Grèves ambulancières
Grève, le 6 juin dernier, chez TSP Ambulances (Beuvry)
Dressée devant les locaux de la société, à l’angle de la route nationale et de la rue Gosselin, une banderole affiche la couleur. Au cœur des revendications : les salaires, et plus précisément un coefficient réducteur — spécifique aux ambulanciers — sur lesquels ils sont calculés. «Il correspond, paraît-il, au temps perdu à attendre nos clients dans les hôpitaux et les salles d’attente, expliquent les salariés grévistes, qui dépendent des ministères de la Santé et du Transport. Or, c’est un problème qui ne dépend absolument pas de nous, mais des clients et des médecins.»
La situation s’est envenimée très récemment. «En recevant nos fiches de paie du mois de mai, on s’est aperçu que le coefficient n’était plus de 85% mais de 80. On nous demande donc aujourd’hui de travailler 46 heures pour pouvoir gagner l’équivalent de 35 heures !»
Autres revendications : calcul de la paie à la semaine et non à la quatorzaine, journée de repos en conséquence par jour de permanence travaillé, accession aux types 1, 2 et 3 pour certaines tâches annexes comme les scolaires…
Après une journée de négociations avec la direction, un terrain d’entente a été trouvé. «On a eu gain de cause, notamment sur les 85%, la journée de repos et les types 1», se félicitait-on en fin d'après-midi chez les grévistes, qui avaient prévu de ne pas reprendre le travail avant mardi. Lundi, un juriste viendra officialiser les accords et la fin du mouvement.
À Provence et Aubagne
Hier, le 9 juin 2008, en région PACA, à Aubagne, un mouvement social s’est créé auprès de la Société Provence et Aubagne ambulances.
Ce cri de colère du au taux de 0,75% appliqué sur les heures de travail, est parti d’un groupe de salariés syndiqués ou non de la CGT. Le ras le bol devant l’augmentation incessante des conditions de vie et la stagnation des salaires a poussé ce groupe à une action de débrayage.
Dès 11 heures, les équipages désirant participer au mouvement sont rentrés sur leur base (environ 40% du personnel roulant), ont rendu les clefs des ambus et ont rejoint leurs collègues devant l’entreprise. Environ 45 minutes plus tard le patron de l’entreprise s’est présenté aux employés pour connaître les raisons de ce mouvement. Devant l’énoncé des demandes, un dialogue s’est instauré, mais n’a pas porté ses fruits.
Devant la continuité du mouvement, et après trois négociations consécutives, le personnel s’est vu proposer avec effet immédiat, le passage du taux horaire de 0,75% à 0,85%, seuls les heures des permanences et travail de nuit restent pour l’instant à l’ancien taux. Une commission interne à l’entreprise va être mise en place pour étudier l’impact que cette décision a sur l’entreprise, puis se réunira tous les deux mois afin de déterminer selon la progression de l’entreprise, quels sont les avantages que le personnel sera en droit d’obtenir. À 16 heures 30, le personnel a repris le travail.
Ils ont choisi la grève pour crier leur colère. Dix ambulanciers — sur quatorze — de la société TSP Ambulances, basée à Beuvry, ont arrêté le travail hier matin. Des négociations au cours de la journée ont permis d’aboutir sur des accords verbaux.
Dressée devant les locaux de la société, à l’angle de la route nationale et de la rue Gosselin, une banderole affiche la couleur. Au cœur des revendications : les salaires, et plus précisément un coefficient réducteur — spécifique aux ambulanciers — sur lesquels ils sont calculés. «Il correspond, paraît-il, au temps perdu à attendre nos clients dans les hôpitaux et les salles d’attente, expliquent les salariés grévistes, qui dépendent des ministères de la Santé et du Transport. Or, c’est un problème qui ne dépend absolument pas de nous, mais des clients et des médecins.»
La situation s’est envenimée très récemment. «En recevant nos fiches de paie du mois de mai, on s’est aperçu que le coefficient n’était plus de 85% mais de 80. On nous demande donc aujourd’hui de travailler 46 heures pour pouvoir gagner l’équivalent de 35 heures !»
Autres revendications : calcul de la paie à la semaine et non à la quatorzaine, journée de repos en conséquence par jour de permanence travaillé, accession aux types 1, 2 et 3 pour certaines tâches annexes comme les scolaires…
Après une journée de négociations avec la direction, un terrain d’entente a été trouvé. «On a eu gain de cause, notamment sur les 85%, la journée de repos et les types 1», se félicitait-on en fin d'après-midi chez les grévistes, qui avaient prévu de ne pas reprendre le travail avant mardi. Lundi, un juriste viendra officialiser les accords et la fin du mouvement.
La Voix du Nord, 8 juin 2008.
À Provence et Aubagne
Hier, le 9 juin 2008, en région PACA, à Aubagne, un mouvement social s’est créé auprès de la Société Provence et Aubagne ambulances.
Ce cri de colère du au taux de 0,75% appliqué sur les heures de travail, est parti d’un groupe de salariés syndiqués ou non de la CGT. Le ras le bol devant l’augmentation incessante des conditions de vie et la stagnation des salaires a poussé ce groupe à une action de débrayage.
Dès 11 heures, les équipages désirant participer au mouvement sont rentrés sur leur base (environ 40% du personnel roulant), ont rendu les clefs des ambus et ont rejoint leurs collègues devant l’entreprise. Environ 45 minutes plus tard le patron de l’entreprise s’est présenté aux employés pour connaître les raisons de ce mouvement. Devant l’énoncé des demandes, un dialogue s’est instauré, mais n’a pas porté ses fruits.
Devant la continuité du mouvement, et après trois négociations consécutives, le personnel s’est vu proposer avec effet immédiat, le passage du taux horaire de 0,75% à 0,85%, seuls les heures des permanences et travail de nuit restent pour l’instant à l’ancien taux. Une commission interne à l’entreprise va être mise en place pour étudier l’impact que cette décision a sur l’entreprise, puis se réunira tous les deux mois afin de déterminer selon la progression de l’entreprise, quels sont les avantages que le personnel sera en droit d’obtenir. À 16 heures 30, le personnel a repris le travail.