La conjuration des cellules de feu Thessalonique-Athènes

Publié le par la Rédaction

Jour après jour, la dictature économique s’établit. Ou bien par les chenilles des chars pour compléter le pillage (Serbie, Iraq, Afghanistan) ; ou bien par le conformisme et l’obéissance d’une société corrompue qui accepte et reproduit avec résignation les conditions de captivité.

Dans de telles circonstances, le travail est la prospérité de l’économie ; les actes de guerre de la machine en temps de paix. La journée de huit heures contraignante dévore tout notre temps, toutes nos possibilités, notre humeur, toute notre existence… par les ordres quotidiens de nos patrons en échange d’un salaire.

C’est pourquoi nous sommes du côté opposé. Nous ne mendions pas des concessions sociales, nous ne sommes pas intéressés par les tripotages des syndicalistes à propos du système des pensions. Nous refusons d’être reconnaissants. Nous refusons bien entendu de négocier sur l’irrationnel. Parce que si le travail n’est pas quelque chose dont il faut être honteux mais c’est quand même quelque chose à quoi on est contraint. Chaque jour le même scénario, des visages fatigués, des yeux vides, des moments d’angoisse et notre dignité qui se perd avec la pointeuse des patrons.

C’est pourquoi nous nous armons des anciennes manières et en inventons de nouvelles pour échapper à la captivité du travail. Nous proposons l’attaque totale contre l’existant et la morale du travail. Piller les marchandises et l’argent des temples de la consommation et du profit ; cramer des cibles économiques ; saboter le cours normal de la production ; des ruptures auto-organisées au travail et des attaques.

C’est pourquoi nous sommes solidaires avec la décision révolutionnaire du compagnon Giorgos Voutzis-Vogiatzis qui est incarcéré pour l’attaque à main armée contre la banque ETE à Gizi, refusant d’accepter les menottes de la contrainte du travail. Comme signe minimale de perturbation du cours fluctueux de la dictature économique, nous avons attaqués hier soir des banques, des cibles gouvernementales et des agences d’assurance. Nous revendiquons aussi l’attaque contre la banque Emporiki au 124, rue Botsaris à Thessalonique (mercredi) et l’attaque contre une dépendance du ministère de l’Économie dans la rue Antigonidon dans le centre de Thessalonique (lundi).

Nous n’oublions aucun compagnon incarcéré. Nous reviendrons sous peu…

La Conjuration des cellules de feu Thessalonique-Athènes
Traduit de Direct Action News from Greece
La Cavale no 12, avril 2008
Correspondance de la lutte contre la prison.

Publié dans Grèce générale

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