Nouvelle vague de répression étatique en Serbie
Le gouvernement de Serbie a décidé de continuer sa lutte contre ceux qui démasquent son caractère anti-ouvrier, ceux qui sans compromis se lèvent contre les attaques des magnats de la finance et contre l’État qui essaie d’écraser la vie humaine et la dignité. Ils s’en prennent à ceux qui osent remettre en question leur pouvoir absolu. En servant le Capital, l’État est prêt à aller aussi loin qu’il faudra pour détruire le travail d’organisation des travailleurs, en utilisant les arrestations arbitraires et les condamnations, en menaçant les droits basiques humains et des travailleurs. En harcelant la population qui essaie de lutter pour améliorer ses conditions de vie et de travail, et en faisant démonstration de sa force brutale sur les jeunes en colères, les gens au pouvoir nous donnent une claire indication du futur que nous allons bientôt voir — et ressentir concrètement dans nos os : un État encore plus répressif.
Depuis début septembre, des officiers de l’agence de sécurité et d’information (BIA, services secrets serbes) exercent une intense pression sur les membres du groupe local de Kragujevac [Grande ville du centre de la Serbie, où sont situées les usines de voiture Zastava qui viennent juste d’être vendues à FIAT] de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste (ASI-AIT). En plus des militants, leurs familles sont également ciblées par la police : les agents viennent donner des preuves de la surveillance dont font l’objet les membres de l’ASI à leurs proches, assorties de menaces de nouvelles arrestations. La police cherche ainsi à casser les reins de notre organisation qui, du fait de sa grande radicalité, est un pieux dans l’œil des dirigeants locaux.
Ce n’est pas la première fois que nous sommes l’objet de menaces de la part de la classe dirigeant serbe, via ses valets du BIA : depuis la création de notre organisation au début des années 2000, nos membres ont déjà fait l’objet à de nombreuses reprises d’arrestations, de tortures et d’interrogatoires dans les cachots puants de la police secrète serbe.
Ces nouvelles tentatives d’intimidations sur notre organisation s’exercent dans un contexte d’une augmentation générale de la brutalité du système, qui peut se sentir dans tous les segments de la société. Après l’assassinat en tout impunité par un policier d’un manifestant du Parti radical serbe, la police a commencé à réprimer impitoyablement tous ceux qui ne marchent pas silencieusement sur le chemin de la globalisation économique.
Récemment, un supporter de football, Uros Misic, a été condamné au cours d’un procès truqué à 10 ans de prisons pour une soi-disant tentative d’assassinat d’un membre de la gendarmerie serbe. Ses amis qui protestaient devant le tribunal contre ce jugement honteux ont été arrêtés et jetés en prison arbitrairement pour 30 jours ! Le maire de Belgrade a ensuite menacé d’écraser par la force toute autre tentative de protestation sociale devant des bâtiments gouvernementaux serbes.
Sous prétexte de la «lutte contre l’extrémisme», ceux qui exercent leur pouvoir augmentent leur pression sur la population et mettent en place les outils d’une répression brutale.
Comme par le passé, ces actions de ceux qui détruisent nos vies n’auront pour seul effet que de renforcer notre esprit et de fortifier notre conviction que nous sommes sur la bonne voie. Nous proclamons que nous n’allons pas cesser nos actions et que nous continuerons notre lutte pour la liberté, contre l’exploitation, les privatisations et les licenciements avec encore plus d’énergie, de combativité et de sérieux.
Depuis début septembre, des officiers de l’agence de sécurité et d’information (BIA, services secrets serbes) exercent une intense pression sur les membres du groupe local de Kragujevac [Grande ville du centre de la Serbie, où sont situées les usines de voiture Zastava qui viennent juste d’être vendues à FIAT] de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste (ASI-AIT). En plus des militants, leurs familles sont également ciblées par la police : les agents viennent donner des preuves de la surveillance dont font l’objet les membres de l’ASI à leurs proches, assorties de menaces de nouvelles arrestations. La police cherche ainsi à casser les reins de notre organisation qui, du fait de sa grande radicalité, est un pieux dans l’œil des dirigeants locaux.
Ce n’est pas la première fois que nous sommes l’objet de menaces de la part de la classe dirigeant serbe, via ses valets du BIA : depuis la création de notre organisation au début des années 2000, nos membres ont déjà fait l’objet à de nombreuses reprises d’arrestations, de tortures et d’interrogatoires dans les cachots puants de la police secrète serbe.
Ces nouvelles tentatives d’intimidations sur notre organisation s’exercent dans un contexte d’une augmentation générale de la brutalité du système, qui peut se sentir dans tous les segments de la société. Après l’assassinat en tout impunité par un policier d’un manifestant du Parti radical serbe, la police a commencé à réprimer impitoyablement tous ceux qui ne marchent pas silencieusement sur le chemin de la globalisation économique.
Récemment, un supporter de football, Uros Misic, a été condamné au cours d’un procès truqué à 10 ans de prisons pour une soi-disant tentative d’assassinat d’un membre de la gendarmerie serbe. Ses amis qui protestaient devant le tribunal contre ce jugement honteux ont été arrêtés et jetés en prison arbitrairement pour 30 jours ! Le maire de Belgrade a ensuite menacé d’écraser par la force toute autre tentative de protestation sociale devant des bâtiments gouvernementaux serbes.
Sous prétexte de la «lutte contre l’extrémisme», ceux qui exercent leur pouvoir augmentent leur pression sur la population et mettent en place les outils d’une répression brutale.
Comme par le passé, ces actions de ceux qui détruisent nos vies n’auront pour seul effet que de renforcer notre esprit et de fortifier notre conviction que nous sommes sur la bonne voie. Nous proclamons que nous n’allons pas cesser nos actions et que nous continuerons notre lutte pour la liberté, contre l’exploitation, les privatisations et les licenciements avec encore plus d’énergie, de combativité et de sérieux.
Assez de répression contre les activistes anarchosyndicalistes !
Assez de violences policières !
Assez de violences policières !
Belgrade, le 26 septembre 2008
Secrétariat de la Confédération «Initiative Anarcho-Syndicaliste»,
section de l’Association Internationale des Travailleurs (ASI-AIT).