Rébellion dans un centre de rétention en Belgique
Des troubles ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre fermé du 127-bis à Steenokkerzeel, a confirmé la police locale à l’agence Belga. Quelques occupants du centre ont bouté le feu dans les toilettes.
Les dommages matériaux sont limités mais la situation n’est toujours pas sous contrôle. Plusieurs occupants ont essayé de profiter de la confusion pour tenter de s’échapper.
Les forces de l’ordre se sont déployés en masse afin d’annihiler toute tentative d’évasion. La police a investi les lieux afin de rétablir le calme. On ne sait pas encore, à l’heure actuelle, si des personnes ont été blessées durant ce mouvement de rébellion.
Belga/7sur7, 24 août 2008 - 10h24.
Rébellion au 127-bis : des dizaines d’occupants relogés ailleurs

Deux ailes du 127 bis ont dû être évacuées après les dégâts causés par le feu qui a été bouté par des demandeurs d’asile dans une poubelle des toilettes. Les flammes se sont propagées à travers le bâtiment mais personne n’a été blessé. En raison des dégâts occasionnés, une trentaine d’occupants seulement ont pu rester à Steenokkerzeel.
Durant et après l’incendie, certains demandeurs d’asile ont tenté de s’échapper. Les agents de police, venus en nombre sur place, ont veillé à rétablir la situation. Le parquet est également descendu sur les lieux. Une quarantaine de personnes ont été interrogées sur l’incendie. Cependant, on en ignore encore le motif. D’autres interrogatoires devraient encore être menés ce dimanche.
Belga/7sur7, 24 août 2008 - 10h31.

Rébellion au 127-bis : un demandeur d’asile blessé
Un demandeur d’asile du centre fermé 127-bis à Steenokkerzeel a été légèrement blessé, durant la nuit de samedi à dimanche, lors d’une tentative d’évasion.
Plusieurs demandeurs d’asile ont tenté de s’échapper du centre lors du chaos provoqué par un incendie bouté au bâtiment. La police a réussi à empêcher les occupants de s’évader. Un des demandeurs d’asile a été légèrement blessé.
Le parquet mène l’enquête sur ces incidents. On ignore encore si les troubles ont éclaté spontanément ou s’ils étaient le fruit d’une rébellion organisée.
Belga/7sur7, 24 août 2008 - 10h44.
Rébellion au 127-bis : deux ailes sur trois du bâtiment inutilisables

Des demandeurs d’asile ont bouté le feu à une poubelle dans les toilettes, ainsi qu’aux matelas de six chambres. Un foyer a également été allumé dans la cour intérieure, selon l’Office des étrangers. Après l’arrivée des policiers et des services d’incendie, le calme n’a pu être rétabli qu’à l’aube. Des tentatives d’évasion ont eu lieu, mais la police les a contenues, précise l’Office.
Plusieurs dizaines de demandeurs d’asile du centre ont été relogés à Melsbroek, Bruges et Vottem. Seule une trentaine de résidents sont encore présents à Steenokkerzeel. Aucune personne n’a été blessée dans les incendies, selon le parquet de Bruxelles. Une quarantaine de résidents ont déjà été entendus par la police, qui espère pouvoir identifier le ou les auteurs de l’incendie à partir des témoignages. La police était toujours présente sur les lieux dimanche en début d’après-midi.
Une action de soutien au jeune Équatorien Rothman Salazar (19 ans), menacé d’expulsion et enfermé au centre 127-bis, était par ailleurs en cours à proximité du centre. Elle semble se dérouler dans le calme.
Belga/7sur7, 24 août 2008 - 18h16.
Incidents 127-bis : Rothman Salazar maintenu au centre
Le jeune Équatorien de 19 ans Rothman Salazar qui a été arrêté par la police à la suite d’un contrôle d’identité et qui a refusé son rapatriement dimanche dernier, demeure au centre 127-bis de Steenokkerzeel, selon l’Union de défense des personnes sans papiers (UDEP) qui a organisé une manifestation ce dimanche devant le centre.
À la suite d’incidents qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dont plusieurs incendies volontaires, plusieurs dizaines de résidents du centre fermé 127-bis ont été transférés vers d’autres centres, à Melsbroek, Bruges et Vottem. Les dégâts ont affecté deux ailes sur trois du bâtiment, rendues inutilisables.
La manifestation visant à réclamer la libération de Rothman Salazar qui vit en Belgique depuis six ans avec ses frères et sœurs ainsi que sa mère a été autorisée malgré les incidents de la nuit. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi devant le centre 127-bis. Le jeune Équatorien comparaîtra lundi devant la chambre du conseil.
Belga/7sur7, 24/08/08 - 21h54.