Second rassemblement ce dimanche 19h pour la libération des six militants arrêtés lors de la manif parisienne de soutien aux Grecs
Message transféré du compte rendu d’un camarade.
Salut,
Nous étions une soixantaine rassemblés devant le commissariat du 7e arrondissement [01 44 18 69 07] où sont retenus nos camarades arrétés pendant la manifestation de soutien au mouvement social grec de vendredi soir. La famille de Othman nous a indiqué que les policiers envisageaient de maintenir nos camarades en garde à vue jusqu’à lundi soir, soit plus de 48 heures, en application des lois Perben. Cela signifierait que nos camarades constitutent, au choix, une entreprise terroriste ou une bande organisée !
Nous appelons donc à un nouveau rassemblement dimanche soir, rendez-vous à 19 heures métro Invalides, pour aller devant le commissariat du 7e arrondissement, afin d’accueillir nos camarades à la sortie de leur garde à vue, ou d’exprimer notre indignation face au maintien éventuel de leur détention (notamment pour les trois camarades accusés d’agression en réunion sur les flics).
Libération immédiate de nos camarades !
Non à la criminallisation du mouvement social !
Nous comptons sur votre présence.
Merci de faire suivre au maximum ce message !
Infozone, 14 décembre 2008
Liste d’information pour la France sauvage.
Manifestation à Paris en solidarité avec la «génération 600 euros» en Grèce
Quelque 300 personnes ont manifesté vendredi soir à Paris à proximité de l’ambassade de Grèce, en solidarité avec la «génération 600 euros», et ont partiellement bloqué l’avenue des Champs-Élysées, a constaté une journaliste de l’AFP.
Rassemblés à l’appel d’organisations de l’Éducation et de gauche, les manifestants se sont massés à quelques centaines de mètres de l’Arc de Triomphe, en haut des Champs-Élysées, et à proximité de l’ambassade, dont les forces de l’ordre leur barraient l’accès.
Les manifestants ont fait irruption sur la célèbre avenue, qu’ils ont bloquée au moyen de barrières de chantier et en formant une chaîne humaine. La circulation a partiellement repris à la suite du départ des manifestants, talonnés par les forces de l’ordre.
Certains ont démonté des petits feux tricolores. Un panneau publicitaire et le pare-brise d’une voiture ont été endommagés.
Six interpellations ont eu lieu, trois pour dégradations et trois pour jets de projectiles sur les forces de l’ordre, a-t-on indiqué de source policière.
Le leader d’extrême-gauche Olivier Besancenot, à la tête du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui doit voir officiellement le jour en janvier, participait au rassemblement.
«Au-delà de l’indignation légitime de ce qui se passe en Grèce, on souhaitait faire entendre l’inquiétude des jeunes en France. Sans faire de parallèle douteux entre les situations politiques en France et en Grèce, la génération 600 euros de Grèce a bien des similitudes avec la génération CPE», a déclaré à la presse le président de l’organisation étudiante Unef, Jean-Baptiste Prévost.
Le contrat première embauche (CPE) est un contrat-jeunes que le gouvernement avait été contraint de retirer en 2006 après deux mois et demi de mobilisation des syndicats, des étudiants et des lycéens, descendus dans la rue par centaines de milliers.
Les «600 euros» sont une référence au salaire mensuel de jeunes actifs grecs.
Des militants du NPA brandissaient une pancarte sur laquelle on pouvait lire : «À bas le terrorisme d’État en Grèce et vive le peuple grec en lutte».
AFP, 13 décembre 2008.