Ils nous veulent terroristes pour mieux nous terroriser
Dans la droite lignée des évènements de Vichy et de l’accroissement latent de la répression d’État, le lundi 10 novembre 2009, vingt militant-e-s ont été arrêté-e-s, dont dix mis-es en garde à vue, car soupçonné-e-s de sabotages sur les lignes SNCF.
Dans la foulée, directions syndicales et organisations politiques de tous bords, se sont élevées et ont contribués à souligner le discours d’État criminalisant les luttes sociales.
Nous, Coordination anti-OTAN Strasbourg, condamnons ces discours issus de manœuvres politico-policières dont le but affirmé est de mettre en marge une partie des forces d’opposition aux politiques en cours actuellement.
Nous récusons la médiatisation forcenée grâce à laquelle l’État peut mettre en place des méthodes d’oppression sur des militant-e-s dont le seul crime connu est d’avoir pris part à des mouvements sociaux tels que le mouvement anti-CPE.
Nous sommes donc solidaires de nos camarades, face à la répression qui vise à criminaliser les mouvements sociaux et appelons à leur libération.
Nous serons particulièrement vigilant-e-s pendant la préparation et la tenue du contre sommet de l’OTAN en avril 2009, sur les questions de répression et de médiatisation visant à diaboliser les militant-e-s et à les transformer en terroristes.
La Coordination anti-OTAN Strasbourg
Rebellyon, 13 novembre 2008.