Le siège de la police attaqué à Athènes
Le siège de la police attaqué par des jeunes à Athènes
Selon la police, les violences enregistrées à Athènes impliquaient une trentaine de jeunes qui ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur l’immeuble de la police.
Après une accalmie de deux jours, les manifestations ont repris mardi dans toute la Grèce. Des lycéens ont bloqué des rues et des dizaines d’adolescents se sont rassemblés devant le principal palais de justice de la capitale et une prison de haute sécurité. Certains ont jeté des projectiles en direction de la police.
D’autres rassemblements étaient prévus à Athènes dans le courant de la journée.
Des manifestants ont aussi brièvement occupé un studio de la chaîne de télévision publique NET, interrompant un journal d’information. Un discours du Premier ministre Costas Karamanlis a ainsi soudainement disparu des écrans, remplacé par des images de banderoles appelant le public à «arrêter de regarder la télévision et descendre dans la rue».
Les manifestants, pour la plupart des lycéens choqués par la mort d’un jeune de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, tué le 6 décembre par la police, réclament le départ des policiers anti-émeute des rues, le désarmement des forces de l’ordre et la réduction des inégalités sociales.
Selon le ministère de l’Éducation, les cours étaient interrompus mardi dans plus de 100 établissements secondaires occupés par les élèves. Plusieurs universités du pays étaient également paralysées pour cause d’occupation.
Parallèlement, la police anti-émeute a dû tirer des gaz lacrymogènes pour disperser mardi à Thessalonique quelque 300 jeunes qui lançaient des pierres et autres objets sur le palais de justice local. Ces violences ont fait suite à la condamnation de huit policiers reconnus coupables d’abus sur un étudiant lors des émeutes de 2006. Les accusés ont écopé de peines allant de 15 mois avec sursis à trois ans et trois mois avec sursis.
Dans un geste d’apaisement, les autorités municipales d’Athènes devaient allumer l’arbre de Noël érigé sur la place Syntagma, dans le centre de la capitale, théâtre de bon nombre des affrontements de ces 11 derniers jours.
Des jeunes masqués se sont attaqués mardi au siège de la police grecque dans le centre d’Athènes, tandis que des heurts opposaient à nouveau manifestants et policiers à Thessalonique, dans le nord du pays.
Selon la police, les violences enregistrées à Athènes impliquaient une trentaine de jeunes qui ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur l’immeuble de la police.
Après une accalmie de deux jours, les manifestations ont repris mardi dans toute la Grèce. Des lycéens ont bloqué des rues et des dizaines d’adolescents se sont rassemblés devant le principal palais de justice de la capitale et une prison de haute sécurité. Certains ont jeté des projectiles en direction de la police.
D’autres rassemblements étaient prévus à Athènes dans le courant de la journée.
Des manifestants ont aussi brièvement occupé un studio de la chaîne de télévision publique NET, interrompant un journal d’information. Un discours du Premier ministre Costas Karamanlis a ainsi soudainement disparu des écrans, remplacé par des images de banderoles appelant le public à «arrêter de regarder la télévision et descendre dans la rue».
Les manifestants, pour la plupart des lycéens choqués par la mort d’un jeune de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, tué le 6 décembre par la police, réclament le départ des policiers anti-émeute des rues, le désarmement des forces de l’ordre et la réduction des inégalités sociales.
Selon le ministère de l’Éducation, les cours étaient interrompus mardi dans plus de 100 établissements secondaires occupés par les élèves. Plusieurs universités du pays étaient également paralysées pour cause d’occupation.
Parallèlement, la police anti-émeute a dû tirer des gaz lacrymogènes pour disperser mardi à Thessalonique quelque 300 jeunes qui lançaient des pierres et autres objets sur le palais de justice local. Ces violences ont fait suite à la condamnation de huit policiers reconnus coupables d’abus sur un étudiant lors des émeutes de 2006. Les accusés ont écopé de peines allant de 15 mois avec sursis à trois ans et trois mois avec sursis.
Dans un geste d’apaisement, les autorités municipales d’Athènes devaient allumer l’arbre de Noël érigé sur la place Syntagma, dans le centre de la capitale, théâtre de bon nombre des affrontements de ces 11 derniers jours.
AP, 16 décembre 2008.