Alors quoi ?
Maintenant que la plupart des personnels de l’ANPE et de l’ASSEDIC ont compris :
— Qu’ils n’ont rien à négocier donc à gagner dans la nouvelle institution (ni en termes de salaire, de promotion ou de conditions de travail),
— Que la déontologie et les missions du SPE s’orientent uniquement vers le contrôle des demandeurs d’emploi qui n’ont plus que des devoirs et des obligations,
— Que le SMP réinvente le pointage physique 25 ans après son abandon,
— Que les conditions de travail et d’accueil ne vont qu’empirer et nous déqualifier (notamment avec le déploiement des PST),
— Que la lutte des places fera des dégâts collatéraux dans l’encadrement,
— Que les rappels à la règle réguliers du DRA IDF, sur la diffusion des documents syndicaux, en disent plus long sur l’avenir qu’on nous réserve, que toute la propagande officielle.
— Que l’État ne trouvera pas 1,5 milliards d’euros pour l’emploi alors qu’il débourse cash 10 milliards pour les banques et augmente le budget des OPP,
— Que les solutions du gouvernement se résument toujours à accroître la précarité et à faire baisser les salaires,
— Que le paritarisme et le dialogue social ont trouvé leurs limites en s’engluant dans des négociations de dupes, au lieu de déclencher une mobilisation des salariés du SPE et usagers à partir du terrain,
— Que la fusion s’avère n’être qu’une vaste esbroufe de communication creuse et aux desseins peu avouables,
— Qu’en définitive, la fusion ANPE-ASSEDIC ne sera que le mariage du chômage et de la misère.
Ne serait-il pas temps d’envisager une riposte unitaire, en plus d’une résistance quotidienne aux régressions sociales qui se dessinent, tant pour les personnels du Service public de l’Emploi que pour les chômeurs ?
La grève, on la commande au Père Noël
ou on l’organise
en assemblée souveraine des salariés ?
ou on l’organise
en assemblée souveraine des salariés ?
Syndicat CNT santé social & collectivités territoriales rp
Section ANPE, le 14 novembre 2008.