Vive le Laboratoire !
Ce lieu le Laboratoire s’inscrit sur deux constats, celui de la popularité croissante des idées et des pratiques libertaires et celui de leur dilution dans le brouet du citoyennisme. Il formule aussi quelques hypothèses d’analyse de ce paradoxe : la division du mouvement libertaire en chapelles concurrentes (et les logiques hégémoniques qui en découlent). Nos principes de base sont : un lieu anti-autoritaire où les décisions sont prises en assemblée générale, la solidarité avec les luttes locales, régionales et internationales ; la défense et le développement des libertés individuelles et collectives. C’est dans cette voie que nous encourageons la création de groupes autogérés et favorisons la collectivisation des ressources et des moyens de lutte. Nous ne voulons plus que les patrons, les politiciens et tous les autres petits chefs et gourous du prêt-à-penser, décident ce que nous allons manger, payer, faire, travailler, penser. Nous voulons être libres de ces vautours.
Nous rejetons toute forme d’autorité qui juge et oppresse l’individu telle que la religion et la tradition patriarcale. Nous nous opposons aux guerres impérialistes et à l’idéologie capitaliste, car elles mettent le profit, l’exploitation, la violence et les injustices sociales, et que celles-ci empiètent inévitablement sur les droits humains. Nous encourageons également les mouvements de résistance radicale qui s’opposent aux abus de tout système et pensée autoritaire comme le racisme et le fascisme, l’ultra-libéralisme économique.
Nous croyons aussi que ceux qui parlent de révolution sans faire référence aux jouissances de la vie de tous les jours, ont dans la bouche, un cadavre. Pour le Laboratoire situé en face d’une église rasée pour occupation par les Vaudois, ce lieu est traversé par cette histoire. On pourra y «avoir un diable au corps». Voici une expression d’origine médiévale, brûlé jusqu’à l’ultime extrémité par l’inquisition, le diable s’est insinué dans les corps des êtres humains afin de les sortir de la torpeur de leur existence. Ce qui se traduit pour chacun(e) par vivre en continuel mouvement et ne pas pouvoir connaître la quiétude.
Nous rejetons toute forme d’autorité qui juge et oppresse l’individu telle que la religion et la tradition patriarcale. Nous nous opposons aux guerres impérialistes et à l’idéologie capitaliste, car elles mettent le profit, l’exploitation, la violence et les injustices sociales, et que celles-ci empiètent inévitablement sur les droits humains. Nous encourageons également les mouvements de résistance radicale qui s’opposent aux abus de tout système et pensée autoritaire comme le racisme et le fascisme, l’ultra-libéralisme économique.
Nous croyons aussi que ceux qui parlent de révolution sans faire référence aux jouissances de la vie de tous les jours, ont dans la bouche, un cadavre. Pour le Laboratoire situé en face d’une église rasée pour occupation par les Vaudois, ce lieu est traversé par cette histoire. On pourra y «avoir un diable au corps». Voici une expression d’origine médiévale, brûlé jusqu’à l’ultime extrémité par l’inquisition, le diable s’est insinué dans les corps des êtres humains afin de les sortir de la torpeur de leur existence. Ce qui se traduit pour chacun(e) par vivre en continuel mouvement et ne pas pouvoir connaître la quiétude.
Pour le communisme,
Vive la liberté !
Vive l’anarchie !
Le Laboratoire, 3 novembre 2008
8 place saintJean, 26000 Valence.