Marche de nuit contre les violences à Paris
Une marche de nuit contre les violences a rassemblé 500 femmes le 14 juin à Paris
Déterminées à reprendre la rue pour dénoncer les violences sexistes dans l’espace public comme dans l’espace privé, les manifestantes ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «La violence des hommes commence dans la famille et n’a pas de limite» et «Transformons notre peur en rage, notre rage en force, notre force en lutte collective». Les participantes à la marche ont aussi dénoncé la récupération des violences contre les femmes à des fins sécuritaires et racistes. La solution passe d’abord par la solidarité entre femmes, ont-elles affirmé.
Cette action nocturne sans drapeaux ni partis avait été préparée depuis plusieurs mois par un collectif de femmes et de lesbiennes constitué pour l’occasion et qui se réunissait à la Maison des Femmes de Paris.
Au même moment, le samedi 14 juin, à Bologne en Italie, plusieurs centaines de femmes, de lesbiennes et de féministes participaient à une marche comparable.
Le samedi 14 juin 2008, 500 filles, femmes, féministes et lesbiennes ont marché, en non-mixité, contre les violences des hommes dans les rues de Paris. Cette marche de nuit est partie à 20 heures 30 de la place Armand-Carrel devant la mairie du XIXe arrondissement, elle est passée par la rue des Pyrénées, la rue de Belleville et la rue Oberkampf avant de se conclure vers minuit par un rassemblement festif au métro Jaurès, près du canal de l’Ourcq.
Déterminées à reprendre la rue pour dénoncer les violences sexistes dans l’espace public comme dans l’espace privé, les manifestantes ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «La violence des hommes commence dans la famille et n’a pas de limite» et «Transformons notre peur en rage, notre rage en force, notre force en lutte collective». Les participantes à la marche ont aussi dénoncé la récupération des violences contre les femmes à des fins sécuritaires et racistes. La solution passe d’abord par la solidarité entre femmes, ont-elles affirmé.
Cette action nocturne sans drapeaux ni partis avait été préparée depuis plusieurs mois par un collectif de femmes et de lesbiennes constitué pour l’occasion et qui se réunissait à la Maison des Femmes de Paris.
Au même moment, le samedi 14 juin, à Bologne en Italie, plusieurs centaines de femmes, de lesbiennes et de féministes participaient à une marche comparable.