducation Xavier Darcos, le rectorat de Créteil dénombrait une vingtaine de blocages d’établissements mardi matin dans les trois départements (Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val-de-Marne) de l’académie, jusqu’alors faiblement mobilisée. La plupart ont été levés en début d’après-midi.
Des violences se sont produites mardi en Île-de-France lors d’opérations de blocages de lycées. Xavier Darcos a annoncé lundi le report de la réforme de la seconde, mais les manifestations continuent, en général dans le calme.
Dans le Val-d’Oise, à Sarcelles, des affrontements ont éclaté ce matin entre des jeunes et la police, devant le lycée de la Tourelle.
À 10h30, les rues aux alentours de l’établissement scolaire étaient complètement fermées à la circulation. La voiture de Youri Mazou, conseiller municipal et conseiller général PS, a été incendiée devant les grilles du lycée. L’élu venait d’arriver sur place pour tenter de calmer les esprits et parler aux jeunes. La tension montait depuis le début de la matinée. Les jeunes se sont même affrontés entre eux. Peu après, des engins incendiaires et des pavés ont été jetés en direction de plusieurs dizaines de policiers en tenue anti-émeutes. De leur côté, les forces de l’ordre ont répliqué avec des jets de bombes lacrymogènes. Le calme est revenu en fin de matinée. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Lors d’une tentative de blocus, ce matin, le proviseur du lycée Arthur-Rimbaud de Garges-lès-Gonesse a été légèrement brûlé à la jambe et six personnes souffrent de troubles auditifs. En cause : des projectiles et des engins explosifs jetés devant les grilles du lycée. «Une plainte a été déposée», indique l’académie de Versailles. «Alain Boissinot, recteur de l’Académie de Versailles condamne avec la plus grande fermeté, les blocages, les intrusions et les violences, d’autant plus inadmissibles que le ministre Xavier Darcos a annoncé hier le report de la réforme des lycées pour laisser place au dialogue et à la concertation», écrit l’académie de Versailles.
En Seine-Saint-Denis, ce matin entre 8h30 et 9 heures, des «élèves et casseurs», selon le rectorat, ont jeté bouteilles ou pierres à l’entrée des lycées Claude-Nicolas Ledoux à Pavillons-sous-Bois et Denis-Papin à La Courneuve. Des poubelles ont également été brûlées. À Pavillons-sous-Bois, un bus a été dégradé. Les deux établissements scolaires ont été fermés à l’initiative des proviseurs par mesure de sécurité.
Le recteur de l’académie de Créteil, Jean-Michel Blanquer, devait se rendre dans l’après-midi dans ces deux lycées, afin d’«assurer de son soutien» les personnels. Dans un communiqué, il a exprimé sa «consternation» devant «le choix de la violence par une minorité de jeunes» et «condamne ces comportements qui nuisent à la qualité du dialogue et à l’image de l’École alors que d’autres solutions sont possibles pour exprimer son opinion». «Le report de la réforme de la seconde doit permettre précisément d’aborder avec sérénité les attentes des lycées», ajoute-t-il. «Bloquer un lycée est contraire à la loi, écrit encore le recteur en rappelant le droit fondamental d’accès aux bâtiments publics par tous leurs utilisateurs.»
Au lendemain de l’annonce du report de la réforme du lycée par le ministre de l’Éducation Xavier Darcos, le rectorat de Créteil dénombrait une vingtaine de blocages d’établissements mardi matin dans les trois départements (Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val-de-Marne) de l’académie, jusqu’alors faiblement mobilisée. La plupart ont été levés en début d’après-midi.
Presse policière-bourgeoise :
Le Parisien, 16 décembre 2008.